Juillet 2013
1er juillet Nuageux,
18° 23°
2 juillet
Voilé, lourd, 18-20°-26°
Sortie de bain.
Mais il n'y a pas quelque chose qui cloche?
Mais non! Quand on veut se gratter la tête, on passe
entre les ailes, logique non?
Mésange charbonnière.
Un petit bleu...
Brillant
au soleil un petit coléoptère bleu n'est pas
passé inaperçu.
Ils sont souvent appelés "richard" à
cause de leur
magnifique coloris et de leur brillance métallique. C'est un
Bupreste. Il porte bien son nom anglais de "bestiole" joyaux.
Le Bupreste bleu ou
Agrile bleu.
[Agrilus cyanescens
-Coleoptera Buprestidae -]
(Jewel Beetles ou Metallic wood-boring beetles)
(Je pense qu'il s'agit de A.
cyanescens, avec ses élytres creuses au niveau
des épaules.)
7mm
Ils sont si beaux que leurs élytres furent
utilisés en décoration ou pour la
réalisation de bijoux.
La famille est nombreuse (5000 espèces) et
l'appétit est
varié, les larves sont xylophages (amateur de bois),
phytophages
(amateur de verdure) ou saprophytophages
(matériaux en
décomposition).
Les larves d'Agrilus, elles, aiment le bois frais ou mort
récemment.
Les adultes aiment les fleurs.
(HopPB250613-juin)
3 juillet
Petites pluies, 18° 20° 17°
Au fait, qu'est devenue ma coccinelle du basilic, la larve
dodue du 22
juin,
devenue nymphe (25)?
Voici la suite...
La nymphe est restée inchangée sur sa feuille
pendant une semaine et puis...
Et puis hier, le 2 juillet, une jeune coccinelle est née et s'est extraite de son habit de nymphe sous lequel elle s'est transformée en insecte adulte.
Elle est encore immaculée, toute orange
pâle. On devine
déjà sous les élytres, la forme plus
sombre qu'elle prendra dans quelques temps.
La cuticule s'est fendue et l'insecte nouveau a
émergé (c'est la mue imaginale ou mue adulte).
Elle restera un bon moment encore sur son exuvie nymphale puis la voila
qui
fait demi-tour. Au passage, elle laisse admirer ses bourrelets de
coccinelle asiatique.
On distingue encore l'exuvie larvaire, les picots gris et
blancs en bas, là où la larve s'est
fixée par des fils de soies à la feuille.
Elle tourne sous la feuille laissant accrochés les restes du
costume qui a abrité sa nymphose, cette extraordinaire
transformation, et les longs filaments respiratoires.
Après une petite recherche je l'ai retrouvée
aujourd'hui.
Elle a considérablement changé de couleur, et est devenu noire et orange foncé. On retrouve les ombres sombres qui transparaissaient sous l'orange doux des photos du dessus, devenues bien noires.
C'est une coccinelle asiatique, une Harmonia axyridis, forme spectabilis.
C'est une espèce
introduite, invasive que l'on a pris l'habitude de rencontrer
partout maintenant.
Voila l'histoire de ma petite coccinelle du basilic. On
voit ici son exuvie à gauche et la nouvelle coccinelle
à droite sur le pied de basilic.
La coccinelle peut vivre un an. Pour les coccinelles, il y a deux générations, au printemps les coccinelles ayant passé l'hiver, pondent, puis il y a une autre génération en été.
Celle-ci provient peut-être de la ponte de l'été. Elle pourra alors pondre à son tour cet été et ses rejetons passeront l'hiver cachés, dans les recoins des fenêtres par exemple, pour ressortir au printemps prochain.
Alors, prête pour continuer le cycle et la chasse
aux pucerons?
Ce soir elle est partie vivre sa vie de coccinelle, je ne l'ai pas
retrouvée.
4
juillet Nuages, 15° 21°
5 juillet Nuageux, 17° beau, 25°
6
juillet Soleil, 17° 25°
28°
7 juillet Soleil, 19° 29°
8
juillet Soleil, 18° 30°
27°
9 juillet
Soleil, 19° 29.5°
Une beauté aux
yeux verts. Première rencontre!
Magnifique surprise, une rousse aux splendides yeux verts calmement
posée.
C'est,
L'Aeschne
isocèle. [Aeshna
isoceles -Anisoptera Aeshnidae -]
(Green-eyed Hawker)
Hormis ses superbes couleurs, elle est aisément
reconnaissable au triangle jaune sur le second segment et à
sa tache safran à l'aile postérieure. La marque
jaune de l'abdomen a la forme d'un triangle isocèle,
d'où son nom.
