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Décembre 2011



Février -1- 2011 

1er février

Gel, -3°, 0°, très brumeux.


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Lumineuse douceur du Bouvreuil.




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J'aime particulièrement les rencontrer ces doux et placides oiseaux au plumage rose-rouge vif, éclatant et doux à la fois... pivoine.

Le Bouvreuil pivoine.  [Pyrrhula pyrrhula -Passériformes Fringillidés-] (Eurasian Bullfinch)

C'est un magnifique oiseau aux couleurs lumineuses. Il est de toute beauté à observer ce très discret passereau au mélancolique sifflement.
Bien sûr c'est le mâle qui arbore cette poitrine colorée.






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Voici la femelle à droite, plus terne. La calotte noire est prolongée par un masque et une mentonnière noirs.

Ils étaient six à extraire les minuscules graines du bouleau, toute une famille. Ce sont avant tout des végétariens, sauf pendant le nourrissage des petits où il chasse alors les insectes.

Les couples restent ensembles tout le long de l'année. 









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Certains oiseaux peuvent migrer chez nous, en provenance d'Europe centrale. Mais généralement, c'est un oiseau sédentaire.


Encore une fois pas jolies, jolies les photos, il fait sombre et ayant la chance de les voir, je ne voulais pas les effaroucher. Encore des photos d'hiver. L'absence de feuilles est malgré tout un avantage et permet de les trouver mieux.








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C'est  un grand consommateur de bourgeons qu'il coupe avec son bec très court mais fort, tondant ainsi les arbres et aussi les fruitiers. Autant dire qu'il n'est pas tout à fait le bienvenu quand il découpe les bourgeons au verger.

Ce bel oiseau est malheureusement en diminution.
De 1989 à 2008 en France, -60%, et -76% en Angleterre.

Son déclin est rapide et inquiétant, voir ICI.








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Le voici bien rouge ici et pour une fois, à terre, où on le trouve rarement, il préfère rester perché sur un arbre.















(15,5-17,5cm un peu plus qu'un moineau)



2 février: gris, brumes, froid. Brève visite du grand nichoir.


3 février

Un peu de lumière enfin, soleil, 8°.

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Un vrai festival de visites aujourd'hui.

Il fait meilleur et plus lumineux et les bleues sont très actives. Lui chante de plus en plus fort, posté près du nichoir. Et il est convaincant! Les voici tous les deux.

La matinée a été consacré à l'essayage du grand nichoir.











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Et l'après-midi de 12h30 à 15h 30 est consacré à la visite du petit. Nombreuses visites et de longue durée.

Comme je l'ai déjà vu faire, on y amène même son tournesol!

Et on proteste énergiquement si quelqu'un s'approche trop près.
Elle n'aime pas que les moineaux soit trop envahissant. La boule de graisse doit être trop près, et il y a foule, il faudra que je lui trouve une autre place.





4 février

10°, couvert toujours.
Très peu d'entrée aujourd'hui, il fait gris, on vient moins visiter.


5 février

Gris encore, 10°
Entrées petit nichoir.


6 février

Gris, 8°, enfin quelques éclaircies l'après-midi.

Elle a pris l'habitude de rentrer un tournesol dans le petit nichoir. Jamais dans le grand.

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Dans le grand nichoir, on aime y entrer losque la lumière entre directement.

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Le noir et le rouge.


. Tout en noir sauf la goutte de rouge du bec,

Le Cygne noir. [Cygnus atratus -Ansériformes Anatidés-] 

Un exotique ici encore car il est originaire d'Australie. Il a été introduit comme oiseau d'ornement.
Végétarien, il est commun en Australie, vivant près des côtes, SE et SO, nichant dans les marais ou les estuaires. Il se déplace en grand groupe. Il a été beaucoup chassé et s'est raréfié, il y est désormais protégé sur tout le territoire.

Introduit en Nouvelle-Zélande, il s'y est trop bien acclimaté et n'ayant pas de prédateur, il commence à être envahissant.





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Introduit au Royaume-Uni comme oiseau d'ornement
Bec rouge avec un anneau blanc à la pointe.


