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Janvier 2012



Janvier 2011 -1-


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1er janvier

Je vous souhaite une très Bonne Année pour 2011!



.Et en ce premier jour de l'année, une surprise, la première entrée dans le nichoir.

Deux petites mésanges bleues, ont chacune à tour de rôle, passé la tête dans le nichoir et l'une d'elle a fini par y entrer. 

La caméra est restée en IR et mal réglée. On voit juste une tête, elle n'est resté dans le nichoir, qu'une toute petite seconde. Espérons...



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 2 janvier

Gris, bien gris 3°
Passage de la bande des six mésanges bleues.


 3 janvier

Encore de la grisaille, 0-3°


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Jeu de glace.







Grive au bain.

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La Grive draine. [Turdus viscivorus -Passériformes Turdidés-]
 (Mistle Thrush))

Elle vit seule (ou en couple) mais en fin d'été les G. draines peuvent se rassembler en bandes et on peut  la rencontrer avec d'autres grives.
Elle aime les endroits découverts et se nourrit d'insectes et de baies.

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Pattes jaunes.








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Elle a la tête et le dos plus gris que la Grive musicienne.















Grive draine

Chez la G. draine, à gauche, les taches du poitrail sont plus rondes et plus au hasard que chez la G. musicienne. Elle est installée ici, avec un des ses mets favoris, le gui.

Grive musicienne





Chez la G. musicienne, à droite,  on distingue nettement le "V" dessiné par les taches du poitrail.
















 4 janvier

Gris encore, 0°

Alors un peu de couleurs.


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Le  Faisan de Colchide.
[Phasianus colchicus - Galliformes Phasianidés-]
(Common Pheasant)





.Comme tous les ans, depuis plusieurs mois, les grandes bandes d'étourneaux en route pour les dortoirs, passent  en fin d'après-midi. Par vagues successives, ils volent de concert, faisant parfois une petite pose sur la terrasse.

Ils se posent un instant et se secouent immédiatement violemment, ouvrent les ailes, se touillent, s'apprêtent les plumes, se lissent les ailes. On dirait qu'après un long vol, le plus urgent est de remetttre toutes ses plumes en place correctement.

Le tout dans un impressionnant et soyeux bruit de plumes.  

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La queue en éventail, ils se secouent frénétiquement dans tous les sens, on se gratte énergiquement, avant de reprendre leur vol et de rejoindre les autres de la bande déjà loin devant. Direction la BNF pas loin.









La petite bande de 6 mésanges bleues passe toujours régulièrement. Passage aussi d'une bande de six geais.




5 janvier

Rayon de soleil ce matin, 0° puis retour du gris.


Notre nichoir "grande tour" a été modifié et il a été bien réduit en hauteur. J'ai ré installé tout de même le petit nichoir, élu l'an passé, à la même place. Résultat, choix est laissé aux mésanges pour s'établir. Après tout, l'essentiel est, qu'elles trouvent ce qui leur conviendra le mieux. Tant pis si elles préfèrent de nouveau le petit.

Et, hier matin, visite du petit nichoir, pendant une minute.

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Aujourd'hui sous un peu de soleil, nouvelles visites d'un couple de mésanges bleues.

Bon, elles hésitent... Visites des deux nichoirs, l'un après l'autre. 

D'abord le grand nichoir. Je pense que c'est la femelle qui est entrée car elle va effectuer avant de sortir, ce que je nommais les années passées, le "ventilateur", ces mouvements rapides des ailes grandes ouvertes et qui semblent mesurer les lieux. Lui, attend et vient à un moment, à l'entrée, regarder ce qui s'y passe, elle sort alors immédiatement. Le mâle vient souvent chanter sur le bouleau maintenant, je pense que c'est le mâle. Et pour la première fois de la saison, les mésanges commencent à houspiller un peu les charbonnières.





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Le tout dure une dizaine de secondes











Puis, visite du petit nichoir. Toutes les photos sont ici en IR, plus pratique pour l'instant, je n'ai pas de réglage à faire suivant la lumière et la plupart du temps, fait gris!

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Visite plus longue, presque une minute entière.



Grand 2, petit 2.



6 janvier

Pluie, 10°

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Il fait plus chaud! 

Cela se voit, voici une mouche déjà, réfugiée dans le nichoir!




7 janvier

Pluie encore, 13°


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Grand nichoir ce matin.








8 janvier

Pluie, gris 13°

Une courte entrée dans le grand nichoir ce matin.



9 janvier

Soleil! 8°

Le club des 6 passe, on vole de partout.  Pas d'entrée.


10 janvier

Soleil un peu voilé, 3-6°


. Alors? Lequel?

Elle reviendra à plusieurs reprises dans la matinée et elle va rester plusieurs minutes, à attendre, tranquille.

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Mieux vaut essayer les deux. L'enjeu est important...


