1er juin
Toujours dans leur noisetier pourpre (Grand coudrier).
Le soleil a
attiré les butineuses.
2 juin
Averses. 18°
Fidèles à leur arbre.
Ils y attendent leur mère.
3 juin
Nuages et éclaircies. 18°
Pas facile la dégustation des cerises quand on est ramier. La branche plie sous son poids et la cerise s'éloigne.
Un
cerisier dans le jardin attire les ramiers, ils sont plus
d'une douzaine à attraper ainsi les cerises.
[Complément envols du 26 mai:
Nous avions installé une webcam en extérieur pour filmer les sorties. Le résultat n'est pas très bon, ce n'est qu'une webcam et elle est installée un peu trop loin du nichoir mais nous n'avions pas voulu nous approcher plus près juste avant la sortie.
Voici un nourrissage de la mère à la porte, la sortie de Numéro 5 rejoint par Numéro 6. On aperçoit leurs frères et sœurs attendant dans le bouleau. Le chargement est un peu long. Merci de patienter quelques secondes.
]
4 juin
Couvert et éclaircies. 14°-20
Retour de trois petits. Le reste de la bande est toujours
dans le jardin
Ils
sont capables de tenir leur proie dans les pattes et n'avalent plus les
bouchées d'un seul coup.
5 juin
Nuageux et pas bien chaud le matin. 13-20°
Ils sont quatre ce matin.
Ils suivent leur mère dans ses déplacements.
Ils se tiennent bien aux rameaux, même étroits comme cette tige de clématite.
Un bain au passage.
Le bec s'est affiné. Il est devenu le bec fin et pointu des
insectivores.
Le jaune a presque totalement disparu.
Seul
reste un petit souvenir à la commissure du bec.
La calotte est grise.
Les ailes et la queue continuent de prendre des tons bleutés
assortis aux pattes. Il faut les voir sous le bon angle, sinon ils
semblent uniformément gris.
Ils conservent une tonalité générale grise à côté de leur mère. Ils sont très difficiles à localiser, leur teinte les cache bien dans les arbres.
En comparaison, bébé charbonnière
donne une impression plus sombre, même s'il est dans les
mêmes tons de camouflage.
La
calotte est noire. La bande noire de la poitrine est parfaitement
visible.
Souvenir, souvenir...
L'un
des juvéniles est revenu deux secondes à la porte
du
nichoir.
J'ai laissé les plantes reprendre leur liberté,
alors difficile de le voir.
6 juin
Temps très frais et couvert.
Quatre petits accompagnent leur mère.
Les autres? Je ne sais pas encore, difficile de savoir s'ils sont
encore au jardin. On verra dans quelques jours.
Hier soir, un geai posé sur le bouleau a effrayé les petits (et moi pour eux!). Il était superbe, je l'ai rarement vu de si près, c'est vraiment un gros oiseau.
Les jeunes commencent à picorer tout ce qu'ils trouvent. L'un d'entre eux, hier s'est longtemps intéressé à un bouton de clématite qu'il picorait de bon cœur.
La fleur s'est ouverte aujourd'hui.
7-9 juin
Il fait beau et chaud 27°.
Encore une petite visite au nichoir.
Deux semaines après leur sortie, ils sont quatre qui
poursuivent
leur mère, qui les entraîne de plus en plus loin
et de plus
en plus longtemps. Elle est assaillie par ses jeunes, et souvent elle
s'enfuit
poursuivie par toute la bande en file indienne.
Au début ils attendaient tranquillement leur tour,
maintenant ils se
précipitent sur les proies presque agressivement. Ils sont
devenus très
bruyants contrairement à la première semaine
où on ne les entendait
presque pas.
Ils sont tout fou, ne
restent pas en place et changent de branche en permanence. Difficile
de les compter.
Ils sont aussi grands que leur mère, nettement bleus,
le jaune commence à apparaître (en particulier au
cou), la
calotte, toujours grise, trahit encore leur jeunesse. On les confond
aisément
avec leur mère si on les voit rapidement.
Le nombre de voyages et de nourrissages que leur mère a
effectué et
continue de faire est impressionnant. Ils resteront encore
avec elle,
deux à trois semaines. Ils finiront de prendre peu
à peu leur livrée d'adulte et
ils deviendront indépendants.
Les jeunes commencent à chercher par eux-mêmes un
peu
partout, l'un
grignote pendu tête en bas, comme un adulte, les graines de
l'année dernière du
bouleau, un autre inspecte avec application, les brindilles des arbres.
