2 octobre
Ah! les fruits du jardin...
Pas encore bien mur ni très copieux le tournesol mais il
plait
et la charbonnière l'a goûté avec
plaisir. Il n'est pas très bien placé pour
la photo mais bon, je l'ai laissé pousser là
où il
a bien voulu se semer.
3 octobre
Il fait gris, froid, pluvieux, venteux, bref l'automne quoi.
Alors, voila au soleil, un gros sourire de
sympétrum
(strié) avant de ne le revoir tout neuf, que
début juin.
On peut encore les rencontrer jusqu'à fin octobre, mais
attendez
quand même un rayon de soleil. (26
septembre, Vincennes)
6 octobre
Du ressort!
Travaux d'automne au balcon.
A mon passage du côté des impatiens, la capsule mûre de l'impatiens éclate au moindre contact avec un claquement sec, projetant ses graines, loin de la plante.
J'aime bien en passant voir les capsules sauter ainsi.
Le résultat? ce drôle de tortillon, la
capsule enroulée sur elle-même.
L'impatiens se ressème partout et affectionne particulièrement le substrat des orchidées. Des graines restées dans les pots, germent toujours durant l'hiver. Floraison hivernale assurée. Attention à les couper et à les enlever de temps en temps car les pieds peuvent devenir très gros et encombrants dans les petits pots d'orchidées. Mais le résultat est sympathique.
Le soleil de samedi m'a incité au jardinage. J'ai
enlevé la plupart des annuelles, encore
en fleurs,
mais le temps
frais et même froid m'a fait tourner
déjà la page
de l'été. Nettoyage,
taille, préparation des pots pour les bulbes et des pots
qu'il
faudra
protéger cet hiver, comme le nouveau venu de cette
année,
le plumbago. Réaménagement des potées.
Les
sédums sont toujours en fleur, et les skimmias et
les
petits houx installés l'automne dernier et qui ont
assuré
un peu de couleur en hiver, sont plein de boutons. Il me reste,
à visiter les jardineries à la
recherche des plantes complémentaires que je vais accueillir
cette année pour l'automne. J'aime bien passer de long
moments
à choisir bulbes et plantes.
Dérangée par le remue-ménage une
coccinelle asiatique s'envole.
Elles recherchent à cette époque de l'année, un endroit à l'abri pour hiverner.
Je n'ai vu cette année, que quelques asiatiques au
balcon, aucune indigène.
Elles continuent leur progression: carte de répartition
de l'Observatoire
Permanent,
Côté plumes.
Tout à l'heure, une douzaine de verdiers volait en groupe
dans le jardin. C'est l'époque des rassemblements.
Ils viennent boire souvent au balcon.
Hier soir vers 18h30, retour des grands vols d'étourneaux passant de terrasse en terrasse. Ils étaient vraiment nombreux hier soir.
La tête de tournesol n'est pas terminée et bleues et charbonnières passent régulièrement.
8 octobre
Le coin des
bébêtes.
Cet agile danseur? le Syrphe Porte-plume (Sphaerophoria scripta).
Porte-plume? Le long abdomen du mâle et le dessin du
bout de
son abdomen lui ont donné son nom. La femelle a un abdomen
plus large. C'est un syrphe très commun mais c'est la
première fois que nous le voyons.
051008
Le visiteur en livrée rouge.
En le voyant, je l'ai pris au début pour un "gendarme" mais sa coloration est moins vive et ses taches sont différentes.
Après avoir recherché, peut-être un Arocatus roeselii? (Lygéidé).
C'est une punaise qui vit sous l'écorce de l'aulne
ou du platane.
(Non, je n'ai encore planté ni l'un ni l'autre
sur mon balcon!)
Début juillet je m'étais intéressée à ces galles en spirales présentes sur notre peuplier.
Il y a quelques jours, je ramasse sur le balcon, une feuille jaune du peuplier avec sa galle sur le pétiole et je la rentre pour pouvoir la regarder de près. Je n'ai pas eu le temps de m'en occuper et j'ai quelque peu oublié la feuille dans un coin. 24 heures plus tard elle s'est rappelée à mon attention! Sortie générale de toute la famille de "Pemphigus spirothecae" dans sa version automnale ailée... et donc visitant sans souci leur nouveau (mais chaud) territoire!
