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Décembre 2011


Septembre 2011   

1er septembre



.L'Ecaille chinée, la Callimorphe.
[Euplagia quadripunctaria - Arctiidae  Arctiinae Euplagia (Erebidae Arctinae)-]
(Jersey Tiger)

Bien visible avec ses rayures blanches sur fond noir, un très joli papillon.

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Il vole de jour comme de nuit.




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Surprise, quand il veut bien écarter un peu les ailes, il est d'un orange violent presque rouge, aux ailes postérieures.

La plante était très haute, impossible de le voir bien par le dessus, où l'orange feu tranche si joliment sur le noir des ailes antérieures.


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(45-55mm)




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Amateur de nectar que l'on voit passer dans sa trompe.
Il est posé sur l'Eupatoire à feuilles de chanvre, Eupatorium cannabinum.












(S&MVaires060811)



2 septembre




.Quand une belle brune rencontre un beau brun...

Où? Sur un pélargonium bien sûr et un rose, leur couleur préférée!




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Ce jeune bouton floral où ils sont installés, sera l'endroit idéal pour la ponte. Les larves éclosent sur le bouton, les chenilles y rentrent alors et se nourrissent de l'intérieur, vidant peu à peu la hampe florale. En toute discrétion, rien de très visible au dehors, du moins au début. Dans une trentaine de jours une nouvelle génération de papillons adultes sera prête mais les pélargoniums eux seront bien dépouillés, privés qu'ils seront de leur substance...




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Ailes complètement ouvertes, position qu'il prend rarement, il se contente, généralement, d'entre ouvrir seulement les ailes.











Le Brun du pélargonium (Cacyreus marshalli).






(Paris310811)






3 septembre


Un petit tour chez les Coléo...


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[Cteniopus sulphureus (Ctenopius flavus)- Tenebrionidae Alleculinae. Ctenopius - ]
Couleur anis pour ce tout petit coléoptère, amoureux des ombellifères,  joli sur ses fleurs en ce mois de juillet. Il mange du pollen et sa larve des racines.



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(7mm)

(Paris080711)




4 septembre



Restons encore un peu chez les coléo...


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La Cicindèle champêtre. [Cicindela campestris -Carabidae Cicindelinae -]
(Green Tiger Beetle)

Ce petit coléoptère est un carnassier, un prédateur. Cette Cicindèle est vert métallisé, d'autres sous espèces sont noires, ocre ou brunes, même magnifiquement bleues. 




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Fortes mandibules dentées qui se croisent à l'avant, que l'on entrevoit ici. Elles sont impressionnantes mais celle-ci n'a pas voulu se laisser approcher plus. Son nom de "tigre vert" en anglais lui va fort bien.

(15mm)



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Elle est commune, on la trouve souvent sur les chemins brûlés de soleil. Elle voit très bien, vole et décampe devant l'objectif rapidement, courant sur ses grandes pattes. Elle chasse en fait à vue. Elle attrape ses proies comme par exemple, des "Gendarmes", à la course. Elle chasse aussi les petits diptères et souvent les fourmis. Sa larve aussi est prédatrice et attend dans son terrier, les mandibules ouvertes au raz du sol, prête à happer tout ce qui passe à sa portée.

Joli vert métallique pour celle sur l'herbe qui curieusement a une différence de teinte entre ses deux élytres, l'une particulièrement irisée. Dans l'herbe, elle n'est pas facile à poursuivre.



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En voici une autre, sur le sol aride et brûlant d'un chemin, mais moins belle car couverte de poussière.


(S&M260411)








5 septembre


.Tipule. [Ctenophora flaveolata -Tipulidae -]

Avec sa robe de quêpe, quand on le voit voleter autour de soi, on a comme un instant de doute...

Mais c'est un Diptère, un grand Tipule déguisé en guêpe parfaitement inoffensif qui ne ferait pas de mal à... une mouche. Mais il est impressionnant par sa taille et ses grandes pattes.

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Une dame ici, qui se traînait plus qu'elle ne marchait, à terre.

