Avril 2012
1er avril
Beau et froid, 3°-8°
Après
un bain, elle a une petite faim.
Oui, elle est un peu méconnaissable...
Attentionné non?
Hé oui, visite matinale...
Comme hier,
mais hier elle est entrée.
Et celle de l'après-midi...
Il y met du sien. Il fait quand même tout non?
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VIDEO (599ko,28s)
2 avril
Soleil, frais, 6°-12°
Personne au nichoir, j'ai donc décidé de laisser libres les clématites et le rosier. Ils ont bien poussé et la vue du nichoir est moins facile.
Le nichoir n'est peut-être pas à son goût mais le bain, si!
Après le bain, séchage.
3 avril
Soleil. 8-17°
Chez mes p'tites bêtes...
Le
Syrphe ceinturé fait
honneur aux
myosotis.
Le Syrphe à
ceinture. [Episyrphus
balteatus
-Diptera Syrphidae-]
Et Meliscaeva auricollis,
cherche la sortie. Je l'ai trouvé à
l'intérieur.
Entré ou né au chaud? Ce n'est pas un inconnu, je
l'ai vu
tout l'hiver (ICI),
mais c'est la première fois que je le vois chez nous.
Un
mâle.
(22-24Mars)
Le grand chic, fourrure blanche pour matins
frais...
Toute belle, avec son toupet de poils blancs sur le "museau" et un
corselet de fourrure blanche sur le thorax. C'est une
Andrène.
[Andrena
cineraria.
- Apocrita Andrenidae - ] (Grey Mining Bee)
(De Cinis, cendre)
Une femelle, sur bruyères.
Reflet bleu sur l'abdomen et bande noire sur le thorax entourée de deux bandes de poils blancs.
Femelle.
Elle hiverne en adulte dans des terriers. Elle creuse ses
terriers qui peuvent atteindre 25cm de profondeur et restent ouverts.
Elle vit en bourgade. C'est à dire que ces Abeilles vivent
en groupe mais à
chacune sa maison et le soin de ses rejetons.
(13-14mm)
Andrènes:
Trois cellules cubitales, la deuxième plus petite et une
nervure basale légèrement courbe.
Que des femelles ici, le mâle sera pour une autre fois, ces
petites abeilles ne sont pas si faciles à prendre, elles
n'aiment pas trop qu'on les approche et ne sont pas très
nombreuses.
(Paris16-26-mars2012)
4 avril
Un peu couvert, 8°-12°
Blondes..
Le talus sabloneux, bien chauffé par le soleil, accueille la ville des Colletes, jolies petites Abeilles des sables, couleur miel, fouisseuses.
Elles sont les toutes premières dehors à
s'activer au printemps et même début mars. Les
mâles attendent antennes frémissantes, plein
d'espoir, les femelles qui vont sortir des terriers.
Voila quatre ans que je les retrouve avec plaisir chaque année au même endroit. Elles sont des centaines à vrombir, voleter, passer de terriers en terriers, vous tourner autour, elles vous offrent un beau spectacle.
Je vous invite à les retrouver dans une page spéciale "Colletes", leur récit est un peu trop long pour l'inclure ici.
Malheureusement, cette année, leur talus préféré a été fortement chamboulé, creusé, raviné, les pentes douces sont maintenant verticales et au lieu des centaines que je voyais avant, seulement une vingtaine de trous sont en activité. C'est pourquoi je vous les présente aujourd'hui dans leur splendeur d'avant.
5 avril
Couvert, 7-8°
Chez mes p'tites bêtes... (1) Un locataire tordant!
Tout début mars, je vois une feuille de
Paphiopédilum
(orchidée, type "sabot de vénus") qui
a bien triste mine! Elle est refermée sur
elle-même,
blanchie.
La suite (2)... demain!
6 avril
Brumes, 10°
Plus d'entrée nichoir depuis deux jours, mais le bain est
toujours apprécié.
Et ces messieurs, bleue et charbo, ont fait la paix, et cherchent de
concert un bon morceau. Il y a de la couvaison quelque part.
Chez mes p'tites bêtes...
(2) Un locataire tordant!
Laisser la chenille se développer et vous obtiendrez
celui-ci
à gauche, plutôt celle-ci car c'est une femelle.
La Tordeuse de
l'œillet.
[Cacoecimorpha pronubana.