Elle aime les roselières et les pièces d'eau
riches en végétation.
Comme toutes les Aeshnes, les mâles patrouillent leur territoire mais ils aiment aussi rester posés bien au soleil, comme celui-ci. Que des mâles sur toutes les photos.
(62-66 mm)
Une petite dernière sur ces yeux
d'émeraude.
Et le voici dans son milieu, bassin très
végétalisé, de
nymphéas, joncs.
(Paris050713-juillet)
10 juillet
Soleil, 17° 26°
Juillet: Gypsophile, pourpiers, pavot d'Islande (papaver
nudicaule), rudbeckia fulgida deami, pourpiers, laurier rose.
La belle rousse, suite avec Madame...
Même endroit, quelques jours plus tard, nouvelle rencontre
avec la belle aux yeux verts.
Il s'agit cette fois de la femelle en pleine ponte.
Elle est très semblable au mâle,
même rousseur, grands yeux verts et triangle jaune.
Elle pond seule, dans les débris, les tiges de
végétaux. Elle est restée quelques
instants
à pondre à chaque endroit, 10 à 20
secondes, au
troisième envol je l'ai perdue de vue dans la
végétation.
Dans 1 à 2 ans les nouvelles Aeschnes
isocèles émergeront.
(Paris090713-juillet)
11
juillet Soleil, 13° 18°
22°
12 juillet
Soleil, 13° 24°
Un Sympétrum que je n'avais plus
rencontré depuis 2009. Ce sont des libellules du sud qui
remontent vers le nord seulement certaines années.
Le
Sympétrum à nervures rouges ou de
Fonscolombe.
[Sympetrum fonscolombii.
-Libellulidae -]
Un mâle.
(Paris090713-juillet)
13 juillet
Brumes, 14° soleil, 23°
Juillet: Tomates, lavatères arbustives, fenouil, rosier
buisson, mimosa des 4 saisons, lobélia.
Un Verdier d'Europe lance sa trille au coucher du soleil.
Bien sûr, perché sur son antenne
préférée.
14 juillet
Soleil, 17° 28°
Dans une prairie, brulante de soleil, ces papillons voletaient entre
les graminées presque sans jamais se poser.
Ce sont des Nymphalides, des Demi-deuils ou Echiquiers.
Le Demi-deuil ou Échiquier ou Échiquier commun ou Arge galathée.
[Melanargia galathea
- Lepidoptera Nymphalidae Satyrinae -]
(Marbled White)
Ce sont des mâles qui recherchent les femelles parmi les
graminées,
mais aucun d'entre eux n'a eu l'air de trouver sa promise,
résultat,
aucun arrêt dans leur vol.
Enfin l'un d'eux s'est posé sur une fleur de
trèfle le temps de
quelques pauvres photos. Aussitôt
dérangé par un autre, ils se sont
envolés immédiatement, probablement d'ailleurs
deux mâles.
Il est là, au milieu....
Le papillon est blanc et noir, de loin, en vol, il semble blanc
grisâtre mais un peu plus près, on remarque vite
ses
dessins caractéristiques. Ses taches noires forment plus
ou moins un damier d'où son nom d'"Echiquier". Enfin,
à
part la couleur, moi, je trouve que l'on a du mal à voir le
fameux damier...
Les femelles sont un peu plus grandes que les mâles, et elles
ont un verso et
le bord des ailes plus ocre jaune que les mâles qui sont eux,
clairement noirs et blancs. La ponte a lieu en vol, les œufs
tombent parmi les herbes.
Celui-ci a bien voulu poser un instant mais dans un endroit presque
inaccessible.
C'est un amateur de graminées, c'est la nourriture exclusive
de sa chenille.
Bien que donné comme très commun, je n'avais pas
encore eu l'occasion de le rencontrer.
(37-52mm)
Les dessins de son verso sont très
élégants avec
des ocelles interrompus et le bord des ailes festonné. Un
bien
joli dessin.
(Paris120713-juillet)
15 juillet
Soleil, 20° 30°
Sur le point de prendre son bain.
Il vient se baigner tous les jours!
Floraison des hostas.
Ils refleurissent fidèlement tous les ans, même
si, bien souvent je les oublie un peu dans leur coin. les
pauvres
Enfin, les héliotropes veulent bien fleurir, j'avais
renoncé à en mettre n'ayant aucune
réussite avec
eux, mais cette année, ils ont aimé les
conditions.
Leur parfum est délicieux le soir sur la terrasse
se
mélangeant à celui des astilbes blanches en fin
de
floraison.
