20 mai
Il fait encore froid ce matin. 9° Elle est restée
jusqu'à 6h dans le nid. 17° l'après-midi.
Du vent,
du soleil et des nuages.
Un peu décoiffée à la sortie du
nichoir, surtout
quand elle vient de réaménager le centre du nid..
Elle continue de s'occuper de ses poussins avec attention. Nourrissage, ménage. Ils sont bien actifs et commencent à se donner de petits coups de becs. La hiérarchie s'installe.
Instant de calme... rare. Ils bougent sans cesse. Il y en a
toujours un qui éprouve le besoin d'arranger ses plumes.
Elle part chasser et ramène de petites proies, difficiles
à identifier.
Celles-ci m'intriguent, il y a plusieurs photos, sur plusieurs jours,
similaires. Morceau de papillon?
Et elle complète de quelques vers.
Quant à ce joyeux désordre, c'est le résultat de son passage au fond du nid qui soulève tout son monde sans ménagement.
21 mai
Belle journée. 15°-19°
Comme la veille au soir, hier soir, elle attend longtemps à côté du nichoir et à la porte du nichoir. Elle entre, elle sort. Elle patiente.
La
nuit tombe. A 21h20, elle entre nourrir ses petits, puis refait le lit.
Elle reste encore un peu, puis à 21h34, un dernier coup
d'œil et elle sort et... part dormir ailleurs.
Pour la première fois les poussins sont seuls pour la nuit.
Au bout de quelques minutes le calme semble régner. En fait
je dis semble, car les sept piou bougent toute la nuit! Elle va enfin
passer une nuit sans leur agitation permanente.
L'heure de la sortie approche. Ce départ de la
mère pour la nuit, se produit 4-5
jours avant la sortie. Apprentissage des petits à se
débrouiller seuls?
Elle dormait dans le nichoir depuis presque 3 mois, depuis le 27
février. Cela doit la changer, cette nuit.
Ce matin 5h48, elle apporte le premier repas, fort bien accueilli.
Pour la première fois depuis bien longtemps, elle
chante ce matin.
Le soir précédent, elle avait donc
hésité, rester ou partir. Elle a attendu, un jour
de plus. Maintenant, ils dormiront seuls jusqu'à leur sortie.
Ce matin, presque une incitation à la sortie.
Elle passe la tête dans le nichoir, pour voir et se faire
voir. Comme un appel.
Doucement, encore quatre jours!
Parfois elle ressort avec sa bouchée, plus faim! C'est elle
qui la mangera.
On se bécote, on mange, on se fait "ranger" avec la
délicatesse habituelle.
Voir
VIDEO (1556ko 1mn16s)
Pratique d'être impair pour la symétrie.
22 mai
Couvert 15°-18°
Deuxième nuit seuls. Elle est partie à 21h. Ce matin à 5h45 elle arrive pour le premier nourrissage.
Les cris des poussins ont changé. Du pépiement du petit, ils passent au tchititit de la mésange. C'est le cas d'un des poussins, sûrement le plus avancé car il est souvent grimpé sur le bord du nid. On peut presque confondre son cri avec celui de la mère, quoique moins fort. La mère appelle souvent en arrivant maintenant.
Ce matin, cris d'alarmes répétés, c'est la mère qui crie. Une pie est sur la terrasse, elles y viennent rarement mais les petits sont de plus en plus bruyants et les attirent. Il leur arrive souvent de dérober des petits au nid. Elles s'y mettent parfois à plusieurs, ce qui rend fous les pauvres parents. J'ai déjà observé des parents moineaux les attaquer désespérément en piqué. Bon, je sais elles aussi ont une famille.
Drôle de réaction des poussins d'indiquer ainsi, en permanence aux prédateurs, "nous sommes là!". Les très jeunes n'ont pas encore peur et on peut les approcher très près. La mère est à côté de la pie et hurle le plus qu'elle peut. Je chasse vite la pie.
Encore une touche de rose sur le dos et le cou.
Les petits becs se sont affinés. Celui au premier plan a la
silhouette de sa mère. Ils se promènent en dehors
de la
coupe.
Les gouffres sont encore jaunes, mais ils ont
déjà perdu
beaucoup du gros ourlet jaune autour du bec, qui disparaîtra
totalement quand ils seront de jeunes adultes dans 3 semaines.
A gauche et au milieu, le 22 mai, à droite le 17 mai.
Et les caractères s'affirment.
Vers de farine pour tout le monde que j'approvisionne depuis que la
mère est seule.
Le distributeur est taillé pour les mésanges
bleues.
Sinon les vers disparaissent trop vite entre les verdiers et les
moineaux. Et il y aurait des conflits.
Déjà de cette façon, la
famille de charbonnières
(dont deux toutes mignonnes petites) devient
J'
Le bain du matin.
Plus de charbonnières aujourd'hui. On ne les entend pas.
Après ces deux jours, parties vers d'autres lieux?
Hier un rougequeue noir.
Les quatres jeunes moineaux de ces derniers jours sont partis aussi
vers d'autres horizons.
Le verdier aussi est bien intéressé et laisse
admirer la
beauté de ses ailes. Ils viennent en couple. Ici,
c'est
Monsieur.
La mère prépare les vers en coupant
tête et
queue, puis elle les emmène comme des cigares pour faciliter
la
prise des poussins.
13h15 nouveaux cris d'alarme. La pie est de retour. Je lui indique que
le territoire ici est protégé. La
mère est vraiment nerveuse. Elle
n'arrête pas de crier en sautillant de branches en branches,
elle
mettra longtemps à se calmer.
Sieste en tas. On voit très bien le dessin des plumes de la
nuque.
On annonce de la pluie ce week-end, dommage!
Toute la journée la mère, perchée pas
loin,
appelle de plus en plus souvent les poussins qui lui
répondent
dans le nichoir.
19h45 de nouveau la pie.
23 mai
7h Nouveau passage de la pie. L'année dernière il
y avait un nid juste à côté, en dessous
de chez nous. Elles doivent être à nouveau au
même endroit.
Le soleil du matin éclaire le mur du fond du nichoir et on voit bien le positionnement actuel de la coupe du nid (que l'on ne voit pas avec la caméra non IR).
Battements d'ailes fréquents toute la journée. On commence par étirer les ailes puis au lieu de les refermer, on se met à battre des ailes à très grande vitesse. Ils ne dorment plus beaucoup et deviennent curieux. Ils explorent leur tout petit territoire. Interminables séances de grattage et d'accommodation des plumes.
La coupe du nid s'est élargie et effondrée. Ils sont contre la paroi qui fait face à l'entrée, le rebord du nid le long de cette paroi s'est aplati. Sous le trou d'entrée (à droite sur la photo), le rebord initial subsiste.