Septembre 2013
1er septembre Voilé, 13° nuageux, soleil, 20°
2 septembre
Voilé, 13° soleil, 24°
Le
Myrtil. [Maniola
jurtina -Nymphalidae Satyrinae-]
(Meadow Brown)
(ParisParcFlo230813août)
3 septembre
Soleil, 16° 27°
[Aeshna mixta -Aeshnidae-]
(ParisParcFlo280813-020913août-septembre)
4 septembre
Soleil, 18° 31°
Vous souvenez vous de ma petite punaise?
Je l'ai retrouvée! Enfin, peut-être une de ses copines (je ne l'avais pas marquée!), mais elle est tombée quand j'ai enlevé mon fameux pied de tomates et nettoyé le fenouil. Une belle adulte.
C'est bien une Punaise verte, [Nezara viridula], on distingue les trois points blancs alignés sur la partie triangulaire de son dos.
Par inadvertance elle est tombée dans une flaque d'eau et
elle n'a pas aimé du tout.
Remise sur pattes, à ma surprise, elle s'est mise
à se
sécher les ailes, la voici en train de les ouvrir. Elle ne
s'envole pas mais les fait vibrer sur place. occasion
rêvée pour voir les élytres s'ouvrir et
les ailes
transparentes sortir. On voit que les élytres ne couvrent
que
la moitié des ailes laissant dehors l "jupon" que l'on voit
sur la photo du dessus.
Vrrrr! On agite ferme pour se débarrasser des gouttelettes.
Elle a ensuite réintégré le fenouil, j'espère qu'elle ne regrettera pas trop son pied de tomates.
A la prochaine rencontre...
5 septembre
Soleil, chaud, 20° 33°
Diable, diable...
Non, cette bestiole n'a pas eu un accident et l'arrière de
sa tête n'est pas déchiré comme je l'ai
d'abord pensé! Elle est très étrange
à voir.
C'est une Cicadelle, une grosse, en fait la plus grosse que l'on peut rencontrer. Celle-ci fait 13mm.
C'est,
Le Grand diable. [Ledra aurita
-Homoptera Cicadellidae Ledrinae- ]
La bizarerie correspond à deux protubérances sur
son pronotum (dessus du thorax) qui lui font deux étranges
oreilles, d'où son nom d'espèce "aurita".
L'avant de la tête, très plat, lui donne une allure d'ornithorinque! Dommage, je n'ai pu la prendre sous un autre angle car elle était posée au-dessus de l'eau.
Cela lui permet de se plaquer contre le tronc des arbres
où
grace à sa robe, et laissant ses pattes bien
alignées
avec son corps, elle devient invisible. Elle
fréquente plus particulièrement les
chênes. La seule dans son genre vivant en Europe. Elle saute
et vole. Celle-ci avait manifestement quitté la protection
de l'écorce.
Sa longueur est de 13 à 18mm, 13mm pour celle-ci.
(ParisParcFlo230713-juillet)
6 septembre
Nuageux, orages, pluies, 18° 22°
Nombreuses sont les Eristales cette année, je trouve qu'il y en a partout, alors on n'y prête pas toujours attention..
Cette Eristale est très proche de l'Eristale gluante, et je l'avais quelque peu laissée de côté la confondant de loin et rapidement, avec E. tenax.
Cette fois j'ai ressorti des tiroirs les Eristales et voila celle-ci.
C'est l'Eristale opiniâtre.
Son abdomen est plus conique que celui de E. tenax, ses ptérostigmas sont allongés et ses tarses 1 et 2 sont jaunes pâles.
Un mâle.
(12mm)
(ParisEcBreuil220813-août)
7 septembre
Nuageux, 15° 21°
Cette punaise adore les crucifères, on la voit ici
sur une
feuiile de chou et on peut constater les dégâts
qu'elle
occasionne.
