Février -2- 2012   

18 février

Couvert, 8°


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Lui en bas sur la photo. Elle en haut, vient d'entrer.











19 février

Soleil magnifique, 5°-8°

8h, déjà là à deux. PN

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Ils sont souvent tous les deux et les entrées à deux sont beaucoup plus fréquentes, tout en étant toujours exclusivement dans le grand nichoir.




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C'est d'abord lui qui entre et appelle, elle entre à son tour, et devinez la suite, bien sûr, il sort!


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La dame reste à sa fenêtre longtemps, regardant à droite et à gauche.
Ou elle reste tranquillement "assise" dans le nichoir écoutant, attendant, rêvant...

De temps en temps elle picore le bois de la porte enlevant quelques morceaux.




Vers 11h, il est entré, puis elle la suivit. Bien sûr il a quitté rapidement le nichoir.
Madame est dans le nichoir, vaquant à ses occupations habituelles, Monsieur, lui, essaye de se débarrasser des moineaux et leur montre comme il peut être gros, si gros.

Je vois la Dame attendre tranquillement puis une mésange s'accroche à la porte. Monsieur peut-être? Tiens! Il est toujours au même endroit en train de tenter de convaincre les moineaux en se faisant le plus gros possible. Moineaux qui sont parfaitement indifférents à la démonstration d'ailleurs!  Alors? Si je compte bien...


Dans le nichoir, elle n'est pas contente du tout, elle s'aplatit, ouvre le bec. A la porte toujours une autre mésange accrochée.

Ce ne peut être qu'une troisième!


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.La troisième mésange accrochée à l'entrée, regarde, hésite, ouvre les ailes, à l'intérieur une furie se précipite à l'entrée, redescend, ouvre grand les ailes, proteste, un instant elle se retourne et l'intruse en profite pour entrer. 

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Le combat est bref, impossible même de voir comment il a lieu.

Allez ouste! C'est MON nichoir! 

L'intruse s'enfuit.
Monsieur pendant ce temps, est toujours avec ses moineaux. Merci pour l'aide!



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La bagarre, çà va vite, trop vite.

L'"autre" n'insiste pas. Elle sort vite et part. Si vite que je n'ai pu voir où.
Pas de mal, ni d'un côté ni de l'autre.







La scène, vue de l'extérieur.


.L'intruse. 

Elle est bien belle aussi, impossible de la différencier d'ailleurs des "nôtres".

Et ce ne doit pas être la première fois qu'elle vient. C'est probablement elle qui a du déjà déclenché ces grosses colères déjà vues.  Voir les photos du 16 février.

Je suppose que c'est aussi une femelle.


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La voici juste avant d'entrer, elle va profiter de ce que l'autre tourne un instant le dos et elle entre.







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On sort une tête.
Elle est partie? Elle aura compris j'espère!

Vu l'état de mes plumes je ne suis pas encore bien calmée!



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Le calme est revenu. Echanges. Je rentre, tu sors...

Elle reste de nouveau tranquillement dans le nichoir qui est plein de soleil.

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Ces évènements ont eu lieu au grand nichoir mais l'autre aussi est visité.





20 février


Soleil, froid, 2°-7°


.Routine...

Visites aux nichoirs jusque tard dans l'après-midi pour le petit nichoir où une mésange a passé presque tout l'après-midi à rêvasser.



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21 février


Soleil, froid le matin, 1°-10°, puis printanier.

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Petit montage pour... petit démontage!

VIDEO  (198ko) 

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L'aigle du balcon...

Cette attitude a l'air d'être à la fois dissuasion et séduction.

Lorsque je le vois ainsi, souvent sa belle n'est pas loin. En effet, elle ne tarde jamais à venir se poser pas loin, et lui entre alors dans le nichoir, presque toujours suivi par elle pour l'échange de place habituel. 

Mais si un intrus (ou une intruse, tout dépend où on se place) passe par là, elle comme lui vont se gonfler aussi ainsi. T'as vu ma taille?




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Parfois ils tournent autour de la branche où ils sont posés, ailes grandes ouvertes, restant pendus par les pattes, qu'ils mettent de préférence en avant, en position défensive, le tout très lentement.

















.Premier Vulcain, celui-ci est tellement rayé qu'il va ressembler à une carte géographique!







