Pélécaniformes Ardéidés

La Grande aigrette. [Ardea alba -Pélécaniformes Ardéidés-]  (Western Great Egret)


9 décembre 2011



Grande aigrette.







Encore quelques Grandes aigrettes.
[Ardea alba ou Egretta alba ou Casmerodius albus - Ciconiiformes Ardeidae - ]




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Elles sont très loin ici, quiétude oblige, elles sont farouches mais un bien joli moment passé à observer ces élégants et fins oiseaux. La Grande aigrette se nourrit de poissons, d'insectes, de petits animaux aquatiques et de petits mammifères en saison sèche. Elle affectionne les roselières où on la trouve en petits groupes. C'est la plus grande des aigrettes. Toute blanche, pattes noirâtres ou verdâtres et doigts sombres. Bec variant du noir au jaune suivant l'époque. Elle a bien failli disparaître, entre les amateurs, fin 19ème et début 20ème, de ses splendides plumes (les aigrettes) de son habit nuptial et la raréfaction de ses espaces préférés. Elle est protégée et ses effectifs ont augmentés. On en voit maintenant beaucoup plus régulièrement. Je l'avais vue en novembre, en 2009. Elle reste encore en statut "quasi menacée". Elles nichent et hivernent en France.

Longueur: 85-100cm envergure: 1,50 à 1,7 m pour 1 à 1,5 kg.





Grande aigrette.





Cherchez l'intrus...

un cousin qui les accompagne souvent et qui a quasiment la même taille.






.On distingue son bec jaune à cette époque de l'année, et ses pattes sombres pour celle, à droite, en train d'arranger ses plumes.

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(Seine&MarneCroissy-décembre)






4 décembre 2011



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Grandes aigrettes
[Ardea alba]






(Croissy301111-novembre)




24 novembre 2009




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"Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où,
Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;
Ma commère la Carpe y faisait mille tours,
Avec le Brochet son compère..."




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Deux longs becs et deux longs cous.

La Grande aigrette [Ardea alba -Pélécaniformes Ardéidés-] tout en blanc et le Héron cendré [Ardea cinerea].

La Grande aigrette est le plus grand des hérons, un tout petit peu plus grande que le Héron cendré.

Ses longues plumes qui tombent de ses épaules et qui ont failli causer sa perte, ne sont présentes qu'en période de reproduction. 

Piscivore, elle a été persécutée pour son goût pour les poissons. Elle attrape aussi grenouilles, insectes et même de petits rongeurs. A cause de la beauté de ses plumes et de son régime, elle a bien failli disparaître. 

Elle est maintenant protégée en France et ses effectifs y ont augmentés.

Elle est hivernante et migratrice dans le Sud-Est de l'Europe mais assez rare à l'Ouest de l'Europe. Peu de couples nicheurs en France. 


(95-100cm, pour 1kg)



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A cette époque de l'année elle a un grand bec jaune. Mais en période de reproduction, son bec devient plus noir.

Les doigts de ses pattes sont noirs.

On la rencontre assez souvent avec le placide Héron cendré comme ici.

Elle fréquente les bords de lac, des étangs et les prairies humides.



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Elle est toute blancheur immaculée et se distingue de très loin. Elle est très  farouche et a l'œil perçant.

Une fort belle surprise de la voir. Alors ne voulant pas l'effaroucher, ayant peur qu'elle me repère je n'ai pas voulu avancer trop, j'ai pris ces photos de bien loin (avec un 300), d'où leur très mauvaise qualité. 

J'aurais tellement aimé pouvoir l'approcher de plus près. Après quelques pas lents dans la prairie, elle s'est envolée à coups de grands et amples battements d'ailes et s'est perdue dans les grands arbres. Le Héron cendré est resté seul, imperturbable.


Allez déjà superbe de l'avoir vue,  "Ne soyons pas si difficiles : Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ; On hasarde de perdre en voulant trop gagner. Gardez-vous de rien dédaigner, Surtout quand vous avez à peu près votre compte..." (Le Héron. Jean de La Fontaine).

                                                                                                                                                                                                                                                (Seine-et-Marne 091109)


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(Je la reverrais en pêche, au même androit, le 4 décembre 2009, ne voulant pas l'effaroucher, nous restons encore plus loin. Elle pechera un moment, puis remontera tranquillement sur la berge, quelques instants de repos et elle prendra son envol.)