[Eurydema ventralis
-Heteroptera Pentatomidae-]
(Red Cabbage Bug)
Voici la punaise à différents stades de
développement, toutes sur le même pied qui en
abritait des
dizaines.
Toute neuve!
(9mm)
Juvénile.
Les ailes ne sont pas encore développées.
(ParisParcFlo230813-août)
8
septembre Soleil, nuageux, 16° 21°
9 septembre
Nuageux, pluies, 13° 16° 13° pluies toute la journée, 17°
Je l'avais cru perdue!
Surprise, elle était là sous mes yeux, la
blanche,
cachée dans le pied d'anémones du Japon roses
mais
ses.tiges moins hautes ne se voyaient pas. Elle commence à
fleurir et éclaire joliment ce coin sombre du balcon.
10 septembre
Nuages, 13° éclarcies, 17°
Irrésistibles petits bleus...
Argus bleu ou Azuré de la Bugrane. [Polyommatus icarus ]
11 septembre
Couvert, 13° et frisquet 15°
Une drôle de bestiole qui se déplace très vite sur la feuille.
C'est une blatte ou cafard. Mais pas de panique, c'est une blatte "d'extérieur" , une blatte de jardin, et même si elle rentre parfois dans les maisons, elle préfère vivre dehors.
Elle naît au printemps, devient adulte en juin et disparaît à l'automne, bon, en laissant tout de même ses œufs d'où une nouvelle génération sortira au printemps suivant.
Les bords de son pronotum (partie juste après la tête) sont transparents. On le voit clairement sur cette photo.
Et son abdomen n'est pas complètement couvert.
On peut la rencontrer de jour, comme ici, car elle ne fuit
pas la
lumière. Elle vit dans la végétation,
les buissons et elle mange des débris
végétaux. Celle-ci a été
difficile à approcher, farouche, elle se sauve et
disparaît vite, heureusement qu'elle a eu envie d'effectuer
une petite toilette (mais si! elles sont propres!) et s'est tenue un
peu tranquille.
(7mm)
(ParisParcFlo090712-juillet)
(ParisBagat270713-juillet)
12 septembre
Couvert, 13° pluvieux, 17°
Bouquet de fin de saison...
Fin août, l'Anax empereur (Anax imperator) se pose de plus en plus souvent. Peu à peu ils vont quitter le bord de l'eau, plus d'inlassables patrouilles.
Les Orthétrum réticulés (Orthetrum cancellatum) sont devenus de plus en plus sombres et à leur tour ils disparaissent.
Début septembre, l'Aeschne bleue (Aeshna cyanea) est en pleine ponte, mais il n'est pas très esthétique ce bord de berge. Si,si, la femelle est verte, bien verte. Seul le mâle est bleu mais il ne m'a pas autorisé la photo! Comme souvent, il patrouillait trop à l'ombre.
De ci de la, On retrouve encore les yeux rouges de la Naïade au corps vert (Erythromma viridulum), d'accord, là non plus pas beaucoup de vert!. C'est la femelle qui a des tons de vert, lui est noir aux extrémités bleues.
Les Lestes verts (Lestes
viridis) (là c'est bon non?) sont nombreux et
dynamiques. Ils passent de l'accouplement à la ponte, le
mâle ne lâche pas sa femelle. Ils pondent dans
l'écorce
des arbres autour des berges.
Au printemps prochain aura lieu l'éclosion.
Septembre les voit prendre ces jolis tons cuivrés.
Dans ce coin, il y a foule!
Ces premiers jours de septembre, j'en ai compté une douzaine dans ces parages.
Pour une fois la femelle, perchée toute seule, ce n'est pas souvent qu'on peut la voir ainsi.
Avant d'aller pondre sur la berge, pas directement dans l'eau mais à quelques pas, le mâle gardant la femelle fermement accrochée et montant et descendant à un rythme effréné, un vrai désespoir de photographe. La pluie se chargera de porter les œufs jusqu'à l'eau.