(30mm)


(S&M260411)







9 septembre



 

.Le Silphe à quatre points. [ Dendroxena quadrimaculata  (ancien Xylodrepa quadripunctata) - Silphidae Dendroxena-]



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Ce petit Coléoptère café au lait, taché de quatre points, aplati, on le rencontre dans les chênaies. Il se nourrit de chenilles vivantes contrairement au reste de la famille, qui comprend les "Nécrophores", les "Silphes" et les "Histers", qui consomment charognes, excréments, champignons putréfiés.


(12mm)


(S&M260411-avril)



.Voici une de ses proies favorites, des chenilles qui peuplent les forêts de chênes et de conifères et s'établissent aussi sur les arbres fruitiers, où autant dire qu'elles y sont fort peu appréciées. 

La chenille du Bombyx disparate ou Spongieuse ou Zigzag.

[Lymantria dispar -Lymantriidae-] (Gypsy Moth)

Ce sont des chenilles ravageuses.




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Elles présentent des "boutons", des verrues hérissées de longs poils raides,  sur le dos, 5 paires bleues et 6 paires rouges. Voici sa tête traversée de deux marques bleu sombre.



(6cm)

(Paris150711-juillet)





10 septembre


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Fin d'été, les asters sont en fleur et on y butine avec délectation.

L'Hélophile à bandes grises.
[Helophilus trivittatus - Diptera Syrphidae -] 



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Attablé sur la fleur, on distingue le fémur de sa troisième patte qui est noir en haut puis jaune autour du "genou"  et son tibia en partie jaune. 

Pour cette espèce le critère de l'écartement des yeux ne fonctionne pas, mâle et femelle ont des yeux séparés. Malgré tout, les yeux divergent brusquement chez la femelle au niveau du front et restent un peu parallèle chez le mâle. Une dame donc ici.




12 septembre



Une amusante toute petite rencontre...

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Dans ces deux photos se cache une drôle de petite épine verte, comme une épine de rosier, un brin alien. Elle est juste au centre des photos.



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Jamais je ne l'aurais vu si elle n'avait sauté pour se poser juste là. Et encore, si peu visible qu'il faut être convaincu d'avoir vu sauter quelque chose pour la trouver.



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Cette petite épine est un Membracide. Une étrange petite "Cigale" venue d'Amérique où on compte plusieurs milliers d'espèces. Quatre seulement sont présentes en France.

Tout en vert, c'est le Membracide bison, un tout petit insecte de 4-5mm environ.

Le Membracide bison. [Stictocephala bisonia - Homoptera Membracidae Membracinae -] (Buffalo Treehopper)

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C'est sa forme qui lui vaut son nom de "bison".

Il vient d'Amérique du nord, il s'est retrouvé ici par accident au 19ème siècle et il y est encore.










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Les Membracides ont tous ces excroissances en épines, ces folles avancées ou protubérances, en casque sur la tête (plus exactement il s'agit d'un pronotum élargi) qui sont plus extraordinaires les unes que les autres. Une petite idée? Regardez les ICI (americaninsects.net). Ils sont fascinants, bon, les quatre "français" sont plus simples.

Le Membracide pond sur les végétaux dont il pique les tissus pour y introduire ses œufs, y laissant des plaies qui se nécrosent et sont fort peu appréciées quand il s'agit d'arbres fruitiers. Adultes et larves se nourrissent de la sève des végétaux. Ils s'installent sur les saules, cerisiers mais aussi trèfle, asters, ormes. En petit nombre il n'est pas trop préjudiciable aux végétaux mais s'il se multiplie trop, il peut causer quelques dégâts lors de la ponte. 


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Comme beaucoup d'insectes qui se nourrissent de sève, les Membracides produisent un liquide sucré, le miellat, dont les fourmis raffolent et elles sont prêtes à défendre leur "troupeau de bisons" comme dans le cas des colonies de pucerons.




Son nom fait allusion à ses points sur la tête.
Il est bien caché avec sa couleur vert feuillage car il est apprécié de pas mal de prédateurs, il finit parfois dans la toile de l'araignée ou le bec de l'oiseau.  Parfois, par chance, il se pose sur des fonds colorés comme ici.










.Il y a une génération par an pour cette espèce. Les adultes apparaissent en juillet août. Les œufs sont pondus dans les végétaux où ils resteront passer l'hiver, les éclosions ont lieu au printemps de l'année suivante. 