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Un visiteur d'hiver, jaune et délicat...



. En grandes bandes très mobiles, voici un autre acrobate aussi agile que les mésanges, le Tarin des aulnes.

Le Tarin des aulnes. [Carduelis spinus. -Passériformes Fringillidés-]
(Eurasian Siskin)

Madame, avec sa calotte grise, elle est très striée dessus comme dessous.


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Monsieur, qui porte les couleurs, reconnaissable à sa calotte noire et à son plumage jaune vert.  Il donne une impression de jaune verdâtre avec son alternance de plumes, noires et jaunes, un peu comme le Verdier d'Europe, qui est d'ailleurs de sa famille.

Même si on peut en trouver quelques effectifs dans les régions de l'Est de la France (Vosges, Jura, Alpes), son habitat est avant tout le Nord et l'Est de l'Europe où on peut le rencontrer par millions.

Mais certains hivers, des populations parfois très conséquentes, descendent de Scandinavie et de la Baltique et on voit ainsi arriver de nombreux nordiques en migration. Comme le sont probablement ceux-ci car il semble qu'il y ait des migrations massives cette année. 





. Comme son nom l'indique, il recherche les aulnes, comme ici, mais aussi les bouleaux. Il affectionne les forêts de conifères où il peut se nourrir des graines de pins et de mélèzes.

Il est de la même famille que le Chardonneret ou le Sizerin, et on peut le trouver accompagnant ces derniers, dans les bandes hivernales.

Il sait s'accrocher comme les mésanges, par une patte aux longues griffes, pour déloger les graines. Ici, la graine du fruit de l'Aulne (ce petit cône que l'on nomme strobile) avec son bec de granivore.

Le mâle à gauche.




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Et une femelle à droite. Tous les deux ont un ventre clair, pattes et yeux noirs.






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Cette bande, d'une soixantaine d'individus volant bien groupés, est passée en vol léger, tout le monde gazouillant. Ils se sont posés sur un aulne où ils se sont tous attablés pour manger, nullement concernés par ma présence en bas de leur arbre. Indifférence complète.

Deux mâles ici.


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Puis, d'un seul coup, comme à un signal, toute la petite bande s'est envolée pour aller inspecter un peu plus loin,  l'aulne suivant.


(12cm, comme le Chardonneret)



(Seine&Marne040111)




11 janvier

Pluie, 7°

Un bref instant, ils sont deux dans le grand nichoir. Ami ou concurent? A la façon dont l'un sort très vite, j'ai plutot envie de dire "amie", car cela ressemble à l'entrée de la femelle alors que le mâle est déjà dans le nichoir. Il quitte alors immédiatement les lieux.
Passage petit nichoir, comme hier vers midi et longs moments à la fenêtre

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12 janvier

Pluie, gris, 8°

8h30, il fait encore nuit, mais mésange bleue est déjà là à chanter.
Passages grand et petit nichoir le matin, il a maintenant ses habitudes!




Ces merveilleux visiteurs hivernaux.


. Ce splendide oiseau aux couleurs surprenantes, est un visiteur venu de l'extrême Nord de l'Europe.

Le Jaseur boréal. [Bombycilla garrulus -Passérifomes Bombycillidés -]
(Bohemian Waxwing)

C'est un oiseau des forêts boréales, de l'extrême Nord-Est de la Scandinavie et de la Russie. Il niche également en Alaska et dans l'ouest canadien où s'étend la forêt boréale.

Il habite la taïga, zone subarctique s'étendant de la Baltique à l'Oural, couverte de conifères. L'épicéa y est le plus fréquent, il y pousse aussi mélèzes,  sapins, et pins, et dans les feuillus, des bouleaux (principalement), des saules, des aulnes et des sorbiers. Le Sorbier (genre Sorbus), sorbier des oiseleurs et alisier blanc, arbustes de la famille des rosacées, dont le Jaseur apprécie tout particulièrement les baies rouges.



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Les baies constituent son aliment principal. Mais il consomme aussi des fruits, pommes, raisins, du gui. Et même, s'il est principalement frugivore, il se nourrit aussi d'insectes quand il le peut.

Selon l'abondance de ses baies favorites, il migre plus ou moins. Il descend généralement jusqu'à la Pologne mais si les baies se font rares, il continue sa migration. Fin novembre, l'Ecosse a connu une arrivée massive, on parle d'une "invasion" ou 'irruption", puis les oiseaux ont continué de descendre vers le sud.