-Tortricidae Tortricinae -]
(Carnation Tortrix)
Après les parents... la suite (3) de la famille... demain!
7 avril
Couvert, 10°
Chez mes p'tites bêtes...
(3) Un locataire tordant!
Au tout premier stade, ils sont... ainsi. L'arrangement est joli.
Durant tout l'été ces petits papillons ont obstinément voulu pondre sur la vitre en plein soleil! Et bien sûr, je les ai laissés pour voir ce qu'il allait advenir.
Voici de jours en jours, la maturation des œufs.
(ParisJuillet2011-mars2012)
Depuis une semaine c'est le temps des Aurores.
Une femelle ici, je n'ai pas réussi à prendre le
mâle, à cette époque, les
mâles ne tiennent
pas en place et ne s'arrêtent pas de voler.
[Anthocharis cardamines]
8 avril PÂQUES
Soleil et fraicheur, 5°-10°
Ce matin, poignées de plumes sur la terrasse, de pigeon il
me semble, quelqu'un a du faire une bien mauvaise rencontre.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, la moinette est
ravie de sa trouvaille.
9 avril
Gris et frais, 5-10°
10 avril
Pluies, 10°
Tiens, tiens, retour du bleu et entrée grand nichoir!
Et pour faire bonne mesure, je visite aussi le petit!
Il n'y avait plus d'entrées depuis le 3 avril.
Et là...
Cette bleue est restée plus de quinze minutes dans
le grand nichoir!
Et même avec ce "ventilateur"...
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VIDEO (1449ko,1mn32s)
De nouveau quinze minutes à 16h50.
Et un très long moment sur le perchoir à
l'entrée du nichoir en train de se faire copieusement
mouiller
sous la pluie.
Et de nouveau vingt minutes à 18h!
Voila qui est quelque peu curieux, non?
11 avril
Nuageux, pluvieux, 6-12°
Petit nichoir, une fois tôt le matin.
Et grand nichoir!
De nouveau "je tasse" et "retasse".
Je pensais voir le mâle mais l'attitude de "tassage" est une attitude de femelle pas de mâle! De même que le fait de rester longtemps dans le nichoir sans bouger. Peut-être n'ai je rien compris jusqu'ici...
Ce sont les femelles qui effectuent ces mouvements de tassage de matériaux, enfin, c'est ce que j'avais cru comprendre...
Si c'est la femelle, où est le mâle?
Et il ou elle chantonne.
A aucun moment je n'ai vu deux mésanges comme avant.
Jusque tard le soir.
Le Verdier d'Europe à sa place favorite, lance
son ztriiiiiit un brin grinçant.
Sympa de le revoir, nous avions passé deux ans sans en voir
et depuis l'an passé, le revoila.
Le Ramier, voila longtemps que je ne le mets pas ici, mais rassurez
vous, il est là et bien là. Ils sont de plus en
plus
nombreux, une douzaine l'autre jour.
12 avril
Couvert, 5°-12°, pluvieux.
Très nombreuses entrées et longues stations toute
la
journée, dans le grand nichoir, et même le petit.
13 avril
Nuageux, 5-14°.
Les
narcisses ont peu résistés au gel de cette
année, il en est resté très peu, mais
les tulipes
se sont mieux comportées.
Clématite "Princesse Alexandra".
Toujours là, toute la journée avec de longues
stations au nichoir, un peu de chants, et quelques tassages. Grignotage
du trou d'envol. Cette petite vit ici mais reste solitaire.
14 avril
Soleil, 7°-14°
A son poste dès le matin.
Et même attitude. Elle occupe et défend le nichoir
et
toujours ces "tassages" qui me font dire que c'est une femelle.
Elle est si seulette, revenant régulièrement au nichoir, élargissant l'entrée, attendant, il est possible que notre petit couple du début ait pu avoir quelques mésaventures et qu'elle reste seule ou est-ce une autre?
Je ne sais quoi en penser mais peut-être est-ce dur
de trouver
une autre mésange, elles doivent être toutes
déjà prises... Que des hypothèses, je
n'ai jamais
vu cette attitude.
15 avril
Couvert, fort vent, frais, 4-8°.
Malgré
le vent la mésange bleue est là dès le
matin.
Le petit peuple du balcon.
Cette belle patte aux longues franges, négligemment posée sur la primevère, est celle d'une Abeille, une Anthophore.
