Novembre 2012   

1er novembre

Gris, pluvieux, éclaircies, averses de grêle, 9°-11°





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Il ne fait pas bien chaud le matin au lever du soleil, mieux vaut garder une patte dans la poche...











.On voit de nombreuses grosses "Bourdonnes" sur les dernières fleurs, des dahlias surtout, en ce moment.

Même par temps de pluie ils sont dans leur fleur, ce Bombus à gauche est trempé et attend un rayon de soleil pour se sécher un peu.

Le Bourdon des pierres. [Bombus lapidarius. -Hymenoptera Apidae-]

Il est entièrement noir sauf les trois derniers segments bien oranges.


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Peut-être bien, Le Bourdon terrestre [Bombus terrestris (?)] mais il est difficile de le différencier d'un autre, le Bombus lucorum.

Ils sont impressionnants par leur taille, énormes, 22-23mm, et volent peu, ce sont probablement des reines qui passeront l'hiver et fonderont une colonie au printemps.



2 novembre
Gris, pluies, 6°-11°



3 novembre

Grosses pluies, 9-10-9-11°

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Soir.












4 novembre

Pluies, grisaille, éclaircies, 6-11°

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Automne.






5 novembre

Eclraicies, bonnes pluies, 8-11°




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Un couple de petites bleues vient régulièrement avec une charbonnière et... un couple de charbonnières avec une petite bleue!
Les mêmes? Je ne sais.
La mangeoire est maintenant bien approvisionnée en tournesol et quelques cacahuètes de temps en temps, les préférées des mésanges bleues, les mésanges charbonnières préfèrent, elles, les graines de tournesol...




6 novembre

Beau soleil, 6-11°

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Dans la série, "ces p'tites bestioles"...


La petite histoire d'un féroce prédateur...  (I)




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Aux belles mandibules!


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7 novembre


Tout gris, 9-12°

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L'automne du peuplier.



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Monsieur charbo solidement posé...











Dans la série, "ces p'tites bestioles"...


La petite histoire d'un féroce prédateur...  (II)



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22 août: Surprise le lendemain elle a nettement changé de couleur et est devenu très foncée, du moins une moitié.
Je m'assure que son stock de pucerons est suffisant mais je ne la vois pas manger comme la veille. Je la trouve cachée sous les tiges et moins dynamique.

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8 novembre

Gris, 9-10°






Dans la série, "ces p'tites bestioles"...

La petite histoire d'un féroce prédateur...  (III)




.Nous gardons la boîte dans la pénombre, avec un petit cotobn humide à l'intérieur,  fermée sauf pour sa séance photo quotidienne.

Evolution du cocon entre le 24 août et le 2 septembre.


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Un dernier coup d'œil...








9 novembre

Brouillard, fraîcheur, 5°-8°

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Bijoux d'automne pour romarin.

Elles se reproduisent en fin d'été et pendant l'automne lorsque la température reste encore clémente, puis se mettent à l'abri  si l'hiver devient plus froid.

D'accord elles grignotent les feuilles du romarin, mais elles sont bien jolies.








La Chrysomèle du romarin ou Chrysomèle américaine. [Chrysolina americana - Coleoptera Chrysomelidae -]
(Rosemary beetle) 






10 novembre Gris, 8°-12°


11 novembre Nuages, éclarcies, 7°-10°


12 novembre

Brouillards, grisaille, 4°-8°


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Lui ou elle?

Une des deux mésanges bleues qui viennent à deux.




17h30 la nuit est tombée, il fait sombre mais une mésange bleue est encore là.






. Syrphes d'automne!

Un petit Syrphe ceinturé vient se régaler dans les dernières fleurs du  penstemon. Ce dernier peut fleurir jusqu'aux gelées.



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Gloups!

Il faut entrer loin pour atteindre le nectar.

Le Syrphe à ceinture.
[Episyrphus balteatus] 






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Un autre syrphe, probablement le Syrphe des groseillers, profite des fleurs de l'agératum.


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Au choix! Le bleu ou le blanc...

[Syrphus sp.]