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Les abeilles aussi sont dehors, mais en ce moment il ne faut pas être difficile, peu de fleurs sont disponibles. Il faut butiner couchée.





22 février

Soleil, 3°-11°



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Un fort beau mâle charbo vient régulièrement chanter posé sur le bouleau.









Aucune entrée PN, entrées GN jusqu'à 15h30, entrées à deux.









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Tout là-haut dans les grands arbres, un petit point beige, surmonté de longs brins effilochés comme un tapis qui se défait.

Avec sa huppe noire et blanche dressée, pas d'erreur possible pour reconnaître la Mésange huppée.

Elle a quitté un instant ses conifères préférés, juste à côté,  où elle est encore plus difficile à voir, car elle se tient tout en haut, souvent bien cachée. Il lui faut absolument ses conifères où elle recherche sa nourriture, insectes et graines.





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La Mésange huppée.

[Lophophanes cristatus. -Passériformes Paridés -]
(Crested Tit)

Pauvres photos mais elle était loin et haut. Elle s'est malheureusement envolée vite vers le sommet de ses grands pins où il est très difficile de la prendre parmi les bouquets d'aiguilles. Peut-être voudra-t-elle bien descendre un peu une prochaine fois.

(11-12cm, la taille d'une mésange bleue)


(ParisParcFloral-février2012)


23 février

Couvert, pluvieux, 8°, 11°

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Pas d'entrée dans le PN. En ce moment seul le GN est fréquenté.


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Lui et Elle.



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Pas de différences de couleurs d'habit entre les deux, ils sont identiques. Mais en les observant, on arrive plus facilement à les reconnaître.

Elle est un peu plus petite que lui, il faut les voir côte à côte pour s'en rendre compte. Lui, même au repos, a presque toujours les plumes bleues de la calotte légèrement relevées comme les petites plumes bleutées au-dessus de l'œil qui lui font un sourcil froncé. Elle, a le dessus de la tête  "plus plat", bien coiffé.





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Dans les pins, elles sont nombreuses les petites Mésanges nonnettes avec leur goutte noire sous le menton mais elles ne tiennent pas en place.







24 février

Couvert, puis soleil, 8°, 11°


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.Passage à deux toujours aussi brefs.

Seul le grand nichoir est visité depuis quelques jours.

Tous les matins, une des mésanges arrive vers 8h, lui je pense, fait un tour, entre dans le grand nichoir et s'en va pour revenir une heure plus tard et commencer sa ronde d'entrées sorties du nichoir, je m'en vais, je reviens, je re rentre, je sors, je m'envole de nouveau au loin, me revoila etc. jusqu'à 14 15h. Il est rejoint de temps en temps par une deuxième mésange, la copine, qu'il invite au nichoir.  Et s'il n'est pas là, il suffit de sortir pour le voir arriver, protestant véhémentement, qui ose venir sur son terrain? Il ne va donc pas bien loin quand il quitte la terrasse. Curieusement lorsque le couple de charbo arrive, il n'est pas loin non plus, il arrive pour leur expliquer, qu'ici, c'est chez lui!












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Coccinelles, le réveil.

Elles commencent tout juste à sortir de leur couette.





















25 février

Nuages 10-12°

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J'entre, je sors, j'entre, je sors, j'entre....

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.Retour petit nichoir!

Tiens! Ce coin là en bas, me rapelle quelque chose...



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Tiens donc, on dirait bien un "ventilateur" comme j'appelle ces premiers mouvements d'ailes grandes ouvertes et battantes qui tassent... rien et qui semblent mesurer la taille du nichoir.  Curieux.

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Et une petite colère.




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meliscaeva.

Durant l'hiver ce petit syrphe continuait à se promener sur les feuilles. Il était là en janvier et encore là juste après les grands froids de février. 

C'est Meliscaeva auricollis.

Syrphe. [Meliscaeva auricollis. - Diptera Syrphidae - ]

Un mâle ici.

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Ses larves sont prédatrices de pucerons. 

L'adulte hiverne et sort aux premiers rayons de soleil. Ce jour là il fait 4-5°.




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Ici une femelle, début janvier sur mahonia.


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(7-10mm)


(ParisJanvier-20février2012)



26 février


Un brin de soleil, 8°-11°

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Le froid n'a pas été tendre avec les plantes en pots. pas mal de disparus.
Mais les crocus commencent à s'ouvrir.