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(120-150cm, 4-8kg)






.Le bout des plumes des ailes frisé comme en décor de copeaux de chocolat. Cachées, on entrevoit l'extrémité des rémiges primaires blanches.





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En effet, le dessous de ses ailes est blanc, on ne le voit que lorsqu'il est en vol ou à terre comme ici.



(Minimes2007-2011)




7 février

Soleil, soleil. Le printemps! 15° Une seule pensée, pourvu que çà dure.

Car...

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Cà pousse. Les clématites bourgeonnent d'un seul coup. Les crocus et les jacinthes montrent leur bouton, les rosiers sont bien avancés. Quant au camélia, protégé pendant les froids, il montre des boutons intacts.


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Voici le propriétaire des lieux. Et il sait fort bien manifester quand il me voit. 
Rassurez-vous il n'a pas peur! Il se place toujours juste au-dessus de moi et n'a pas l'intention de quitter la terrasse. 

Ces ailes demi ouvertes c'est lui. Sa compagne vient d'arriver. Les concurents, il les pourchasse maintenant vigoureusement. La petite bande des six ne passent plus. Seul le couple de charbo est un peu toléré.

On se poursuit, de branches en branches. Difficile de passer parfois dans le rosier grimpant.

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Encore un moment avec le Cygne noir.


Le cygne noir a la réputation d'avoir mauvais caractère et d'être un brin agressif.
Voici un jour de neige, la rencontre du héron cendré et du cygne noir.

Monsieur Héron tranquille s'apprête à regagner la rive en passant sur le vieux tronc glissant et rejoindre son coin favori. Quand soudain, un long cou noir s'élève devant lui en ondulant.

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Je n'entends pas ce qui ce dit mais monsieur Héron préfère accélérer le pas, suivi des yeux par maître Cygne. 

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Ouf! Arrivé à bon port.

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Le Cygne continue de protester, que dit-il ainsi? Je ne sais.
Mais, surprise, le Héron se retourne d'un seul coup et revient en arrière rapidement, toute voiles dehors jusqu'à l'endroit où est couché le cygne. 

Alors? Moi aussi je peux être encore plus gros. T'as vu hein!











Allez, allez du calme, je plaisantais...

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8 février

Il est déjà de retour, le gris, pluvieux, 9°-11°

Les mésanges bleues chantent, se poursuivent, chassent les intrus, visitent, particulièrement le matin, plus rarement dans la journée, font un tour et reviennent.


Il fait meilleur, les petites bêtes vont commencer à se réveiller doucement.

Alors, avant les petits nouveaux, je rouvre ma "boite à bébêtes" de 2010 avec puisqu'elles sont les premières quand le temps se réchauffe, quelques mouches pour commencer.



.Le Sépédon sphex.  [Sepedon sphegea. - Diptera Sciomyzidae -] (Marsh Fly)

Les  larves des diptères de cette famille, les mouches Sciomyzides, sont toutes malacophages, c'est-à-dire qu'elles sont prédatrices de mollusques, escargots (aquatiques ou terrestres suivant leur espèce), limaces, bi-valves.

Celui-ci à gauche, vit en milieu aquatique. On le trouve donc au bord des cours d'eau, des mares, étangs, marais.  Ses larves consomment donc des escargots aquatiques.

On compte une quarantaine de mollusques consommés durant le développement d'une de ses larves, en une quinzaine de jours.

La larve éclot, sort de l'œuf et nage à la recherche d'un mollusque. Elle s'accroche à sa coquille grâce à des crochets spéciaux et se glisse à l'intérieur jusqu'à la partie charnue, elle s'attaque alors au mollusque qui est tué et mangé, enfin rongé.

Ces mouches sont bien utiles, dans les lieux où les mollusques véhiculent des parasites, c'est pourquoi on étudie les membres de la famille dans le but de les utiliser. Elles n'ont aucun parasitisme et sont d'un élevage facile, et donc on s'intéresse beaucoup à elles pour la lutte biologique.

(Sources: Inra -OPIE-insectes-)


.Dans le cas de cette espèce, l'adulte passe l'hiver sous sa forme adulte et émerge en avril, au printemps. D'autres espèces passent l'hiver à l'état larvaire ou de pupe.


