7 mai
Toujours superbe temps. 25°
Naissance de Numéro huit ce matin à 8h20.
Pas facile de les compter!
On dirait bien neuf becs!
Pas vu le petit dernier.
Je n'ai pas
visualisé toutes les photos depuis hier soir.
On ne voit plus le dernier œuf.
Les deux parents nourrissent les petits becs toujours affamés de petites chenilles vertes. Voir VIDEO (200ko 5s)
Un petit dépasse de sous les plumes de maman.
Un petit "touillage" de nid, coince parfois un petit dans une
drôle de
situation. Maman est énergique.
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VIDEO (1508ko 38s)
Il est tout petit, mais on distingue les grandes pattes
effilées des mésanges.
Secouez-moi, secouez-moi!
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VIDEO (1020ko 31s)
Un petit nourrissage est toujours suivi avec elle, d'une remise en
état du matelas. Et quand on dit matelas...
En entendant un des parents arriver, tous les petits becs s'ouvrent en
corolle.
Toujours la corvée du ménage.
Maman consomme, papa sort et jette dehors.
8 mai
Beau, beau, beau.
Grands gouffres et petits gouffres seront servis tous les deux. On voit
ici la différence d'age entre les deux pioupiou.
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VIDEO (1749ko 52s)
Un
grand bec ouvert avec une langue jaune orangée triangulaire,
entourée de l'ourlet du bec tout jaune, incite au
nourrissage. Ils ont un petit duvet sur la tête.
Le nourrissage commence au lever du jour. Il
s'effectue par période jusqu'à ce que tous les
poussins soient repus. Puis les poussins peuvent rester seuls parfois
10-12 minutes. Il fait chaud, la mère ne
réchauffe pas ses petits dans la journée.
Séquence nourrissage par les deux parents.
Ils entrent tour à tour dans le
nichoir, se rencontrent de temps en temps et nourrissent chacun leur
côté.
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VIDEO (1290ko 24s)
Au menu, petite araignée. Ils sont très
difficiles
à surprendre avant leur entrée au nichoir, car
ils vont vite. Ils ne se posent un instant que lorsqu'un des parents
est déjà là. L'autre attend un
instant, si le premier tarde, il finit par entrer aussi.
Ils ne se rencontrent plus à l'extérieur pour un
nourrissage.
Ils changent très vite. Ces 3 photos sont des 6, 7 et 8 mai.
Le 6, ils sont tout rose et ne peuvent pas porter leur tête.
Ils deviennent plus foncé, le
petit duvet est plus fourni et plus gris. Les têtes
deviennent sombres.
Le 8, on commence à voir le trait
noir sur la colonne vertébrale qui noircira de plus en plus
et d'où sortiront bientôt les premières
plumes du dos. Les plumes des ailes, du dos et de la queue
seront les premières à percer laissant le reste
du dos dénudé.
Ils restent ramassés au centre du nid, les uns dans les
autres, généralement gardant la tête
sortie au milieu du tas, tous les
petits becs au centre, s'ouvrant en corolle à
l'arrivée d'un parent. Les plus petits se retrouvent souvent
rejetés à la périphérie.
Quand les chenilles deviennent papillons!
9 mai
Même temps de rêve
Nous changeons de jour en jour. Les petites ailes deviennent noires, la
ligne du dos s'accuse.
Quant aux yeux...
Grandes pattes et coiffure à l'iroquoise.
Ils piaillent, la fenêtre ouverte nous les entendons, et
ils s'agitent sans cesse.
Une idée de la vitesse à laquelle ils peuvent
gigoter. La vidéo est en IR, le mouvement est meilleur.
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VIDEO (722ko 17s)
Bien sûr, toujours d'incessants
nourrissages. Ils ont grandi et se tiennent plus droits, avec le
mouvement on voit moins nettement tous les becs en caméra
couleur.
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VIDEO (538ko 14s
Ils font déjà des tentatives pour sortir de la
coupe du nid en poussant sur les frères et sœurs.
Petite surprise!
En visualisant les photos de la journée, je trouve dix becs! Les plus petits, invisibles jusqu'alors, sont sortis de la cohue des grands. Et numéro dix est bien resté caché jusqu'ici, je n'avais pas revu non plus numéro 9. Je me demandais ce qu'il était advenu du dernier œuf...
Comme hier soir, du papillon encore au menu ce soir. L'heure doit
être propice.
Il fait beau et chaud mais aussi bien sec.
Les oiseaux défilent à l'abreuvoir, moineaux bien sûr, deux charbonnières et trois verdiers (dont un petit).
10 mai
Soleil.
Il fait chaud. La nuit, elle dort de préférence
sur le rebord du nid. Elle n'a pas besoin de réchauffer ses
poussins
toute la nuit et, sûrement, elle dort mieux de cette
façon, que sur un matelas de dix petits diables.
Escapade.
11 mai
Soleil, soleil...
Dans le nichoir.