Toujours les lavatères dans leur période sucre en
poudre
Et Jackmanni qui maheureusement commence, comme tous les ans,
à
se tacher. Qu'il fasse beau ou qu'il pleuve, l'oidïum la
rattrape.
Le champ de tournesol.
Les scabieuses plaisent bien aux abeilles. Mais les fleurs
préfèrent me tourner le dos et s'orienter vers la
lumière! Il faudrait que je me décide
à inverser
la jardinière.
16
juillet Soleil, 20° 29°
17 juillet
Soleil, 21° 30°
Si, si je les adore toujours ces beaux dragons.
Comment lui résister? Il n'y a pas libellule de meilleure
composition que cet Orthétrum réticulé
(Orthetrum
cancellatum).
Regardez le... Il tourne et tourne autour de son coin de mare, puis vient se poser gentiment sur une brindille ou sur le bord surchauffé du point d'eau, presque à vos pieds.
Une autre libellule approche un peu trop et il
décolle le temps de deux ou trois longues courbes avant de
revenir juste là, à son point de
départ, exactement au même endroit.
Avec ses ptérostigmas noirs (le petit rectangle au bout des
ailes), sa longue "échelle" qui borde ses ailes et ses yeux
verts il est aisément reconnaissable. Joli bleu pour
l'abdomen de ce mâle, à
l'extrémité noire, abdomen qui sous cette cire
poudreuse bleue est en réalité jaune.
Il fut ma première rencontre avec les libellules, alors moi
je ne lui résiste pas et je reviens toujours avec le
portrait de tous ceux que je croise, c'est une sorte de jeu!
Cà en fait des Orthétrums! Grande
déception s'il n'y en a pas un autour du bassin.
(Paris150713juillet)
18
juillet Soleil, 20° 30°
19 juillet
Soleil, 20° >31° (encore plus chaud...)
Toujours splendide le bel Anax empereur (Anax
imperator).
Il faut un brin de patience pour le voir se poser ainsi.
Sinon il patrouille lentement, sûr de lui, souvent planant, l'abdomen légèrement baissé, infatigable, chassant tous les rivaux.
C'est souvent en fin d'après midi, que
l'infatigable s'accorde un instant de repos.
Un mâle bien sûr qui a déjà bien volé, ses ailes ne sont pas intactes.
A propos de se poser...
L'Anax n'était pas seul de son genre ce jour là, un Napolitain partageait son bassin et patrouillait, patrouillait sans cesse.
C'est l'Anax napolitain (Anax parthenope).
La toute première fois que
Bon, lui il ne s'est pas posé et comme c'est un voilier très rapide, impossible d'obtenir autre chose que... ceci! Mais sa bague turquoise est bien visible et caractéristique.
Revenons à l'Anax empereur ou du moins à son Impératrice!
La voici essayant de pondre mais elle a eu une
drôle d'idée en essayant de passer entre les
fentes du bois qui couvre la berge!
Ses efforts ont durés un bon moment avant qu'elle ne
s'installe d'une manière un peu plus traditionnelle... et
qui a nettement plus de chance de réussir.
(ParisPF150713juillet)
20 juillet
Soleil, 20° 32°
Il s'est posé, juste pour trois photos mais le voila en
entier l'Anax napolitain de l'autre jour.
(ParisPF190713juillet)
21 juillet
Soleil, 20° > 34°
J'aime beaucoup observer l'Abeille charpentière sur la Sauge sclarée.
A chaque atterissage elle se retrouve couverte du pollen de la fleur qu'elle transportera vers une autre fleur. Et à chaque fois, le petit filet violet, le stigmate, vient effleurer le pollen déjà récolté.
22 juillet
Soleil, chaleur, 26° le matin, 35°
à 18h. Ouf!
Dans la chaleur le Bourdon des pierres vient butiner les gypsophiles.
Isodontia mexicana
en plein travail de finition de son nid.
La petite guêpe en bouche l'entrée
à l'aide de longues herbes sèches.
Je l'ai vu arriver portant sa longue bande sèche mais je
n'ai pas réussi à la prendre en vol.
Et on tasse pour faire entrer l'herbe au maximum.
Et dans son nid il y a probablement quelque orthoptère comme
ce dernier.
Celui-ci était ainsi, inerte, curieusement
abandonné, je
n'ai pas vu sa prédatrice (dommage!), mais je pense
qu'Isodontia
est passé par là. J'ai attendu un long
moment,
peut-être était-elle à
l'intérieur mais rien
n'a bougé. A t-elle
été dérangée ou la proie
trop grosse (ce serait surprenant, elles ont l'œil!)?
Mystère, je n'ai peut-être pas eu suffisamment de
patience
non plus...
