Passériformes Corvidés
La Corneille noire. [Corvus corone. - Passériformes Corvidés-] (Carrion Crow)
10 novembre 2013
Une corneille et une poubelle... quoi de plus banal!
Voyons, voyons...Ha! Peut-être que ceci? Non, ce n'est pas ce qu'elle veut, voyons encore...
Après quelques tentatives, elle sort enfin un sac blanc, secoue.
Bof! Beaucoup de boulot pour pas grand chose...
Allons je crois que je peux tout lâcher maintenant...
Comparez les photos. Et particulièrement la hauteur du sac poubelle vert dans cette dernière photo à droite avec les précédentes! Il est bien redescendu non? Il est plus long.
Hasard? Cause à effet?
Je n'ai pas les photos du tout début, mais j'avais
remarqué de loin
cette corneille qui venait de se poser et qui inspectait cette
poubelle. Et j'ai vu peu à peu le sac remonter de plus en
plus,
à chacune de ses plongées!
La corneille a-t-elle compris qu'elle pouvait ainsi lever peu à peu le sac? Peut-être bien, à chaque recherche le sac est monté un peu plus.
Pour la corneille il est trop dangereux de descendre au fond d'une poubelle, surtout grillagée, pour obtenir l'objet de ses désirs. Mais si on ne va pas à l'objet on peut peut-être l'amener plus près non? En tirant peu à peu le sac poubelle et en le gardant sous la patte par exemple, comme on le voit ici à gauche.
N'ayant rien trouvé, je l'ai vu d'un seul coup lâcher le sac qui est retombé normalement... et la corneille, après un dernier cri, est partie.
Pour inspecter le buffet tout à loisir, il
suffisait d'une patte... et d'y penser.
17 septembre 2013 mai juin merle coreille moineau
Il fait beau, il fait chaud ce jour de début septembre.
Au jardin alpin, un merle arrive, il se pose et s'installe sur cette pente sèche écrasée de soleil.
Aussitôt, il secoue les plumes dans tous les sens, il fait bouffer chaque petite plume, il s'étale bien...
... encore plus étalé, les ailes, la queue aussi en éventail, et le bec ouvert il s'abandonne.
Voila, je ne bouge plus!
Chut! Je bronze...
Ou alors, j'entretiens mon plumage?
Cette façon de s'accommoder
peut correspondre à ce que l'on appelle un "bain de fourmis" et
sous le merle il peut y avoir un nid de fourmis.
Ce comportement est connu chez certaines espèces d'oiseaux, particulièrement merles, pies, geais, corneilles. Une autre technique, autre que celle de s'asseoir sur une fourmilière, consiste pour l'oiseau, à prendre les fourmis avec son bec et à les promener sur son plumage... avant de les avaler!
On a suggéré que ces oiseaux essayent ainsi de se débarrasser de leurs parasites qui sont délogés par l'acide formique projeté par les fourmis. On nomme ce procédé "anting" ou "formicage". D'autres études montrent que les parasites n'ont pas l'air d'être vraiment dérangés par l'acide formique des fourmis.
Aux alentours on voyait des fourmis, mais il aurait fallu
s'approcher, ce qui était impossible, pour vérifier s'il
y avait bien une fourmilière à cet endroit.
Peut-être tout simplement ce merle
appréciait la chaleur et le soleil.
(ParisJardinPlantes020913septembre)
Même manège en mai chez cette corneille, dans le petit jardin de mon immeuble (donc aussi trop loin pour y distinguer une fourmi!). Elle aussi s'est secouée puis a étalé les ailes et est restée ainsi sans bouger une plume un long moment.
Comme le merle elle semblait vraiment apprécier et être parfaitement confortable.
Pour compléter le soin des plumes il est classique de voir le moineau prendre ces
délicieux bains de poussière.
30
juin 2013
juin
Soleil, chaleur, enfin.
Une corneille semble apprécier, elle reste sans bouger, ailes grandes ouvertes, sur le toit du bâtiment à se chauffer en plein soleil.
Ce n'est pas la première fois que j'observe ce manège.
16 décembre 2010
Peinture prévue
au printemps prochain...
La Corneille noire.
[Corvus corone. -
Passériformes
Corvidés-]
On peut rencontrer souvent ces Corneilles aux plumes blanches et
noires, il ne s'agit pas d'albinisme mais il est possible que la cause
en soit plutôt alimentaire (voir article de F.
Malher, ici).
Antipathique la Corneille noire?
Que non! J'aime bien les observer, toujours curieuses,
toujours à l'affût, intelligentes. La Corneille
est une opportuniste,
prête à utiliser toutes ses capacités
pour subsister et réussir à s'adapter
près de l'homme. Elle est toujours
amusante à observer, buvant à un robinet,
s'attaquant à résoudre le problème
d'ouverture d'une poubelle, laissant tomber de haut une coque de noix
pour l'ouvrir...
Je l'aime un peu moins lorsqu'elle pille les nids et enlève
les poussins, mais elle sait aussi pêcher, chasser les
insectes, arriver pour la
récolte des fruits juste à point et qui ne l'a
déjà vue faire son
marché dans nos poubelles (sympa la transparence de ces
dernières, on voit le repas, on peut choisir!)
même les plus protégées?
Voila, suffit de tirer le lien... facile!
Elle a souvent des mots avec la pie, son éternelle meilleure
ennemie.
Ces deux là ne se supportent pas. Pourtant, amusant de les
voir s'allier toutes deux pour poursuivre le rapace, dans ces cas
là, on
oublie un instant ses inimitiés.
On la rencontre partout mais elle garde souvent une certaine méfiance et ne se laisse malgré tout, pas toujours approcher de trop près.
Elles peuvent se réunir en dortoir de plusieurs milliers, 3000 à Vincennes, l'an passé.
D'accord son cri n'est pas particulièrement mélodieux mais écoutez-la, il est très varié. Un intrus arrive sur son territoire? Vous l'entendrez et la verrez utiliser toute sa ruse pour le dissuader d'avancer.
Son attitude est caractéristique lorsqu'elle crie, dos voûté, cou tendu. On baisse la tête, on crie, on lève la tête.