Antennes longues dressées vers l'avant, pattes oranges, corps noir, arista blanche (c'est la "petite antenne" greffée sur l'antenne qui est une soie sensorielle). Cette soie se situe à l'extrémité de l'antenne pour ce sépédon.



Je l'ai souvent vu ainsi, sur une feuille, immobile, la tête en bas, juché sur des pattes "pliables" comme métalliques. Mais s'il voit un intrus, il tourne aussitôt et se glisse de l'autre côté de la feuille, jouant à cache-cache. Allez le chercher et il reviendra prestement au-dessus.




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(8-11mm)




(S&M 04-0810)





9 février

Gris, nuages bas, 9°



Un autre diptère des milieux humides.



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Ptychoptère. La Ptychoptère souillée (?)
[Ptychoptera contaminata (?). -Diptera Ptychopteridae-]

Diptères nematocères.
Ils ressemblent beaucoup aux "Tipules" ou à de gros "Moustiques".

Ce sont des insectes des milieux humides rencontrés souvent aux côtés du précédent sépédon.

Ses larves vivent dans la vase.



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Les ailes sont tachées de noir, les antennes lisses, des pattes jaunes avec une tache noire, un éperon au tibia antérieur.
Probable P. contaminata car c'est un des plus communs.

Sur le thorax on distingue un U, alors que les Tipules ont sur le thorax un V.

Mâles. 

(10mm)





(S&M 04-0810)





Une mouche sans tête.


.L'Empidide livide. [Empis livida  -Diptera Empididae -]

Etrange, où est passée la tête? On ne distingue même plus de tête, on ne voit que des yeux!

Une mouche aux longues pattes, à la longue trompe rigide et dirigée vers le bas, de couleur brun roux, les ailes fumées.

Il y a plusieurs centaines d'espèces en France. Ils affectionnent le bord de l'eau ou le bord de bois.




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Ses larves vivent dans l'humus.

Normalement ce sont des amateurs de nectar et de fleurs comme on le voit ici.




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Sauf au moment de la reproduction où ils deviennent de féroces carnivores.

Ces insectes deviennent alors des prédateurs d'autres insectes, des mouches, des moustiques, qu'ils offrent en cadeau nuptial à la femelle. Ils fondent littéralement sur leur proie, qu'ils tuent de leur trompe, avant d'aller l'offrir.

L'accouplement s'effectue pendant que la dame mange son cadeau repas.



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En bonne compagnie,avec un Myrtil.


(7mm)


(Paris130509)
(S&M110609)







10 février

Ciel gris, gouttes. 8°-14°
Visites habituelles du couple de bleues.


.Voici le très beau mâle du couple de charbonnières habitués de la terrasse.

Et depuis quelques jours, un nouveau venu, un beau merle noir. Mais il est assez farouche.

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11 février

Ciel tout bleu, après-midi printanier, 15°.


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Plein chants sous le ciel tout bleu pour "notre" bleue.

Et le rougegorge, bien établi sur sa branche, revendique clairement son petit univers.


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12 février

Fini le ciel bleu! Gris, pluie.
Il fait moche, et seulement quelques entrées (6) dans le petit nichoir ce matin.


13 février

Encore plus gris, de la pluie, très brumeux. 6°


.Dans le grand nichoir:
Voir VIDEO   (296ko,51s)

9h ce matin, une bleue entre dans le grand nichoir.

C'est lui. Il fait un petit tour, puis s'immobilise.

Comment je peux dire que c'est lui? Au premier abord ils sont similaires mais lorsqu'on les voit ensembles, on voit qu'elle est beaucoup plus petite et fine que lui.
A la fin de cette séquence ils seront ensembles.

La dame vient d'arriver. Et elle va s'accrocher à l'entrée, pendant que lui est à l'intérieur. Il ne bouge plus du tout. Amusant de le voir si immobile. On a l'impression que la vidéo est arrêtée, il ne remue plus une plume. 

Elle reste un instant à l'entrée.



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Mais elle n'entrera pas et va se percher à côté du nichoir. Il est assez rare de les voir tous les deux dans un nichoir.

Il finit par perdre patience et je le vois passer la tête à la porte, à plusieurs reprises.