Le corps des pucerons fait 1,5 mm et en totalité 2,5mm. La photo n'est pas très bonne, l'éclairage étant très insuffisant.
02100813 octobre
Superbes journées ensoleillées ces derniers jours.
Et superbes petites mésanges bleues.
Elles étaient six samedi matin! Difficile à compter toutes ces petites boules bleues sautillantes.
Une bande de six, très occupées à explorer le peuplier (tiens, à la recherche de pucerons?) et à se poursuivre.
Je pensais la tête de tournesol
dépouillée
de ses graines, et que le reste ne mûrirait pas,
alors j'ai approvisionné le coin
tournesol.
Mais une nouvelle tournée de graines a mûrie,
vites
trouvées par la charbonnière qui a l'air
d'apprécier de les cueillir ainsi.
Et quand je dis cueillette... elle
détache chaque
graine, la regarde et la jette! Gaspilleuse va! Les graines sont trop
petites pour son goût? Tout n'est pas perdu pour tout le
monde,
des moineaux attentifs, attendent en dessous qu'elle leur serve le
déjeuner. Curieusement ils n'ont jamais essayé de
se
servir seuls.
C'est le temps des champignons.
Comme l'année dernière, j'ai aussi ma petite récolte sous le sapin. Enfin récolte photographique uniquement.
Je ne sais toujours pas qui ils sont. Je ne m'y connais pas en champignons, c'est difficile de les identifier.
[A propos
de champignons, chaque
année je vais voir en cette saison les expositions de
champignons. Elles sont nombreuses en ce moment. Cette semaine.
à Paris, du 15 au 19 octobre 2008, a lieu: une Exposition de champignons
frais au parc Floral de Paris]
16 octobre
Un matin au Parc Floral.
Octobre et ses fraîches brumes du petit matin.
La propriétaire doit être encore
sous la couette, nous laissant admirer sa toile irisée.
Lui bien éveillé, chantait.
Chante rougegorge, chante... (bon, c'est normalement le rossignol mais
celui-ci chantait tellement de tout son cœur...).
5
grammes!
Ils étaient toute une petite bande, des roitelets
huppés, un des plus petits des passereaux. [Regulus regulus
-Passériformes Régulidés-]
Se poursuivant, jamais au repos, cachés dans un gros buisson, juste le temps de les voir un instant traversant une allée d'un buisson à l'autre. Celui-ci s'est posé une fraction de seconde.
La photo est très mauvaise mais c'est la
première fois
que je réussis à avoir un semblant de sa
silhouette.
Nombreuses mésanges bleues, charbonnières et 6
chardonnerets pour compléter le tableau passereaux du matin.
20 octobre
Lui se promenait tranquillement cet après-midi, nullement
perturbé par les bipèdes, vélos et
chiens qui
profitaient du soleil automnal au Bois de Vincennes.
Faisan commun ou ordinaire, il est aussi appelé... faisan de
chasse!
J'espère que celui-ci ne portera que son autre joli
nom de "faisan des bois"!
Faisan de Colchide. [Phasianus
colchicus - Galliformes Phasianidés-]
21 octobre
Costume d'automne pour le balcon.
Jeudi dernier, nouvelle course poursuite des moineaux. Je n'ai pas pu voir de quelle espèce était l'attaquant car il a tourné court avant d'arriver jusqu'au balcon. Je l'ai vu s'éloigner rapidement.
Samedi en plein jardinage, vient se poser juste au-dessus de moi ce que je prends d'abord pour une charbonnière à cause de sa grande bavette noire.
Couleurs moins vives, dessous plus beige que jaune et plus petite, pour la première fois, c'est une mésange noire en visite. C'est le moment des migrations et elles sont plus nombreuses en ce moment. C'est, en tout cas, sa première apparition sur la terrasse.
Les petites bleues passent
régulièrement, très souvent par deux.
Réfugiée dans un pot d'orchidées que
je rentrais,
une punaise, peut-être punaise de la famille des
Anthocorides(?),
"punaise des fleurs" (et je m'arrêterais là).