Ce qui le pousse ainsi à partir est avant tout la raréfaction de sa nourriture, due à de mauvaises conditions pour la production de baies, ou à une trop bonne reproduction des jaseurs, aboutissant à une trop forte population d'oiseaux consommateurs. De mauvaises conditions climatiques, ne veut pas forcément dire froid plus intense, cet oiseau sait résister au froid. Le Jaseur doit manger beaucoup de baies pour qu'elles lui fournissent l'énergie qui lui est nécessaire. Certaines années la production de baies est mauvaise, pas assez chaud, trop humide au printemps lors des floraisons ou en été. Arrivé en automne, la réserve de baies est insuffisante pour passer les mauvais mois où il n'y a plus rien d'autres à se mettre sous le bec. Ce sont ces hivers là où le Jaseur sera contraint de chercher ailleurs. Et il se déplacera de plus en plus loin à la recherche de baies. C'est ainsi, que l'on retrouve périodiquement des afflux de Jaseurs dans nos régions. Sa dernière irruption a eu lieu en 2005.





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Il va consommer tout ce qu'il peut trouver en baies ou fruits, sorbier bien sûr, mais aussi cotonéaster, aubépine, coings, viornes, kaki, pommes fruits et pommes d'arbres d'ornement, cynorhodons...




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C'est un oiseau surprenant par sa placidité, sa confiance, sa presque indolence. Si confiant que tout ce qui se passe autour de lui, hormis ses chères baies, lui semble indifférent. Il se laisse approcher sans inquiétude aucune. 

Oui, cela surprend... nous avons hélas, peu l'habitude de voir des oiseaux si confiants.

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Il se gorge littéralement de baies qu'il avale tout rond, puis s'envole prendre position dans un arbre proche, où il restera immobile, plumes gonflées, sans bouger jusqu'à la descente prochaine aux provisions sur le même arbuste. 
Parfois, il restera là plusieurs jours, comme c'est le cas pour ceux-ci, tant qu'il aura à manger puis s'envolera à la recherche de la prochaine provende.

D'autres fois, il ne fera que passer pour se gorger de baies et repartira vite, continuant son chemin.

Il niche tout en haut des grands conifères.


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. D'une taille un peu plus petite que l'étourneau, il fait 18cm pour 40g à 60g.
Il est  très trapu et avec son plumage bien fourni qui paraît lisse, il semble plus gros qu'il ne l'est.
Il apparaît beige rose taché de roux avec une huppe bien caractéristique.
Un fin masque noir souligné de blanc, entoure ses yeux bruns et une bavette noire pare son cou.

Pattes et bec sombres.



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Mais ce que l'on voit avant tout, ce sont ses ailes tout à fait particulières et l'extrémité jaune de sa queue.









L'extrémité des rectrices est blanche et donne cette échelle reconnaissable de loin sur l'aile. Un chevron jaune au bord de l'aile, sur les rémiges primaires, complète le feston.
Quant aux rémiges secondaires, elles ont une pointe rouge, très tranchée et visible. Pointe qui lui doit une partie de son nom anglais "Waxwing", "aile de cire" par l'aspect comme cireux et la couleur rouge de la cire à cacheter. Le nombre et la longueur de ces pointes sont variables suivant l'age et le sexe et leur teinte peut dépendre de l'alimentation de l'oiseau.

La queue se termine par une barre bien droite du même jaune vif que le chevron. Les plumes sous le croupion sont rousses, couleur rouille.


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.Superbe oiseau. Une fantastique rencontre. Nous en avons vu cinq, mais seuls trois sont restés déguster longuement les baies.

Il faisait très gris, bien froid et sombre ce jour là, d'où le ciel "bien blanc" de ces photos, la lumière étant très faible, la surexposition était de rigueur.

Mâles ou femelles? Pas mal d'interrogations, après de nombreuses comparaisons, je pencherai pour des femelles, la bande jaune de la queue n'étant pas très large et les séparations blanches des rectrices assez étroites. Le nombre de "pointes rouges" est de quatre à cinq, ce qui semble faible, suivant ce que j'ai lu,  pour un mâle adulte. 

Critères:
Mâle: huppe plus grande, pointes rouges des rémiges secondaires plus longues et plus nombreuses, jaune de la queue plus large, noir de la bavette plus tranché alors que chez la femelle le noir est plus diffus, bandes blanches de l'échelle de l'aile plus larges (source: Ornithomedia).


Il a deux "cousins", le Jaseur d'Amérique ou Jaseur des cèdres au Canada et le Jaseur du Japon qui vit dans l'Est de la Sibérie et descend au Japon. Ces  trois espèces ont une livrée voisine et ces mêmes pointes rouges aux ailes.




(Seine&MarnFerrierese040111)


13 janvier

Bien gris mais 15°.

Passage petit nichoir et de nouveau à deux dans le nichoir.


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Plof!
Non, pas de conflit, l'un entre, l'autre sort bien vite.







14 janvier

Soleil (si,si) le matin. 15° Gris l'AM.

Pas d'entrée aujourd'hui mais visite de la crécerelle.




15 janvier

Un brin de soleil, 8°

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Grand nichoir ce matin.


















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