.Puis il rentre de nouveau, attend un peu et il finit par la rejoindre. 

Petite course poursuite à travers les branches du bouleau.

Elle part et il la suit.












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A les observer, il devient plus facile de les reconnaître. Je n'ai pas encore réussi à les avoir en photo côte à côte, ils ne restent encore pas assez près l'un de l'autre. Ce sont toujours des courses poursuites. Lui est plus facile à prendre car souvent présent, elle, vient moins souvent. Je dis "elle", mais peut-être, plusieurs femelles passent par la terrasse, je ne le pense pas mais c'est difficile à dire pour l'instant.

Lui a la nuque et le haut du dos bien blancs, comme on le voit ci-dessus Elle, a la tête mieux "peignée" et a moins de blanc



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Pour lui, les plumes de la tête souvent redressées en crête



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Quant à cette attitude de gros bras...














Cette fois, c'est elle dans le petit nichoir. J'ai toujours  un peu l'impression qu'elle essaye de regarder par l'entrée en se dressant sur la pointe des pattes (plus basse que dans l'autre nichoir).

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14 février


Gris, petites pluies puis éclaircies, 11°. Peu de visites des nichoirs, sulement le petit le matin.


15 février

Gris, pluvieux et brumeux, 5-6°, 8°.
Court passage ce matin du "bleue" venu chanter, puis la pluie s'est mise à tomber, et plus personne.
Peu d'oiseaux sous la fine et froide pluie, même les moineaux se cachent.
Puis, passage furtif du faucon crécerelle, juste pour le voir s'envoler. Bon, il est toujours dans les parages, même si voila trois semaines que je ne l'avais vu.



De la fange au nectar.


.Un rayon de soleil il y a quelques jours et ils sont dehors à se gorger de nectar. 

Non pas des faux-bourdons d'Abeille mellifère, comme l'allure pourrait le laisser croire, mais des mouches, des Syrphes, plus précisément des Eristales.

L'Eristale gluante. [Eristalis tenax -Diptera Syrphidae] (Drone Fly)





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Le déguisement est bon et on s'y laisse prendre au premier coup d'œil, de loin on dirait des abeilles... si on ne distingue pas qu'elle n'a qu'une seule paire d'ailes, ce qui n'est pas toujours aisé à voir. C'est une des Eristales les plus communes.

De la fange au nectar:
Larve, elle vit dans des eaux polluées et même très souillées, de matières organiques. Les fosses d'aisance, fossés de drainage, tas de fumier font ses délices (hé, oui!). On la connaît alors sous le nom de "vers à queue de rat" car elle dispose d'un long siphon respiratoire.
Adulte, elle devient floricole et donc aussi pollinisatrice.






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Comme ses ailes sont ici bien visibles, pour une fois, voici quelques caractéristiques des Syrphes et des Eristales.

Faux bord: c'est une caractéristique des Syrphidés, nervation assez facile à repérer.

Fausse nervure: ce n'est pas une vraie nervure mais un endroit plus épais, qui se termine d'ailleurs en se perdant. 

V: V de la médiane, c'est une caractéristique des Eristales.

Poils: caractéristique de cette Eristale, Eristalis tenax.
Des "cheveux dans les yeux", elle a une bande de poils dans l'œil.

Autres caractères pour E. tenax: Fémur et tibia dilatés. Fémur noir. Arista glabre.


(Femelle)
(15-16mm)





Quelques autres gourmands, premiers dehors.



.Pas loin, un autre Syrphe, mâle, qui restera Syrphus sp. impossible à déterminer plus avant.




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En compagnie de dame Bourdon.






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Et de quelques Abeilles, des "vraies".









(Paris110211)




16 février




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Gros brouilllard le matin. 4°. Soleil AM.
Passages petit et grand nichoirs toute la matinée.

Trois bleues ce matin et beaucoup de poursuites. Les charbonnières sont maintenant fort mal accueillies par "notre bleu" qui les chasse

Comme chaque année, un couple de ramiers a des vues sur la terrasse, l'un des deux visite, pendant que l'autre attend perché dans le peuplier.









17 février

Un brin de soleil le matin et rapidement brouillard de nouveau. 5°
Nombreux passages du couple.




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