(122012:Erreur d'identification, famille des Lygaeidae, possible Scolopostethus sp. )
Elle y avait des compagnes!
Prédatrices, elles s'attaquent aux pucerons, aux cochenilles, thrips, acariens.
Elles font environ 4-5mm.
23 octobre
Cette charbonnière a très bien su s'exprimer et nous montrer ce qu'elle voulait et ce qu'il fallait faire. Elle est venue se poser sur une branche d'arbre très près de nous, s'est mise à voleter au-dessus de nos têtes, s'est reposée, tournant la tête de droite et de gauche en nous regardant. Puis quelques vols rasants plus tard, le tour est joué.
Çà y est, ils ont tout de même compris! Ha! C'est de la noisette, j'aime aussi le tournesol vous savez... promis pour la prochaine ballade.
101008
Cette jolie rencontre a eu lieu lors d'une promenade au Parc de Sceaux.
[Proche
de Paris (10km), parc de la fin du XVIIe siècle
dessiné par Le Nôtre, c'est un grand parc de 180
ha.
Château (du 19ème, le château d'origine
n'existe
plus), pièces d'eau et un bel espace boisé
(arbres
replantés à partir de 1923, une cinquantaine
d'essences y
sont présentes) comportant des zones naturelles
protégées et une bien sympathique faune et flore.]
27 octobre
Pluie et fraîcheur.
Nichoir: pour la première fois une mésange bleue s'est accrochée à la porte pour un premier regard.
Pas de photo, j'étais juste à
côté pour rentrer la masdevallia!
Décidément les
mésanges ont l'air d'apprécier le
jardinage.
Cette jolie miniature de l'Amérique tropicale en
bonne
orchidée de sous-bois, aime l'humidité et une
température fraîche et assez constante
(12-18°).
Depuis deux mois, comme il fait plus frais, elle s'est
couverte
de
boutons et fleurit sans discontinuer. Mais les quelques
degrés
prévus cette semaine risquent d'être trop peu pour
elle,
et autant en profiter un peu à la
maison.
Nombreux passage d'étourneaux en fin de
journée.
29 octobre
Ce matin de la brume, du gris, du froid (3°), alors un peu de chaude couleur...
L'Ecureuil Roux.
[Sciurus
vulgaris. -Sciuridés-]
"sciurus",
(scūriolus) dérivé de deux
mots grecs:
“skia” qui signifie ombre, et de
“oura” qui veut dire queue.
On grignote un peu et le reste on s'empresse
de le cacher.
Le plus souvent sans trop de
recherche du
lieu adéquat d'ailleurs, généralement
à
quelques pas. Quelques minutes plus tard, comme s'il avait
oublié
quelque chose, il revient à sa cachette,
récupère
la noisette et va l'enterrer quelques pas plus loin. Le trou n'est pas
bien profond, il recouvre le tout de feuilles.
Lui, c'est l'écureuil de Corée ou Tamia de
Sibérie. Lui aussi participe au
festin. Mais je le soupçonne de subtiliser les friandises
déjà cachées. Curieusement
plus craintif, il ne
s'approche
pas.
Tamia de Sibérie (Tamias sibiricus)
Apprécié comme petit animal de compagnie, le
voila devenu presque commun dans les forêts
périurbaines en France. Relâché dans la
nature (encore!) il s'adapte et on en voit des populations
autour des grandes villes.
L'écureuil est un solitaire sur son territoire. Et les
rencontres sont souvent animées. Queues relevées,
criailleries aiguës, les deux
protagonistes se jaugent puis retournent
rapidement vaquer à leurs affaires.
Inquiet, l'écureuil se plaque contre le tronc d'arbre, tel qu'il se tient, accroché par ses pattes arrière retournées, il peut s'enfuir à grande vitesse dans n'importe quelle direction, à droite comme à gauche.
Pour le panache!
Espèce quasi menacée.
En Angleterre il se fait rare, concurrencé qu'il est, par
l'écureuil gris américain.
[Ph. le 101008]
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cureuil_roux
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tamias_sibiricus
http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Sciurus_vulgaris.html