.Dans le grand nichoir on rentre à deux, dans le petit, on mesure.

J'ai parfois l'impression qu'il ne s'agit pas de la même mésange!


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Pas besoin de préciser que c'est elle. Elle qui vient sans son compagnon tester les nichoirs tour à tour.

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Et ce matin, le petit nichoir a eu beaucoup de succès.


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(Petit montage photos.)

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Ah! Tout de même. Pour les mesures le grand nichoir aussi.








    Les Syrphes en hiver.

Syrphe à ceinture.
Le petit syrphe d'hier a été accompagné ces mêmes mois d'hiver, du tout joli Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus). Le "Syrphe marmelade" en anglais (Marmalade Hoverfly).

Ce petit Syrphe est, avec ses fines bandes alternées, visible un peu partout. Ses larves, voraces, s'attaquent aux pucerons issus de plusieurs espèces,  tandis que les adultes, qui se nourrissent de nectar, interviennent dans la pollinisation.

Alors, faites lui une petite place, il est inoffensif, c'est une "mouche". Gardez-le précieusement,  un petit détail, il semble qu'il adore les fleurs... jaunes! Mais je l'ai vu aussi se délecter de belles bleues.

Ici, sur les fleurs hivernales de l'hamamélis.








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Ce petit syrphe migre à l'automne vers le sud, avec sa dizaine de millimètres c'est un migrateur au long cours, il peut parcourir plusieurs centaines de kilomètres et remonte au printemps ou au début de l'été quittant les régions devenues trop sèches et donc sans pucerons1. Mais certains individus2 restent hiverner sur place et sortent alors, en plein hiver, avec un rayon de soleil. On peut donc le rencontrer tout le long de l'année. 



Le Syrphe à ceinture. [Episyrphus balteatus -Diptera Syrphidae]



1 Il s'agit des générations suivantes qui arrivent du sud. Le temps de vie d'un Syrphe à ceinture est d'environ une cinquantaine de jours, seules les femelles devant passer l'hiver peuvent vivre le double et résistent mieux aux froids de l'hiver. La larve met seulement deux, trois semaines à se développer. Ainsi, il peut y avoir cinq ou six générations par saison, voire plus, si les conditions sont bonnes. 

2 J'ai lu que ce sont les femelles fécondées qui hivernent, elles peuvent supporter le froid, à l'abri, s'il n'est pas trop prolongé. Ce qui veut dire que tôt au printemps c'est plutôt leur descendance directe que l'on peut voir. Puis, plus la saison avance, et plus on rencontrera aussi des migrants provenant de régions plus au sud. Cette remarque s'entend pour ici. Dans les pays plus au nord, plus froids, il peut ne pas y avoir d'hivernage possible et ces syrphes sont donc alors tous des migrants.
Pour être complet, ce syrphe hiverne aussi dans sa forme avant l'adulte volant (pré-imaginale).

(ParisJanvier-20février2012)

Note: Le syrphe précédent était un mâle mais à son sujet, je n'ai pas pu trouver plus d'informations quant à sa vie en hiver.







27 février


Gris, puis soleil, 8°-12°

Beaucoup de PN. Encore là à 18h.

.Dans ce coin, il y a un petit quelques chose que j'aimerai bien enlever...


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28 février

Du gris toute la journée, douceur, 12°


.Activité habituelle aux nichoirs, lui vient chanter et visiter les deux nichoirs

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Et elle passe de longs moments tranquilles dans le nichoir ou à la porte.
Lui passe maintenant beaucoup plus tard. A 18h, il vient encore passer le bec dans l'un ou l'autre des nichoirs, agacé par le mâle charbo qui lui a pris sa place de chant et chante tant qu'il peut. Le temps de le chasser et il s'installe au plus haut pour son tour de chant du soir.
Un merle vient chanter à son tour. Petit air de printemps.









29 février

Gris, doux, 11°-15°

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Bon, je sais c'est un peu répétitif, mais eux ils ne s'en lassent pas, en fait moi non plus! Echange, toujours aussi rapide dans le grand nichoir.



Voir VIDEO   (1351ko,1mn05s)


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Vite suivi de ceci dans l'autre.



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Décidément les coins intriguent.




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Abreuvoir ou bain? Bof! Les deux ma foi.












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