Les sons sont inaudibles pour nous mais ils "chantent" pour communiquer entre eux.


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Récemment on a montré que la curieuse excroissance des Membracides correspond à une troisième paire d'ailes. 

Et si vous n'êtes pas lassés, d'autres Membracides, ICI (bugguide.net).








.Le Membracide détecte très bien le mouvement, celui-ci est resté longtemps perché tranquillement sur sa branche, indifférent, jusqu'à ce que je change de place pour le voir d'un autre côté. Aussitôt il s'est laissé tomber et a pivoté autour de la tige, se cachant derrière, et continuant de pivoter, au fur et à mesure que je changeais de place pour le regarder. Pour ressortir lentement quelques instants plus tard, rassuré. Et enfin, sauter brusquement plus loin, où il a disparu.


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Presque caché, il nous montre ainsi son œil, très curieux.




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Celui-ci, à gauche, a été le premier que j'ai vu, il a eu la gentillesse d'atterrir sur une fleur jaune et d'être ainsi repérable.

Il n'est pas resté longtemps ainsi à découvert, il a brusquement sauté, impossible de le retrouver malgré mes efforts.

Les Membracides se déplacent très vite, en sautant plus qu'en volant, mais ils sautent loin.

Heureusement quelques jours plus tard, au même endroit, plusieurs étaient présents dont la vedette de cette page, qui a bien voulu après plusieurs sauts, bien difficiles à suivre, s'approcher et poser suffisamment de temps. Ils sont particulièrement difficiles à suivre lorsqu'ils sautent, quand on les a dans le viseur, mieux vaut alors être à deux, l'un prend la photo, l'autre ne quitte pas des yeux le petit bison sauteur, sinon... brusquement on ne le voit plus dans le cadre, disparu.

(Paris9-22-310811)




15 septembre


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Ascocenda.
(VendaxAscocentrum)





De bien beaux yeux...



.Pendant que je m'occupais de son cousin de la veille, cette jolie petite cicadelle s'est installée dans la maison, sur mon Népenthes. 

Petite, toute petite, 4 mm mais bien jolie avec ses yeux verts, une petite Cicadelle.

Pas facile de trouver son identité, je pense que c'est peut-être  Dryodurgades. Mais son espèce restera inconnue.


[Dryodurgades sp.(?) -Homoptera Cicadellidae - ]





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Je ne crois pas qu'elle affectionne le Népenthes, fort probablement elle est arrivée à la maison en même temps qu'une orchidée que j'ai rentrée il y a quelques jours (celle là, plus haut).

Comme son cousin "bison" elle doit piquer les végétaux pour se nourrir de leur sève. Bon, vu sa taille, pas de panique, mais je l'ai mise dehors.

Jolies nervures sur ses ailes, très dessinées.

(4mm)











(Paris120911-septembre)



.Puisque on en est aux Cicadelles, de nouveau ces deux là, présentes en même temps que le Membracide et que j'ai déjà montrées ici.


La Cicadelle du rhododendron.
[Graphocephala fennahi -Homoptera Cicadellidae - ]

Américaine aussi.

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Elles sont parfois assez jolies ces petites pestes tout de même.

La Cicadelle verte.
[Cicadella viridis -Homoptera Cicadellidae - ]
Femelle. C'est la plus commune.








16 septembre




Un bijou enchassé dans le romarin...



.La Chrysomèle du romarin ou Chrysomèle américaine.
[Chrysolina americana - Coleoptera Chrysomelidae -]
(Rosemary beetle)


Elle s'installe sur le thym, le romarin, la lavande dont elle broute les feuilles. Elle et ses larves sont strictement végétariennes.






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Et, non! elle n'est pas américaine comme le voudrait curieusement son nom, mais bien européenne!

Septembre les voit pondre, elles continuent tant que le temps reste assez chaud, sinon elles se mettront au ralenti, bien cachées, si le froid devient trop vif.

(8mm)


(Paris150911-septembre)




17 septembre




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Une émeraude perdue dans la menthe.


.La Chrysomèle de la menthe. 