13 novembre Brouillards, grisaille, 7°-9°

14 novembre Eclaricies, puis gris, brouillards, 6-4°-5°

15 novembre Brouillards, 5°-8°


16 novembre

Les mêmes! Brouillards épais, 3°-4°



Syrphe d'automne encore...


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Ce gros bedon est celui d'un syrphe, une femelle.


[Melanostoma mellinum - Diptera Syrphidae -] 

On est en novembre et elle va pondre comme on peut le voir. Il y a deux générations par an. Les larves qui se nourrissent de pucerons, vont hiverner pour sortir au printemps prochain.

Les adultes, en bons Syrphes, eux, sont floricoles, pâquerettes, graminées, ail,  euphorbe, pissenlit, stellaire, la carte est riche, pas mal de plantes leur conviennent.

Non, pas de petit nom pour elle. Seulement Melanostoma mellinum, Melanostoma signifie "bouche noire".



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Celle-ci, installée sur une feuille, léchait le végétal, pour récolter des grains de pollen peut-être?



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(7mm)






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Bien étalé sur sa feuille.

Ses pattes sont jaunes.






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Triangles jaunes sur l'abdomen pour la femelle. Les taches jaunes sont rectangulaires chez le mâle et son abdomen allongé et non ovale.

Balanciers bien visibles, jaune clair.



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On peut le confondre avec Melanostoma scalare.
Je pense qu'il s'agit bien ici de M. mellinum car les femelles ont la partie entre les yeux noire et brillante, tout à fait comme ici,  et non couverte de pruinosité comme chez M. scalare. Seul le bord des yeux montre cette pruine grise pour celle-ci.



(Paris231111-051012-novembre-octobre)







17 novembre Brouillards, 5-7°-11°

Première apparition de la saison d'un faucon crécerelle sur la terrasse.

18 novembre Pluies, gris, 8-10°


19 novembre

Gris, encore, gris! 9-11°


.Hé oui! Il fait gris pour la photo.

Si la petite bleue est songeuse sur fond de ciel tout gris, cela ne coupe pas le solide appétit des charbo.




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Il vient pour la pomme et il parle la bouche pleine!

Pendant qu'il déguste, il se chante à mi-voix une petite chanson, tout doucement.
















20 novembre Très nuageux, 8-10°


21 novembre

Pluies, gris, 7°-12°

.T'as vu? Qu'en penses-tu?... Attends je vais voir si c'est solide...

Surprise, longue séquence d'inspection et de grignotage de porte pour ce mâle mésange charbonnière.

Il a passé un bon moment sous l'œil de la femelle posée quelques branches plus loin, à vérifier la solidité du grand nichoir.

Peut-être est-il déjà passé avant d'ailleurs sans que je le remarque.


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Les coups de becs résonnaient fort, il a tapé tout le tour de l'entrée émettant durant tout le temps, des petits cris tout doux. Bon, il ne m'a pas indiqué ses conclusions...

L'entrée du grand nichoir est à sa taille, car l'an passé nous l'avions ouvert à la taille d'une mésange charbonnière, alors qu'auparavant le nichoir était réservé mésanges bleues, l'une avait d'ailleurs visité au printemps.

Je l'ai déjà vu (ou un autre?) à plusieurs reprises installé sur une branche au-dessus du nichoir pour chanter, des phrases les plus variées. La charbonnière dispose d'un répertoire si varié que parfois je ne la reconnais même pas.




.Le voici à gauche avec sa large cravate.

(Le joli fil qui tient la branche n'était pas prévu pour la photo!).


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Et voici la femelle avec une bande noire beaucoup plus étroite.

Lui est parti mais cette femelle est restée très longtemps posée sans rien faire, devant le nichoir.

Les mésanges bleues sont là aussi régulièrement, toujours un couple et une solitaire avec les deux charbonnières. 



22 novembre Brouillards, 5°-10°

23 novembrePluies, gris, 8°-11°
Passage d'un rouge-gorge sur la terrasse, rare et sympa.

24 novembreToujours gris! 9°-11°

25 novembreVariable, 10-12°

26 novembreTrès variable, 6-13°


27 novembre

Gris, pluvieux , 7-8°

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Il est là chaque jour fidèle au poste, "son" poste, il en chasse les autres merles. 