Le petit trou à côté de
l'œil? Une
oreille, qui sera bientôt vite cachée par les
plumes.
Les canons des plumes du dos et des ailes
Le début des plumes de la queue ne se voit encore pas bien.
La tête devient vite très sombre.
On voit ici que les plumes ne se développent pas tout de suite sur le dos, qui reste bien rose.
Chenille coincée.
Une fois la proie placée dans ces petits becs, elle est bien
agrippée. Lorsque la chenille est trop grosse, la
mère a du mal à la retirer du petit gosier.
La séquence complète dure cinq minutes,
pendant 5 mn elle va essayer de récupérer la
chenille qui étouffe le petit. Puis elle va essayer de
placer la proie dans un autre gosier sans succès,
elle
finira par la manger elle-même. La séquence
est ici très raccourcie. Ce n'est pas si rare
qu'une grosse
proie reste ainsi coincée à moitié
avalée,
dans un petit gosier. Regardez le bec à
côté
de la mère, qui sait maintenir fermement la proie.
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VIDEO (3698ko 1mn40s
Ce sont ici des photos webcam, leur définition n'est pas
malheureusement pas bien bonne.
Allez
faire un petit tour chez My Bit of the Planet,
allez dans "Nestbox latest" à partir du 1er
mai. Vous y
trouverez d'extraordinaires photos de David Jones, de
détails de
petites charbonnières, (agrandissez ses photos pour bien
voir),
comme pour le détail du bec,
où on voit pourquoi il est si difficile d'enlever
une proie
à un petit, voyez les petits "crochets" mous au niveau du
palais
qui servent à faire descendre la nourriture dans
l'œsophage.
Et hors du nichoir?
Le ménage vu de
l'extérieur.
Encore un peu de ménage, en vol.
Les deux parents sortent maintenant les sacs.
Et çà produit, dix petits tubes digestifs! Il
faut presque compter, une chenille, un sac.
On fait la queue à l'entrée: maman sort et papa
attend impatiemment que l'entrée soit libre...
Ou pas..
Alors on se retrouve nez à nez.
Ou, on est contrainte de sortir quelque
peu à la verticale. Heu! il y a une patte qui n'est pas
encore
sortie là haut, alors que l'autre est
déjà en bas.
Quelques belles acrobaties en sortie. Pressés, ils coupent
au plus court.
Le menu de la journée.
Bon je sais vu comme
çà... mais les plats
sont très bien accueillis et si j'en crois les poussins,
délicieux, si, si. Bon Ap'.
Les voyages des parents sont incessants. A peine leur proie
est-elle délivrée et engloutie,
qu'ils repartent aussitôt. Seule la mère s'attarde
de
temps en temps pour retaper la literie. Il semble que les insectes se
développent
bien avec la chaleur, ils sont nombreux en ce moment.
12 mai
Toujours un temps magnifique. 24°
La nichée est réduite à sept petits. Le 10 au soir, on ne voyait plus que 8 becs se lever quand un adulte arrivait. Ils sont un peu grands pour rester cachés. Hier soir, un petit s'est retrouvé en dehors de la coupe du nid et est resté là. La mère l'a regardé puis l'a ignoré. Au matin il n'était plus là. C'est ainsi.
La nourriture? Ils sont bien régulièrement nourris.
Trop chaud? Il fait chaud, dans la
journée, 27° samedi, mais le nichoir est
à
l'ombre à partir de 11h30, (la terrasse est NE), sauf
quelques
rayons vers 14h.
La végétation
a
suffisamment poussé pour qu'elle fasse maintenant de l'ombre.
Trop de décalage d'age? Entre les cinq premiers
nés et le dernier, deux jours se sont
écoulés. A la
vitesse de leur développement, le décalage est
important. On a l'impression que les plus
faibles se retrouvent souvent un peu bousculés par
les plus grands.
Les deux parents sont attentionnés et font de
très nombreuses
navettes.
Les deux parents sont ici à leur place habituelle.
Le père en haut sur la photo et la mère en bas
à droite. Le bec à côté du
père contient sa dernière livraison.
Au repos, ils ont une amusante tendance à s'orienter tous
dans la même direction.
Seulement une journée de plus et on voit de mieux en mieux
les canons des plumes. (Agrandir les photos)
Au passage admirez l'oreille.
Ils ont de la voix.
Quand je l'ai vu passer, je me suis demandé ce qu'il
portait.:
un énorme papillon. Il est 17h, c'est l'heure.
La mère effectue toujours ses énergiques
remue-ménage.
Mais maintenant tout le monde sort de tous les
côtés.
Soif! Chacun son truc.
Elle préfère boire dans ces positions
acrobatiques
dans les soucoupes des orchidées! Pas facile, il
faut
passer le bec dans la fente de la suspension. Je ne l'ai jamais vu
boire dans l'abreuvoir fréquenté ici par un petit
moineau
pas bien vieux, qu'une moinette nous laisse en pension depuis deux
jours.