1er avril
3 avril
Fourrure pour printemps frais...
Tout doré, il ressemblait de loin à une abeille.
Décollage rapide, zigzagant de fleur en fleur,
agile, butinant en vol stationnaire comme un colibri, avec un
bourdonnement aigu.
Pas facile de le suivre, ses départs sont foudroyants. Ses
ailes
battent si vite qu'elles sont difficilement visibles sur ces
photos.
Ses longues pattes grêles posées sur la fleur, il
butine un coucou, sa longue trompe le spécialise dans
les fleurs au long tube floral dont il boit le nectar.
Taille: 8-12mm
Il est impressionnant vu ainsi, mais il est parfaitement inoffensif,
c'est sa très longue trompe (7mm) que l'on voit. Il la tient
à l'horizontale.
Il a pris un instant de repos, permettant ainsi d'apprécier sa trompe et ses ailes bicolores.
Ses larves parasitent les nids d'Abeilles solitaires dont elles mangent les réserves puis les larves. La femelle bombyle pond à l'entrée de leurs nids souterrains encore ouverts pendant que l'abeille accumule les provisions.
7 avril
Lors d'un de ses passages régulier la petite bleue manifeste
un
grand intérêt pour les chatons du bouleau,
accrochée en pendule à un seul d'entre eux.
Le nichoir lui, ne suscite hélas pas le
même intérêt...
On bourdonne activement dans le prunus.
Persévérance...
Pourquoi les honneurs pour cette orchidée?
Parce qu'elle a 18 ans, mais non ce n'est pas son anniversaire. Simplement elle n'a plus fleuri depuis... 16 ans!
Alors quand même 16 ans d'attente çà méritait bien une petite photo, non?
La belle brésilienne a enfin fleuri. Elle est fleur nationale du Brésil.
Proche du genre "Cattleya" elle pousse dans le Sud du Brésil (Rio de Janeiro, Sao Paulo), tout en haut des arbres, dans les zones de marécages le long des côtes.
Il a fallu quatre mois pour que la spathe se développe et que j'ose espérer. Et plus de deux mois pour que ses boutons visibles par transparence, sortent de la spathe. Elle est délicieusement parfumée.
16 avril
Le Tircis.
[Pararge
aegeria] [Nymphalidae-Satyrinae]
(Speckled wood)
Génération de printemps. Il y a en
général deux générations
par année.
Ils hivernent à l'état de chenilles ou
de chrysalides et sortent au printemps.
Celui-ci posé sur une branche de ronce s'est laissé admirer à loisir.
Généralement ils ont trois ocelles
bruns, marqués d'un point blanc
aux ailes postérieures, celui-ci a seulement un
petit point comme
troisième ocelle.
Taille: 35-40mm.
Le voici en automne (octobre).
Sur les pierres ou dans les feuilles mortes ils se confondent si bien avec leur support qu'ils sont difficiles à voir et on ne les voit souvent que lorsqu'ils s'envolent. Mais généralement ils se reposent assez vite dans le même coin. C'est un papillon qui tient à son territoire.
Commun, il en existe deux
variétés: brun à taches jaunes est la
forme "Pararge aegeria tircis", plus clair
à taches orangées pour "Pararge aegeria
aegeria" au
sud.
Revers.
Pâques est passé, une mésange bleue et
une charbo posent toujours une patte sur le
balcon, pour chanter... mais le nichoir restera probablement
et malheureusement vide
cette année.
17 avril
Cliquez, pour les présentations...
Restons dans la couleur avec bébé Gallinule
poule d'eau.
Un autre style.
20 avril
En noir et blanc.
Bergeronnette grise [Motacilla
alba]
(White wagtail)
Tout en noir et blanc sous un manteau gris.
On la rencontre, trottinant gracieusement en hochant la tête et en oscillant la queue dans les prairies d'herbes, chassant les insectes qu'elle attrape en fondant sur eux au ras du sol.
Ou volant en ondulant au-dessus de l'eau pour les attraper en plein vol, comme le fera celle-ci, sûrement intéressée par le ballet des libellules.
Une partie des Bergeronnettes migrent à l'automne.
C'est le printemps, le menton et la gorge sont bien noirs contrastant avec la face très blanche. Nuque et calotte très noires (mâle). Ils perdront leur teinte noire après l'été, à la mue (à droite en octobre).
27 avril
L'Aurore.
[Anthocharis cardamines
- Pieridae]. (Orange Tip).
Sa prédilection, les crucifères et une préférence particulière pour la Cardamine des prés [Cardamine pratensis], qui lui vaut son nom.
Il est aussi appelé "Piéride du cresson" (La Cardamine des prés est aussi nommée "Cresson des prés" ou "Cressonnette").
Ce mâle butine ici une autre crucifère, l'Alliaire officinale.
Seul le mâle a ces superbes taches orange, la femelle est blanche avec une tache noire et le bord des ailes noir, comme beaucoup de Piérides.
Ils hivernent à l'état de chrysalide et
sont nombreux en avril.
(4cm)
Bien jolie aussi l'autre face, tachetée de gris et vert,
camouflage parfait dans la végétation.
Un revers similaire, un peu plus terne pour la femelle.
Alliaire officinale ou Herbe à ail ou Ail des haies.
[Alliaria officinalis ou petiolata - Brassicaceae
-].
Floraison d'avril à juin.
La plante répand un arôme d'ail délicat
quand on la froisse et peut servir en cuisine.
(Garlic mustard)
Cardamine des
prés [Cardamine
pratensis].
(Cuckoo
Flower)
(Ph.210409 Plaine de Sorques)
23 avril: le premier martinet dans notre coin.
29 avril
Le Citron.
[Gonepteryx rhamni
- Pieridae Coliadinae -]
(Brimstones)
Bon, là il va falloir me croire sur parole!
Ce papillon est aussi jaune vif que la fleur de pissenlit
où il est posé. Mais à moins de
pouvoir le prendre en vol vous ne verrez pas sa qualité de
Citron... jaune.
Il se pose toujours ailes fermées et ces
dernières miment superbement une feuille verte, avec
même les nervures.
Ces belles couleurs sont pour Monsieur. La belle "Citronne"
elle, est plutôt blanche verdâtre, avec
un revers tout aussi mimétique.
(30mm)
On peut le rencontrer toute l'année.
Il naît en été en juillet, passe l'hiver bien caché sous une feuille, ressort au printemps suivant pour s'accoupler et pondre.
En mai-juin il vole encore. Une longévité d'un an pour ce papillon, un record.
Il s'accorde même une petite sieste en
été
lorsqu'il commence à faire trop chaud, pendant laquelle il
vit
au ralenti jusqu'à l'automne. Aux premiers froids, il
s'endormira de nouveau, une feuille comme matelas, pour passer l'hiver.
30 avril
Profiteurs!
Abeille solitaire, elle parasite les terriers d'autres abeilles solitaires. Elle pond dans le nid de son "hôtesse" et sa larve dévore les réserves de pollen accumulées par cette dernière. Comme elle se sert chez les autres, elle n'a pas, pour récolter du pollen, d'outils, poils ou brosses comme les abeilles récolteuses.