[Chrysolina herbacea (menthastri) - Coleoptera Chrysomelidae -]




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Sur menthe. Ponctuation alignée.

(8mm)

(Paris010711-juillet)





18 septembre


Le petit peuple des grandes marguerites...

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Je n'ai pas résisté à inviter encore ce magnifique Paon du jour.

Tout neuf, c'est lui que nous retrouverons au printemps. Il est de la nouvelle génération de fin août, la deuxième, celle qui va se blottir sous une feuille, dans une crevasse, dans un coin protégé pour passer l'hiver et sortir au printemps. 

Alors, il mange et mange encore jusqu'aux derniers jours encore assez chauds pour qu'il puisse voler.





Le Paon du jour.
[Inachis io -Vanesse io-Aglais io]


(Paris150911-septembre)




20 septembre


Le petit peuple des grandes marguerites...


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Août. Le lourd soleil d'après-midi pèse sur le massif. Les grands capitules des Rudbeckias présentent leur piste d'atterrissage entourée d'appétissantes buvettes. Abeilles, syrphes, grands et petits, s'y abreuvent goulûment, passant de l'une à l'autre.

Une Eristale orangée transporte son sablier et tourne de fleuron en fleuron.



Eristale.
[Eristalis interrupta -- Diptera Syrphidae -]


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(15mm)






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Déterminer les Eristales n'est pas si simple. Le dessin de l'abdomen n'est pas du tout suffisant comme on pourrait le penser (comme je le pensais!) en se disant qu'il est bien caractéristique. Il y a beaucoup de variantes et chez elles, l'habit d'eté peut être différent de l'habit d'automne. Rajoutez que mâles et femelles n'ont pas toujours la même livrée...

Témoin celle-ci (femelle) que je pense être E. interrupta mais qui m'a fait beaucoup hésiter, re visiter les Eristales déjà présentes.

Elle est très similaire à E. arbustorum où je l'avais classée au premier abord. Elle a un ptérostigma tout petit, des fémurs noirs avec l'extrémité jaune. Les ailes, sont totalement transparentes, par rapport à celles de l'Eristale des arbustes, au bord jaunâtre, ce qui amène plutôt vers E. interrupta. La vue de face, importante pour différencier les Syrphes, n'est pas assez de face ici pour voir bien.


(Paris-090811- août)




21 septembre


Le petit peuple des grandes marguerites...

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 Pour la petite Abeille, c'est pour emporter.

 Le panier de celle-ci est bien rempli.



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Abeille mellifère. [Apis mellifera -Hymenoptera Apidae-] 

(Paris-090811- août)









22 septembre


Le petit peuple des grandes marguerites...


.Les gros nounours sont là aussi pour la fête du pollen.

C'est un Bombus, lequel? c'est plus difficile, ils sont plusieurs à avoir ces fesses blanches! Pas évident de distinguer, le Bourdon terrestre, B. terrestris, de B. lucorum, le Bourdon des saussaies. Peut-être B. lucorum ici, car je le vois assez jaune par rapport à d'autres B. terrestris bien orange. L'un est plus orange l'autre plus citron mais distinguer les ouvrières est quasi impossible et c'est ici, une jolie dame.


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Le gros nounours roux, lui, c'est Bombus pascuorum, le Bourdon des champs. Une dame aussi.


(Paris-090811- août)



23 septembre


Le petit peuple des grandes marguerites...


.Tournons nous vers la fleur du Rudbeckia d'à côté, pour un retour vers les Diptères avec cette grosse mouche, très, très... piquante.

Une Tachinaire.

L'Echinomyie sauvage. [Tachina fera - Diptera Tachinidae -] 


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Elle parasite les chenilles, dans lesquelles elle pond, comme celles de la Piéride ou de Lymantria dispar (encore elle, tout le monde en veut, voir le 9 septembre). Les larves se développent et dévorent la chenille en la gardant vivante au maximum. Bien dur le monde des parasites.

Bien sûr, mais elles limitent les populations de chenilles. Cela dépend où on se place... pour lutter contre la prolifération de chenilles, elles sont de bons auxiliaires.

(15mm)


(Paris-090811- août)




26 septembre

Superbe temps.

Le petit peuple des grandes marguerites...