Les longs poils et les longs pinceaux noirs sur la deuxième paire de pattes aux premier et dernier articles sont l'apanage du mâle.
Anthophore. [Anthophora plumipes -Hymenoptera Apidae Anthophorinae- ] (Hairy-Footed Flower Bee)
Grâce à ses pattes
caractéristiques, le mâle est aisément
reconnaissable comme A.
plumipes.
Anthophora signifie "floraison, qui porte des fleurs", et plumipes,
"pied de
plumes". On la trouve sous le nom vernaculaire de Anthophore à pattes
plumeuses.
16 avril
Eclarcies et froid, fort vent du nord, 4°-10°
Ici...
Et ailleurs...
Scrogneugneu! Je
l'aurais, je l'aurais...
Nous sommes début mars, il est temps de construire.
La Mésange à longue queue ne niche pas dans un trou comme les cousines bleues ou charbonnières mais se tricote un ravissant petit nid tout rond constitué de mousse, toiles d'araignées, petits morceaux de bois, plumes, et muni d'un petit trou d'entrée.
Cette petite chose blanche et douce accrochée au tronc du pin ferait bien son affaire et a attiré son attention.
Bon, encore faut-il la gagner... mais je suis têtue.
17 avril
Couvert, froid, vent, pluies, 3°-10°
Toujours fidèle au poste la bleue malgré
le petit vent bien froid et la pluie et toujours solitaire. Elle chante
ce matin.
Et dans l'après-midi, avec ce mauvais temps, autant
se mettre à l'abri au nichoir et même faire une
petite sieste. Elle restera ainsi dans le nichoir trois quarts d'heure!
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VIDEO (en IR) (916ko,1mn)
Le petit peuple...
Non, ce n'est pas une coccinelle!
Ce minuscule coléoptère qui se baladait sur ma
vitre, appartient à la famille des Dermestes.
C'est un Anthrène.
L'Anthrène
des
tissus ou
Anthrène bigarré des tapis ou Anthrène
à bandes.
[Anthrenus verbasci
- Coleoptera Dermestidae -] (Varied Carpet Beetle ou Varied Cabinet
Beetle ou Small Cabinet Beetle)
Il se nourrit de protéines sèches
d'origine animal, de
viande sèche si on préfère. Tout ce
qui est
protéine naturelle mais sèche lui convient,
laine, poils,
cuir. Mais il consomme aussi biscuit, graines, mais, riz, fromage...
LIRE
LA
SUITE ICI...
Et aussi...
Et comme chaque année en mars-avril, celui-ci effectue sa
petite ballade sur la vitre, on en voit parfois même plus
tôt en janvier.
Un Syrphe, probablement Heringia heringi, une belle femelle ici, qui sort des galles en spirale du peuplier tous les ans, après que sa larve ait fait bombance des pucerons responsables Pemphigus spirothecae.
Je
lui ai rendu sa liberté en la déposant
à l'extérieur.
(1cm)
18 avril
Couvert, pluvieux, froid, 5°-10°
Chez la
mésange rien ne change.
Bon, ce n'est pas très varié...
Voir
VIDEO (en IR) (586ko,37s)
Et lui, est fidèle à son antenne!
Verdier d'Europe.
Et ailleurs...
Ravissants bijoux de printemps.
Ce petit bijou est une magnifique petite guêpe. Elle appartient à la famille des Chrysidés. C'est une Chryside.
On les nomme aussi Guêpes dorées ou Guêpes coucou ou Guêpes de feu. Leurs reflets métalliques jouent dans les rouges, verts, bleus. Ce sont des guêpes parasites d'autres guêpes et d'abeilles.
Elles sont fort nombreuses. Leur identification est terriblement difficile. C'est là affaire de spécialistes. Ne vous fiez pas à leur couleur! Des bleues vertes à abdomen rouge, il en existe bon nombre.
19 avril
Eclaircies, 8°-14°
Mésange? Comme hier...
Pauvre bleue. Toujours seule. Le matin, elle
s'installe au plus haut d'un arbre et chante.
Puis, elle passe sa
journée à aller et venir, entrer, sortir, et
à rester
dans le nichoir. Avec le temps actuel, au moins est-elle à
l'abri.
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VIDEO (en IR) (1665ko,1mn)
Puisqu'elle est apparue avec la chryside...