(ParisParcFlo210813-030913)
13
septembre Couvert, brumeux, 14° petites
pluies, 18°
14
septembre Gris, pluies, 15 16 14°
15 septembre
Soleil, 12°, nuages, éclarcies, 18°
Squatter!
Celui-ci squattait ma salade ce printemps!
Malgré son apparence impressionnante, le
Perce-oreille ou Forficule, est bien inoffensif.
C'est un beau mâle avec ses cerques dentés. 18mm.
Ses ailes postérieures aux taches grises ovales, dépassent ses élytres, probablement le très commun Forficula auricularia.
Le
Perce-oreille. [Forficula auricularia -Dermaptera
Forficulidae -]
(Common earwig )
On peut distinguer ici ses ailes, bien
développées, pliées et
repliées sous ses élytres. Mais il semble qu'il
ne vole pas ou très rarement, avec un tel pliage. Peut-être n'a-t-il pas envie
d'avoir à replier son origami trop souvent
Il est polyphage, consomme des végétaux, des
champignons, des fruits et aussi de petits insectes mous comme les
pucerons.
Séance photo terminée il est reparti vivre sa vie de forficule... hors de ma salade.
16
septembre Pluies, couvert, 14° pluies, 16°, 12°
17 septembre
Pluies, 10° pluies, forts vents, 15°
Il fait beau, il fait chaud ce jour de début septembre.
Au jardin alpin, un merle arrive, il se pose et s'installe sur cette pente sèche écrasée de soleil.
Aussitôt, il secoue les plumes dans tous les sens, il fait bouffer chaque petite plume, il s'étale bien...
... encore plus étalé, les ailes, la queue aussi en éventail, et le bec ouvert il s'abandonne.
Voila, je ne bouge plus!
Chut! Je bronze...
Ou alors, j'entretiens mon plumage?
Cette façon de s'accommoder
peut correspondre à ce que l'on appelle un "bain de fourmis" et
sous le merle il peut y avoir un nid de fourmis.
Ce comportement est connu chez certaines espèces d'oiseaux, particulièrement merles, pies, geais, corneilles. Une autre technique, autre que celle de s'asseoir sur une fourmilière, consiste pour l'oiseau, à prendre les fourmis avec son bec et à les promener sur son plumage... avant de les avaler!
On a suggéré que ces oiseaux essayent ainsi de se débarrasser de leurs parasites qui sont délogés par l'acide formique projeté par les fourmis. On nomme ce procédé "anting" ou "formicage". D'autres études montrent que les parasites n'ont pas l'air d'être vraiment dérangés par l'acide formique des fourmis.
Aux alentours on voyait des fourmis, mais il aurait fallu
s'approcher, ce qui était impossible, pour vérifier s'il
y avait bien une fourmilière à cet endroit.
Peut-être tout simplement ce merle
appréciait la chaleur et le soleil.
(ParisJardinPlantes020913septembre)
Même manège en mai chez cette corneille, dans le petit jardin de mon immeuble (donc aussi trop loin pour y distinguer une fourmi!). Elle aussi s'est secouée puis a étalé les ailes et est restée ainsi sans bouger une plume un long moment.
Comme le merle elle semblait vraiment apprécier et être parfaitement confortable.
Pour compléter le soin des plumes il est classique de voir le moineau prendre ces
délicieux bains de poussière.
Maintenant
le fait-il pour le soin des plumes ou tout simplement parce que c'est
bon?
18 septembre
Pluies, vents, 16° 18° 15° 17° 15°
Croqueuse de rosiers...
Elle parcourait placidement le fenouil,
grignotant par ci grignotant par là.
On l'appelle "tenthrède" ou "mouche à scie" mais
ce n'est pas une mouche et sa famille n'est pas
celle des Tenthredinadae mais celle des Argidae. Les Arges ont des antennes à
trois articles, le dernier très long.
C'est un Hyménoptère Symphyte.
