Lycénides
Le Brun du pélargonium. [Cacyreus marshalli -Lycaenidae Polyommatina- ]
24 octobre 2012 octobre
2 septembre 2011
Quand une belle brune rencontre un
beau brun...
Où? Sur un pélargonium bien
sûr et un rose, leur couleur
préférée!
Ce jeune bouton floral où ils sont installés,
sera
l'endroit idéal pour la ponte. Les larves
éclosent sur le bouton, les chenilles y rentrent alors et se
nourrissent de l'intérieur, vidant peu à peu la
hampe
florale. En toute discrétion, rien de très
visible au dehors, du moins au début. Dans une
trentaine
de jours une nouvelle génération de papillons
adultes
sera prête mais les
pélargoniums eux seront bien
dépouillés, privés qu'ils seront de
leur substance...
Ailes complètement ouvertes, position qu'il prend rarement, il se contente, généralement, d'entre ouvrir seulement les ailes.
(Paris310811)
21 octobre 2009
La terreur du pélargonium.
Ce joli petit papillon (2-2,5cm) est en réalité
un
envahisseur de jardinière!
C'est un ravageur, qui s'attaque exclusivement aux pélargoniums (géraniums) de culture. Pas aux géraniums indigènes (du moins... pour l'instant, heureusement!).
C'est le Brun du pélargonium [Cacyreus marshalli -Lycaenidae Polyommatina- ]
Son pays d'origine est l'Afrique du Sud, un accident l'a déposé aux Baléares, vers les années 1988.
Depuis, il a fait son chemin, chemin urbain car il n'aime que
le
géranium cultivé. Il est monté peu
à peu vers le nord et est
présent un peu partout mais il est
particulièrement
abondant au sud. Il est considéré comme un
nuisible.
Il pond sur les feuilles et dans les tiges et les boutons
floraux des
pélargoniums. Sa chenille dévore de
préférence boutons et tige mais de
l'intérieur, progressant et creusant le
végétal et
détruisant irrémédiablement la
plante entière.
Dessus uniformément brun
frangé de blanc.
"Queue" postérieure avec un petit ocelle noir
entouré de blanc.
On peut le rencontrer de mars à novembre.
Sa chenille est d'abord verte et acquiert des lignes roses avec le temps.
Il ne pond pas dans le géranium indigène, ses chenilles n'arrivent pas à se nourrir de sa végétation.
Il n'a pas de prédateurs ici et donc il s'en donne
à
cœur joie sur nos géraniums. Et même
nous le
rentrons bien au chaud l'hiver... Il est très
difficile
à éradiquer.
J'ai trouvé ce parisien installé sur des dahlias.
(Paris 191009)