.Cette frimousse toute enfarinée de pollen, c'est celle d'une Abeille-coucou, un Sphécode.



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Je pense, 

Abeille-coucou. Sphécode à labre blanc.
[Sphecodes albilabris- Hymenoptera Halictidae -]



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Un mâle qui fait le tour, sirotant buvette après buvette à nectar, secouant le pollen.




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Cette abeille est parasite d'autres abeilles solitaires, si c'est bien S. albilabris, elle parasite les Colletes cunicularius.

D'autres Sphécodes parasitent des Halictides comme eux, comme l'Halictus scabiosa.

Elle pond dans leur terrier et sa larve mange les réserves accumulées par l'hôte.

Bref simple, pas besoin de se fatiguer à récolter le pollen, la table est déjà mise par d'autres!
Le mâle, ici, c'est le nectar qu'il aime.


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Reconnaissable à ses antennes droites.

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C'est un Halictide. La photo en agrandissement montre la nervure basale de l'aile très en S et les 3 cellules cubitales, type des Halictides. Poils blancs sur les pattes. "Labre" (partie de la tête juste après le front) blanc. 

Un grand! 12-13mm pour celui-ci.



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Antennes du mâle (droites).



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(Paris-090811- août)


Antennes d'une femelle à droite ("pliées", long scape).

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Femelle à l'entrée d'un terrier d'abeille au printemps.











(Paris280311-mars)




28 septembre


Temps superbe, 24-29°.

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Pas de chant mais un discret "pit, pit", tout délicat et doux anonce leur arrivée.

Elles sont deux à venir, sous un radieux soleil, pour grignoter les toutes petites graines du bouleau qui montre, avec ses feuilles dorées, que l'automne est tout de même là.






Le petit peuple des grandes marguerites...


.Le capitule suivant accueille un tout joli Halictide installé lui aussi à la buvette. Je pense un mâle Halicte, mâle très allongé et svelte par rapport aux femelles.




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(environ 12mm)



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Pour déterminer son espèce, c'est très difficile, ils sont si nombreux, avec peu de différences, j'ai longuement et vainement essayé mais je ne m'y risque donc pas!

Qu'importe, je trouve ces petites abeilles ravissantes dans leur costume rayé.

Halicte. [Halictus sp.- Hymenoptera Halictidae -]













30 septembre


Superbe temps, second été, 15-24-29°


Le petit peuple des grandes marguerites...




. Rien qu'une mouche...

Elles aussi s'invitent à la dégustation. On ne les aime pas beaucoup les importunes, goûtant tout, elles nous sont synonymes de souillures, de saletés. 

Mais au soleil, leurs reflets métalliques peuvent être assez jolis, tantôt vert bleuté, vert métallique, teintés de cuivre ou de doré, de petits éclairs volant d'un seul coup de fleurs en fleurs.

Celle-ci est une Mouche verte, une Lucilie. C'est une Calliphoride dont les larves sont nécrophages, comme le dit J-H. Fabres, "pour faire rentrer dans les trésors de la vie la matière animale défunte".
A la belle saison, les adultes lèchent le nectar des fleurs.

La Mouche verte ou Lucilie. [Lucilia sp. - Diptera Calliphoridae-] (Blow Flies, Common Greenbottle)

Pas plus loin dans sa détermination car il est très difficile de distinguer les différentes espèces uniquement sur des photos.


(12mm)

(Paris90811- août)




En voici quelques autres.

.La Mouche verte ou Lucilie.


Elles sont très communes. Non identifiables donc, mais citons tout de même deux espèces, à titre de références, L. caesar et  L. ampullacea, pour les plus courantes.


(7-8mm)







     (Paris100910 230710-août septembre)



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Que des dames ici...




Le petit peuple des grandes marguerites... encore!


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Une Eristale des fleurs en pleine gymnastique.

Rien ne vaut quelques dégourdissements et un vigoureux nettoyage après un bon repas pour ce petit "batman" (voir pourquoi ce petit nom, ici) qui a passé un long moment au soleil à se faire beau.




L'Eristale des fleurs. [Myathropa florea -Diptera Syrphidae Myathropa-]











(Paris90811- août)











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