Noire et jaune, affairée, elle passait de trou en trou du morceau de bois.
C'est une guêpe solitaire, une Guêpe
maçonne.
Probable Ancistrocerus mais qui restera sans nom d'espèce.
Il en existe une bonne vingtaine d'espèces impossibles à différencier sur photo.
L' Ancistrocerus.
[Ancistrocerus sp.
-Hymenoptera Vespidae Eumeninae ]
(Potter Wasp)
20 avril
Pluvieux, venteux, 7-10°
Mésange? Comme d'habitude, elle passe et occupe le
nichoir.
21 avril
Eclaircies, averses, 5-14°
Comme d'habitude pour la bleue. Y compris une longue sieste dans
l'après-midi.
22 avril
Eclaircies, bonnes pluies, 5-12°
Depuis le lever du soleil jusqu'au crépuscule, elle passe
régulièrement.
Allez
on change!
C'est le tour de la mésange
charbonnière. Même s'il pleut de temps en
temps, ce
n'est pas une raison pour ne pas prendre un bon bain.
Bien trempée.
23 avril
Pluies, couvert, vents. 4-10°
Elle est venue moins tard ce soir, dernière visite 16h30.
Peut-être un martinet??
24 avril
Fortes pluies, vents d'Ouest, 7-12-10°.
Si, si je suis là...
A 20h40 je suis encore là.
25 avril
Pluies, vents, 8-14°
Les martinets sont bien arrivés, la pluie s'est
arrêtée et vu ce soir un martinet en chasse.
Bombylomania...
Je ne peux résister à photographier chaque
année ce gros nounours qui sort début mars
enveloppé de ses fourrures.
C'est un diptère, une mouche, un Bombyle et ici le Grand bombyle.
Le Grand
bombyle, Bombyle bichon.
[Bombylius major -Diptera
Bombyliidae-]
(Dark-edged Bee Fly)
Dès la mi-mars vous l'entendrez "buzbuzzer" en un son aigu, en tournant, même autour de vous, à la recherche d'une bonne lampée de nectar. Ici, il a trouvé son bonheur sur un Euphorbe sur lequel se pressent aussi les fourmis. Il aime aussi se chauffer au soleil sur une feuille morte ou la terre.
Le Grand bombyle est reconnaissable à ses dessins noirs sur
les ailes
et à sa taille 8-12mm. Spécialiste du
stationnaire, il oscille en vol de droite
et de gauche, gardant son équilibre train d'atterrissage
sorti.
Sa trompe est rigide et lui permet d'entrer dans les corolles profondes
et ceci quelque soit l'orientation de la fleur. Elle est plus longue
que
son
thorax et sa tête réunies.
S'il n'est pas assez stable pour butiner, il
s'aide de ses ailes et reste en vol stationnaire, ici sur une
Cardamine,
faisant vibrer ses ailes si vite qu'il est impossible de les
distinguer.
Sous ses dehors bonhomme de peluche c'est un parasite redoutable dans
les colonies d'Abeilles des sables.
Il pond à l'entrée des
terriers des Abeilles, des œufs dont vont sortir des larves.
Ces larves vont entrer seules dans le terrier de l'Abeille sauvage.
Après avoir mué, elles vont se nourrir d'abord des réserves de l'Abeille, puis de sa larve.
Enfin, elles sortiront du terrier, nouveaux
Bombyles, au printemps suivant dès les premiers beaux jours.
Sur ces photos le Bombyle est en train de pondre près d'un
terrier d'Abeilles, des Colletes ou des Andrènes ici (il y
avait les deux). Il jète ses œufs au vol juste
à
l'entrée du terrier, restant stationnaire et se
balançant d'un côté à
l'autre, ses pattes arrière en balancier.
Les œufs sont déposés recouverts d'une fine couche de sable. Ainsi l'œuf restera invisible et non détectable sur le sol.
Pour cela, le Bombyle a fait ses provisions un peu avant, collectant du sable dans ses "sacoches". Je n'ai pu trouver si ce sont précisément dans les deux poches blanches que l'on entrevoit à l'extrémité de son abdomen, peut-être. Mais ces poches que l'on voit, sont utilisées pour la prise de sable.
Ses œufs sont poisseux, collants.
L'œuf est pondu dans une poche où ils
s'enveloppent
du sable fin qu'elle contient. Pour pondre, il va projeter violemment
l'œuf sablé vers le
terrier en pliant son abdomen.