(ParisPF190713juillet)
23 juillet
Soleil, chaleur, 25°, 32°, orages, 25°
29°
Sur les gaura...
Toujours sur sa tige le joli roux. Vraiment réussi le contraste de ses yeux verts et la douceur cannelle du corps.
C'est une libellule très calme, qui reste longtemps sans bouger sur sa tige, l'idéal pour pouvoir voir de plus près sa grosse bouille aux yeux pistache.
Placides, les mâles Libellules à quatre taches (Libellula quadrimaculata) atendent patiemment, bien en vue sur leur perchoir, le passage d'une femelle.
Amusant, ils sont souvent tout proches de la belle rousse, A. isocèle et décollent parfois de concert avec elle pour quelques boucles autour de leur coin respectif. Chacun reprenant ensuite sa place, on dirait au millimètre près!
Fort calme aussi, la large Libellule déprimée (Libellula depressa).
Ce mâle reste de longs moments ainsi, lui aussi tout au bout
de sa
perche. Alors? Vous me voyez bien les filles?
Ces grandes libellules affectionnent un point
élevé, bien
dégagé.
Et la femelle en ponte.
(ParisPF-juillet)
24 juillet
Couvert, 20° soleil 29°
Mon grand pied de fenouil est en pleine fleurs et très
apprécié, bourdons, toutes petites abielles,
polistes
comme celui-ci, s'y régalent.
25
juillet Soleil, 22° 30°
26 juillet
Orages, couvert, pluies, 20° éclaircies,
> 30°
Une bien belle année à libellules.
Un éclair ensoleillé se pose délicatement sur une herbe...
Non, je n'ai pas forcé sur la saturation!
Cette petite merveille est bien orange vif. Elle est spectaculaire, une fois trouvée, on ne peut plus en détacher les yeux, un rêve.
Cette jolie demoiselle est l'Agrion nain ou Ischnure naine (Ischnura pumilio).
C'est une toute jeunette, une femelle qui vient d'émerger,
elle ne
conservera pas longtemps sa splendide couleur et deviendra plus
classiquement verte ou bleue, un peu plus âgée. La
couleur
orange lui est réservée, le mâle est
jaune
verdâtre à l'émergence avant de devenir
très
voisin de l'Agrion élégant.
Elle est ICI un peu plus âgée, de forme verte, en ponte.
Naine elle l'est avec ses 20-25mm, c'est une des plus petites des demoiselles.
J'ai vu celle-ci se poser...
...
avec un petit casse-croute entre les mandibules.
Casse-croute qu'elle a longuement grignoté, laissant tout
loisir de l'adimirer.
Elles étaient deux dans le même coin. Celle-ci est
la
deuxième.
Cette espèce est dite "pionnière" car elle colonise rapidement les bassins récents peu végétalisés.
(Paris230713juillet)
27
juillet
Orages, pluies, 19° 31°
Plein de petits bleus!
Les jolis petits Azurés des nerpruns sont là (Celastrina argiolus).
Et ils n'ont pas pitié, vous les voyez somptueusement bleus lorsqu'ils volent, ils se posent et pfff! plus rien qu'un bleu pâle, ils n'ouvrent plus les ailes. Seul l'avers est de ce bleu profond qu'il faudrait pouvoir saisir au vol, une pauvre photo ICI.
(Paris230713juillet)
28
juillet Couvert, éclaircies,
18° 27°
29 juillet
Pluies, couvert, 18° soleil, petites pluies,
26°
30 juillet
Nuageux, 17° 24°
Il s'occupe de mes tomates...
Couvert, 19° , soleil, 26° à 17h, 29° à 20h
La journée des papillons de nuit...
Retour de ce joli nocturne, rencontré en août
dernier, habillé de vert, blanc et noir, au
délicat dessin.
La Bryophile
du
lichen est venue hier soir, voir la
télévision... encore là ce matin, elle
a bien voulu se laisser admirer avant de retourner à
l'extérieur où elle est mieux chez elle.
La Bryophile du
lichen.
[Nyctobrya muralis (=Cryphia muralis)
- Lepidoptera Noctuidae -] (Marbled Green)
Celui-ci non plus n'est pas inconnu sur la terrasse, ils sont plusieurs
à s'y cacher le jour sous les feuilles. Ils se font
déranger chaque soir à l'heure de l'arrosage des
plantes.
C'est la
Voisine ou la Vieillie, dérangée ce
soir, la petite phalène s'est posée enfin en un
lieu pas trop enfoncé sous les feuilles.
La Vieillie. La Voisine.
[Idaea
seriata. -Geometridae Sterrhinae] (Small dusty wave)