C'est sa larve, la fausse chenille (que l'on peut confondre avec des
chenilles de papillons mais quiont plus de cinq paires de fausses
pattes), qui est responsable des
découpes des rosiers dont elle taille les feuilles en
pièces. Les adultes se nourrissent de pollen.
La
Tenthrède du rosier. [Arge pagana -Hymenoptera
Argidae- ]
(Large Rose Sawfly)
Son ovipositeur est en forme de scie, ce qui lui vaut son nom. Elle perfore les tiges des rosiers et y insère ainsi ses œufs.
On devine tout juste le fourreau ici, situé aux derniers segments 8 et 9 de son abdomen.
Pour une fois, elle est aisément reconnaissable à son
abdomen jaune, ses ailes très fumées et son
thorax, ses pattes et sa tête bien noirs.
Elle est très commune.
(8mm)
(ParisBagattParcFlo200813-300813août))
19
septembre Couvert, 12° 17°
20
septembre Couvert, 16° éclaircies, 20°
21
septembre Soleil, 14° 22°
Soir de fin d'été.
22 septembre
Nuageux, 18° 20°
Equinoxe 22h44
Mésanges bleues, le retour... Elles avaient disparues tout l'été, elles étaient deux ce matin, en compagnie de nos deux habituées, mésanges charbonnières.
Retour au début de l'été, dans la série, drôles de p'tites bêtes...
Nous sommes mi-juin, sur la fleur, un losange gris et beige se
promène. Elle n'est pas seule, il y en a un peu partout, y
compris sur le sol.
C'est la Cigale bossue. Elle saute fort bien, vole et aime les
hêtres, les chênes. C'est un Issides, du groupe des
fulgores.
La Cigale bossue.
[Issus
coleoptratus
-Homoptera Issidae- ]
(Plantthopper)
(7mm)
Ses ailes forment une bosse, et ont du lui valoir son nom vernaculaire.
Quant à sa forme de coléoptère, elle
lui vaut son nom d'espèce.
Elles possèdent un fin réseau de nervures bien reconnaissable.
Elle vit sur les feuillus et se nourrit de leur
sève. Elle est commune et on peut la rencontrer partout.
De dessous, on voit bien son grand rostre piqueur et suceur.
Au passage on peut voir également que ses antennes sont placées sous ses yeux et non au-dessus.
Vue de face.
Elle saute très bien, vite et très haut, d'où mon invitation à prendre la pose dans une boîte en vue de sa séance photo....
(ParisPB150613-juin)
Brumeux, nuageux, 18°, soleil, 24°
Une autre rencontre printanière bien étrange, il faut un moment pour se convaincre de ce que l'on voit!
Etalé sur un tas de vieux bois ce
bizarre coléoptère se confondait avec
l'écorce, seules ses deux plaques claires avant
et arrière attiraient l'attention..
Anthribe. [Platyrhinus resinosus.
-Coleoptera Anthribidae -]
(Scarce or Cramp-ball Fungus Weevils, "le charançon des
champignons", "Cramp-ball" est un type de champignon)
Avec "sa feuille d'érable" claire sur la tête, une
bien étrange bête.
Ce coléo aime le vieux bois plein de champignons, sa larve
grandit dans un champignon dont elle se nourrit.
Antennes en massue.
Les pustules rouges sur son corps sont probablement des parasites
(acariens?).
(8-15mm)
Platyrhinus,
"nez plat" et resinosus,
de résine (je pense) mais je n'ai pas trouvé de
référence à la résine dans
ce que j'ai pu trouver de son mode de vie.
(ParisParcFlo160413-avril)
24
septembre Soleil, 15° superbe, 25°
25 septembre Voilé, 17°, éclaircies puis nuages, 25°
26
septembre Nuageux, 19° 22 23°
27
septembre Nuageux, 15° soleil, 24°
28 septembre Couvert, 17° 22° orages
29 septembre Couvert, averses, 16°