Etrange, lorsque les deux poches sont étirées
apparaît une liaison toute brillante et dorée,
visible sur la deuxième photo.
Celui-ci assis dans le sable ne rêvasse pas au soleil, mais
est en train de collecter du sable en vue de sa prochaine
ponte. Cette femelle Bombyle remuait
l'extrémité de
son abdomen, et plus précisément ces deux
curieuses
poches blanches, en rond. On voit du
sable au bout de son abdomen et on
voyait le sable bouger et se mettre en petite colline au fur et
à mesure de son travail.
Tous les Bombyles ne sont pas parasites
d'hyménoptères. D'autres sont parasites de
chenilles de papillons.
26 avril
Couvert, humide, pluies, 12°-15°
La solitaire bleue passe toujours.
Couvert, averses, 9-14°
Probables naissances chez les mésanges
charbonnières, le couple inspecte les moindres recoins et
Madame réclame comme un jeune.
Elle a perdu sa jolie teinte bien jaune d'ailleurs.
La petite bleue en visite comme à son habitude.
Drôle d'oplite!
En suivant l'éristale des fleurs, un gros syrphidé, j'ai pensé que c'était elle qui se posait au loin sur la feuille, mais en approchant j'ai eu la surprise de découvrir le possesseur de cette surprenante armure bronze.
C'est un Hyménoptère comme les abeilles et les guêpes, mais c'est un Hyménoptère Symphyte, dont les larves sont végétariennes et ont l'aspect de chenilles de papillons. Mais elles sont différentes. On parle de "fausses chenilles" car elles ont plus de cinq paires de fausses pattes. Certaines en ont même jusqu'à 8 ou 9.
Un corps où thorax et abdomen sont soudés les
distinguent des Hyménoptères Apocrites.
Celui-ci, avec ses antennes en massue est de la famille des
Cimbicidés.
Les Symphites sont appelés aussi "mouches à scie" car l'ovipositeur de la femelle comporte une dentelure, une "scie", lui permettant de percer les végétaux pour y pondre. Les larves vivent dans ou sur les feuilles. Il y a plus d'un millier d'espèces de Symphites en Europe et plusieurs familles dont les Tenthrèdes, comme la Tenthrède verte ou la Macrophie rustique, les Argides et donc ici, la famille des Cimbicidés.
Probable Abia aenea,
Abia.
[Abia aenea
(lonicerae )
-Hymenoptera Cimbicidae Abiinae- ]
(Sawfly)
(aenea: signifie bronze, airin)
Ici, une femelle, le mâle a une
dépression sur les
tergites (segments de l'abdomen) 4 à 6, qui forment un
carré bien visible comme découpé.
[Ses antennes sont entièrement noires. Corps vert bronzé à pilosité grise sur la tête et le thorax. Ailes presque transparentes, teintées de brun vers l'apex, petites taches au stigma et bande brune oblique traversant la moitié antérieure de l'aile (Berland).]
(12mm.)
Posée ici sur aucuba.
Elle est restée un moment puis elle a décollé d'un vol lourd.
(Paris200412-avril)
Très couvert, pluvieux, comme d'hab quoi! depuis un mois. 9°
La mésange est fidèle à son nichoir!
Couvert, pluies et pluies,éclaircies, 12°-17°
Rafale de vent violent cette nuit et 21° à 4h du matin!
Visites bleue.
Belle matinée, puis couvert, pluies, 12-20°
Visites toujours.
Fin mars, une Sittelle s'affaire tout en haut du grand arbre.
Elle fait
la navette, le bec plein de boue. La Sittelle niche dans des trous déjà
fait, par un pic par exemple. Mais elle réduit l'ouverture à un petit
passage juste à sa taille, en la comblant avec de la boue. Ce qui lui
doit son nom de "torchepot".
On arrive à voir son bec tout sale, plein de boue.
Longue station pour arranger le tout.
Bon, elle a du travail... le trou est gros! Elle a vu grand, mais elle en est tout à fait capable.
Sa "carrière" de boue ne devait pas être trop loin, car les navettes de la maçonne étaient rapides.
Les photos ne sont pas bien bonnes (trop loin, pas assez de
lumière), j'ai découvert le bec plein de boue en
regardant les photos et j'ai trouvé la taille du trou impressionnante et amusante.