28 novembre

Gris et frais, 6-8°





Pour sortie du gris, retour sous le soleil de septembre, avec un petit lutin...



.Nouvelle rencontre avec cette petite guêpe fragile et si étrange, le Gasteruption.

Sa famille est proche de celle des Ichneumonidae.

Gasteruption. [Gasteruption sp. - Hymenoptera Apocrita Gasteruptiidae -]

C'est une femelle en train de se nourrir du nectar des fleurs de l'ail. Un massif d'Ail chinois qui embaumait. 


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Cet hyménoptère, suivant l'espèce,  parasite des abeilles solitaires ou des guêpes en pondant dans leur nid. La femelle sait repérer leurs cellules, y insère son ovipositeur et y pond un œuf aux côtés ou sur celui de la pauvre parasitée. L'œuf et les réserves de cette dernière seront dévorés par la jeune larve de Gasteruption.

Cette femelle possède une tarière (ovipositeur) courte.

D'autres guêpes arborent de très longues tarières, impressionnantes, comme celles déjà présentées ICI.



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Son abdomen est inséré haut sur le "dos", lui donnant ainsi cette allure bizarre, l'abdomen dépassant au-dessus des ailes repliées. Ses pattes arrière "feuillues" (le tibia 3 est élargi et plat) complètent sa curieuse apparence.

"Gaster uption" c'est le "ventre replié, inversé".

Cette femelle passait de fleur en fleur et était très difficile à suivre, elle est non seulement petite mais très fine, même noire sur fond blanc, elle se voit difficilement. Elle paraît si fragile qu'elle semble prête à se casser à tout moment.




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C'est un genre où la détermination de l'espèce n'est pas possible sur simple photo, trop d'espèces se ressemblent.

(11-12mm)








(Paris100912-septembre)




29 novembreNuageux, froid, 6°-8°



30 novembre

Nuageux, froid, 3°-6°





Novembre, les bulbes de printemps sont en place sous la terre, endormis jusqu'au printemps...

Mais y sont-ils vraiment seuls?



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Déguisement de bourdon pour ce gros diptère, une grosse "mouche" à gros fémurs caractéristiques et qui bourdonne en volant.

Pour une fois, voila un Syrphe qui n'est pas l'allié du jardinier.
Ce Syrphe ne collabore pas au jardin à réguler les pucerons!

Ses larves n'en ont que faire et préfèrent la douce pulpe des bulbes de printemps.

C'est,

Le Syrphe des narcisses.
[Merodon equestris -Diptera Syrphidae -]
(Narcissus Bulb Fly)

Fourrure blanche et rousse avec une bande noire sur le thorax, longs poils blancs, mais la coloration de ces gros Syrphes peut varier et on en trouve de plus ou moins roux ou dorés. 



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Ses larves apprécient les plantes à bulbes et s'attaquent en particulier aux Narcisses laissant les bulbes dans un triste état.

La femelle pond en juin juillet. Elle pond sur la plante, sur les feuilles, le collet ou encore directement sur le bulbe, lorsque la plante commence à se dessécher, les bulbes ayant reconstitué leurs réserves.

Ses bulbes préférés sont les Narcisses, les Lys, les Amaryllis, les Jacinthes, tous les liliacées en général.

La larve va se cacher dans le bulbe qu'elle creuse et où elle fait bombance. Un seul œuf est pondu par bulbe. A chaque larve son bulbe. Au bout de quelques semaines la larve arrive au centre du bulbe où elle s'installe un petit nid douillet. Bon, enfin... avec des morceaux qui se décomposent et ses propres déjections... mais à l'abri tout de même.

La larve passe ainsi l'hiver bien protégée dans son bulbe. Au printemps, la nymphose a lieu et principalement en mai les adultes sortent. Mais de la plante, du Narcisse, il ne sortira peut-être rien d'autre, peut-être même pas une feuille! Quant aux fleurs... à oublier.
L'adulte, lui, se nourrit simplement de nectar.

(15mm)




.Patte postérieure, munie de deux dents.
Pattes noires.




Nervation alaire.

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(Paris230512-mai)







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