Falconiformes Falconidés
Le Faucon crécerelle. [Falco tinnunculus -Falconiformes Falconidés -] (Common Kestrel)
Terrasse: Autres passages le 15
février 2011, pas de photo et de nouveau le 18
février 2011. Passage le 17 novembre 2012. Septembre 2014.
Octobre 2015.
1er décembre 2010
Retour du faucon crécerelle, bien plus tôt cette
année.
Il vient depuis trois ans en hiver. Mais d'habitude c'est en janvier que nous le voyons arriver.
Je l'ai vu deux fois très
fugitivement. Sur le
rebord, juste le temps pour une photo. Bien sûr il doit
être attiré par nos plumes aux
mangeoires mais je
l'ai vu près de l'abreuvoir et ce n'est pas la
première
fois. Les mésanges présentes ne semblent pas
concernées par sa présence et restent, quand
même
prudemment, dans l'arbre au-dessus. Les moineaux eux, se cachent.
Cette tête gris bleuté est celle du mâle.
27 janvier 2010
(22 janvier)
Presque jour pour jour l'année dernière, dame
Faucon crécerelle hantait le balcon.
Cette fois, ce jour là, c'est Monsieur qui a trouvé l'abreuvoir bien pratique. Il va rester perché ainsi plusieurs minutes.
Le dessus de sa tête, sa nuque et ses
côtés sont gris bleu alors que la femelle a la
tête brune rayée.
Je ne l'ai pas vu arriver et je ne sais depuis combien de temps il était là à observer quand je l'ai vu.
Très peu de lumière ce jour là, encore un jour gris et les photos s'en ressentent. Et je déplore (oh! combien) l'idée qui m'a fait déposer un si joli pot vert juste pour le fond! Je n'ai pas osé changer de position.
Belles moustaches sombres, plus accusées que celle de la
femelle.
Fines rayures sombres sur le bleu de la tête. Dessus
des
ailes brique sombre.
Ongles noirs.
Queue gris bleutée, sans les ondulations noires que porte la
femelle, avec une seule barre noire et large à
l'extrémité.
Taches noires sur les ailes.
Il est resté longtemps, puis s'est paresseusement
envolé vers la vitre, j'ai vu un moineau
s'échapper de dessous un
pot. Puis
toujours aussi lentement il a sauté sur le bord du balcon,
inspecté les
alentours puis est parti.
Pendant tout ce temps j'ai entendu les mésanges se promener au-dessus. J'ai déjà observé ce fait, elles ne semblent pas concernées.
Les moineaux eux, par contre, sont très prudents et s'étaient tous bien cachés, plus un bruit. Il a fallu plus d'un bon quart d'heure pour qu'ils commencent à sortir timidement de leurs cachettes sous les pots dans les recoins les plus inaccessibles.30 janvier 2009
La crécerelle est revenue à deux reprises le
même jour. Bien sûr tous les oiseaux se sont
aussitôt bien cachés comme d'habitude. Mais elle
semble seulement venir s'installer là en observation et non
pas en chasse.
Elle arrive et se pose doucement, regardant à droite et à gauche.
Elle est restée calmement sur le rebord deux longues
minutes.
Attention, çà pique!
Manifestement les dangereuses épines ne sont pas une gêne pour ses serres jaunes.
Perchée sur l'opuntia, elle montre sa poitrine
tachetée.
La photo n'est pas bien bonne, mais c'est la seule vue de face.
C'est une femelle. Je ne saurais dire s'il s'agit de la
même bien sûr.
Je me demande si elle reste dans le secteur? Les faucons
crécerelles sont des solitaires en dehors des
périodes de
nidifications.
Les nidifications ont lieu en avril et les envols en juin. Si
elle
s'établit non loin nous aurons peut-être
l'occasion de la
(ou les) revoir. (Enfin, je souhaite quand même rester un
simple
poste d'observation...)
2 janvier 2009
Il s'est posé silencieusement sur une jardinière.
En même temps tous les moineaux ont plongé sous le
couvert des plantes.
Il est à moitié caché derrière le tronc du bouleau, mais lorsque je l'ai vu, pas le moment de bouger pour avoir une meilleure vue!
Le voila, le visiteur, que je vois trois quatre
fois dans l'année, sans jamais avoir pu le prendre en photo.
Début décembre je l'avais brièvement
vu se poser un instant et s'envoler immédiatement.
Le faucon crécerelle. [Falco tinnunculus -Falconiformes falconidés -].
Châtain clair, sa tête est rayée de brun foncé. Ses ailes couleur briques claires sont tachées de brun.
C'est Madame Enfin, je pense. Petite interrogation, car le jeune immature (peu probable à cette époque de l'année) ressemble énormément à la femelle. On distingue quelques plumes grises sur la tête de celui-ci.
Je n'ai pas pu voir la large barre noire caractéristique de la queue ni le dessin de la poitrine.
Monsieur a toute la tête sombre, d'une teinte gris- bleu.
Il m'a autorisé deux photos sur sa jardinière
puis nonchalamment il a changé de place pour se poser sur le
rebord du balcon, d'où il pouvait mieux voir.
Pas moi! Pas plus facile pour la photo.
C'est la première fois que j'en vois un de si
près si longtemps et c'est surprenant comme il est petit. A
le voir
évoluer, je le pensais plus grand. Mais il est
plus petit que les pigeons ramiers qui se posent souvent à
ce
même endroit. Il est de la taille d'un pigeon bizet.
La femelle, plus grosse que le mâle, pèse
de 220 à 300 g contre 450 à 500 pour le ramier.
Sa taille est de 32-35 cm contre 40 pour le ramier.
J'aurais bien voulu le voir en entier, mais les arbres l'ont
caché tout le temps. Et même
s'il semblait très à son aise et très
calme, je n'ai pas osé me déplacer ni
encore moins ouvrir la fenêtre.
Il est resté là, calme, tournant la
tête, inspectant les alentours.
Pattes jaunes, œil cerclé de jaune clair comme la
cire de
son bec
gris.
Puis lentement il a déployé ses ailes et il s'est
envolé vers le bas de l'immeuble, en glissade.
Il sera resté une minute en tout sur le balcon.
Silence complet des oiseaux en sa présence, les moineaux sont restés bien cachés. Je pensais d'ailleurs qu'ils n'étaient plus là, mais après le départ de la crécerelle (on dit "un" faucon crécerelle" mais "une" crécerelle!), ils sont sortis les uns après les autres de dessous les arbres et du sapin. Manifestement leur défense est de se cacher là où le faucon ne peut voler, ni pénétrer, parmi les branches les plus emmêlées et touffues. Bien évidemment ce sont eux qui l'attirent ainsi à visiter le balcon, car, même s'il se nourrit aussi de souris et mulots, les moineaux sont souvent à son menu dans Paris.
Mais curieusement les mésanges bleues
présentes (c'est grâce à elles que
l'appareil photo était à portée de
main et surtout déjà presque au bon
réglage) sont restées tout en haut du peuplier,
regardant.
Il est bien représenté à Paris
où il niche (une quarantaine de couples), entre autres,
au Château de Vincennes, à Notre-Dame et
à la Salpêtrière.
Ph. 231208