Et celui-ci s'intéresse à des restes de
clématites.
Quant à ce bouton d'orchidée, ce petit n'a pas
fait que
s'y accrocher! J'ai constaté après son
départ, un
joli trou dans le bouton.
Leurs passages sont devenus moins fréquents. Dans
la journée, on ne les voit plus dans le jardin.
Je me demandais comment faire pour arrêter sans
problème
l'aide apportée mais la mère les
emmène explorer leur univers en dehors
du balcon, c'est une très bonne chose. Tout
naturellement
ils vont visiter d'autres territoires de prospection. Donc,
j'arrête
simplement peu à peu.
Merci de les avoir suivis
avec nous. D'autres nouvelles suivront de la vie du
balcon.
16 juin
Pas bien chaud ce matin 10°-20°.
Petites pluies.
Après la grande activité des semaines
précédentes, c'est le calme. Il y a beaucoup
moins
d'oiseaux et de chants.
Les ramiers sont toujours dans les parages. Ils doivent nicher pas
loin, un ramier a littéralement attaqué les
corneilles
qui s'étaient posées dans son cerisier.
C'était
très curieux de voir le pigeon bousculer la corneille en se
laissant tomber sur elle.
Arrivée de la mère avec un petit qui
réclame encore bruyamment en tcheet tit tit
Curieux ce décalage par rapport aux autres que je voyais se
nourrir seuls il y a 5 jours déjà. Et si
c'était
une autre famille?
25 juin
Floraisons
d'été.
La clématite Jackmanii (tardive à
grandes fleurs)
est en pleine floraison. C'est une des meilleures
clématites,
la
plus rustique. D'année en année sa
floraison est de
plus en plus belle. Je taille une première fois les
clématites en automne pour nettoyer les grandes lianes, puis
en
fin d'hiver, je rabats à un mètre du sol.
[Les Jackman sont une grande famille de pépiniéristes anglais (Surrey) de 1810 à 1976, spécialistes de clématites. En 1858 de leurs hybridations est née "Clematis Jackmanii".]
Le zantedeschia tient compagnie au paphiopédilum.
[Plante connue improprement sous le nom d'arum blanc ou arum d'Ethiopie
ou Calla d'Afrique, c'est en réalité le
Zantedeschia aethiopica ou encore Richardia africana. De la
famille des aracées, originaire d'Afrique du Sud,
c'est
une plante vivace de milieux humides à rhizome. C'est sa
spathe
en cornet entourant le spadice (où se trouvent les
véritables fleurs) que l'on apprécie.]
La passiflore est couverte de prometteurs boutons. Elle a fleuri et
fructifié l'année dernière. J'ai deux
passiflores, données toutes les deux comme Passiflora
caerulea,
mais l'une est pleine de
boutons et a le feuillage clair, l'autre au feuillage plus sombre, n'a
jamais voulu fleurir depuis 4 ans. Probablement des
variétés (très!)
différentes, dommage que ces
dernières ne soient pas toujours communiquées sur
les
étiquettes.
L'abeille choisit sa lobélia, nichée dans le
sédum.
Dame moinette est venue accompagnée de quatre petits. Belle
nichée, au début de la saison on ne voyait qu'un
ou deux
jeunes par famille. Elle a vite accepté quelques
graines offertes.
Il y a peu d'activité au balcon. Les mésanges
sont
parties vers d'autres horizons. La mère mésange
bleue (la
notre?) de la semaine dernière n'est plus revenue. Seul un
jeune a fait quelques visites.
De grands buveurs!
Les verdiers sont les oiseaux qui viennent boire le plus souvent. Et
ils boivent beaucoup.
Cette année, cette coupe a un succès fou.
Avant je n'avais mis qu'une soucoupe, moins
profonde, qui n'avait pas eu cet attrait.
26 juin
La belle et la petite bête.
Cette petite mouche passe toutes ses journées sur
le zantedeschia, parfois avec une copine.
Je pense qu'elle est une anthomyie pluviale ou mouche des pluies. On dit qu'elle "danse" quand arrive la pluie.
[Anthomyia pluvialis - Diptères Anthomyiidés]
Cinq tâches noires sur son thorax gris-blanc
réparties en 2 et 3.
29 juin
Petite bleue, le retour!
Un peu chauve, mal
coiffée et de couleur moins brillante, mais c'est elle.
Une pie passe, accompagnée d'une toute jeune mais qui n'a
pas voulu se laisser photographier.
Première passiflore, dommage que les fleurs ne durent que peu de temps (2 jours).