Plume de Ville

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5 mai

Frais (10-15°), couvert, vent fort.

Allers-retours incessants pour ces becs jamais rassasiés.

Ses grandes pattes accrochées au bord du nid de part et d'autre de la coupe, elle plonge au centre pour nettoyer et arranger ses poussins.

6 mai

Encore un peu couvert. Du vent. (14-17°)

Ils grossissent à vue d'œil! Les canons des plumes sont bien apparents. Les têtes sont noires. La raie noire sur le dos devient plus accusée.

Une chenille. Elles semblent être beaucoup plus rares ces derniers jours et Ulysse en apporte peu souvent.

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Une escapade en dehors de la coupe du nid.

Il est en haut à droite.






Retour au bercail.



Rentré!

Les yeux ne sont pas encore ouverts, mais on entrevoit la forme  sous la paupière.

7 mai

Ciel couvert. (16-20°)

Ils commencent à quitter la coupe du nid. Avant ils avaient tous la tête vers le centre du nid.

Repas de papillon et d'insectes.

Elle... et Lui.

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Elle sort avec un sac, qu'elle emmène loin du balcon.

Hier quatre jeunes charbonnières ont quitté leur nid vers midi dans le jardin du bâtiment. Un des jeunes et un parent sont venus sur le balcon.

8 mai

Pluie et vent fort le matin. Couvert.  (16-20°)

Un des poussins entre ouvre les yeux.

                                                   Tiens! Que fais-tu là?

Çà déborde un peu.






Les grandes pattes de maman nous marchent dessus.














             Nous sommes devenus tous noirs sur la tête et les ailes et nous piaillons en permanence.

Scènes familières de la journée. On voit distinctement les plumes des ailes.









Travaux quotidiens.

9 mai

Très couvert, un peu de pluie. (16-20°)

Sur les épaules de maman.

En pointillé blanc, la forme de la calotte se dessine. On sort. On devine les yeux.

L'arrivée du repas.

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Ce soir 20h30 deux poussins sont sortis de la coupe du nid. Ceci se produit souvent dans la journée maintenant qu'ils sont plus gros et normalement ils rentrent bien vite. Ce n'est pas le cas ce soir. Ils essayent de regagner le nid mais partent dans le mauvais sens et se retrouvent dans un coin du nid (en bas à droite de la photo).  Nous mettons un peu d'éclairage, inquiets qu'ils restent hors de la coupe du nid. La mère apporte la becquée à plusieurs reprises mais les deux restent obstinément dans leur coin.

On dirait qu'il y a un trou à cet endroit. Ils essayent de remonter la pente mais on dirait qu'elle est trop raide et ils renoncent. 21h02 photo de gauche et 21h19 celle de droite. Voila 20mn qu'ils sont là à attendre. La mère est rentrée et remue à son habitude son monde. Pour l'instant elle ne s'occupe pas des 2. Nous avons éclairé un peu.



21h20, toujours dans le coin. Il est heureux qu'ils soient deux, au moins pourront-ils se tenir un peu chaud. La mère d'un seul coup semble les voir. Et cette fois elle n'ignore pas ses deux brigands et va les voir, les becquète. A plusieurs reprises elle avance son bec, les touche. L'un commence à remonter à côté de la mère.

L'un a réussi à s'extraire du trou il a fait le tour et vient de rentrer, c'est lui en haut du dos de sa mère. L'autre hésite toujours. Il est presque 21h30 et il fait nuit.  Mais sa mère se préoccupe de lui et de temps en temps le touche avec son bec.  Elle semble l'encourager. Enfin il se décide et remonte la pente. Tout le monde est rentré sous les plumes de maman.

10 mai

Légèrement couvert. (17-22°)

On n'est pas trop de deux. Le petit a les yeux ouverts.

 

Les yeux sont bien ouverts. Le jaune des plumes du poitrail apparaît. La mère pique les canons des plumes.



On se promène de plus en plus.         

Un bec jaune avec  quatre petits points d'appel.

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Un autre petit est coincé dans le même creux. La mère s'en occupe de temps en temps. Il ne semble pas mal en point, car à chaque nourrissage on arrive à voir son bec grand ouvert (difficilement car il est hors du champ de la caméra, seule la caméra IR permet d'en voir un petit bout). Il est coincé sous le rebord du nid. La mère s'arrête pour le nourrir de temps en temps. Voilà 3 heures qu'il est coincé.  Nous nous décidons à donner un petit coup de main. Le temps d'ouvrir, de le soulever et le voilà de retour au nid où il se dépêche de rentrer sous les autres. Il fait chaud dans le nid. Les poussins se taisent et se tapissent au fond du nid aussitôt la porte ouverte, ils sont difficiles à voir. La mère reviendra très vite. Fallait-il donner un coup de pouce ou non? Il paraissait si misérable à essayer de remonter et à retomber.

 

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Ce soir un autre poussin n'a pas survécu.  Celui que nous avons aidé? Difficile de le savoir, est-ce pour cela qu'il restait dans son trou? un autre est bien petit à gauche sur la photo.

11 mai                        

Couvert.  (16-20°)

Dès le matin (il est 7h), la mère retire du nid le poussin mort et essaye de le sortir.  Il est déjà assez gros et ne passe pas par la porte. Elle fera maints essais. Elle s'arrête de temps à autre pour aller chercher un repas et nourrir sa nichée.

Il lui faudra 3 heures pour arriver à le sortir. A 9h50 elle réussit enfin juste avant que nous l'aidions.

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Nous allons mettre longtemps avant de pouvoir compter les 7 car une partie du nid a été défait et des matériaux nous cachent maintenant la vue du centre du nid.












Ils sont bien 7 mais un des poussins à gauche est vraiment petit et en retard sur les autres.

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On distingue maintenant le masque noir des petits. Impressionnant non?

Dure journée pour la pauvrette.

Peu de rencontres pour les deux ensembles. Mais lui vient régulièrement nourrir ses petits. Beaucoup de chenilles aujourd'hui.