Plume de Ville

15 janvier

Du gris, du brouillard et plein de visites ce matin.
Un couple de charbonnières et les mésanges bleues.

Et un petit coup d'oeil...

















Voila longtemps que nous n'avions pas revu "notre" geai.
Le re voilà. On ne le voit que quelques rares jours dans l'année, en hiver principalement.

Encore quelques dernières photos venues du froid!




La Foulque macroule s'aide de ses ailes sur la glace, surtout si elle est pressée, où elle nous laisse apprécier ainsi ses grandes pattes.

Le Tadorne de Belon [Tadorna tadorna - Ansériformes Anatidés -] (Common Shelduck). Ces gros canards sont des canards de surface qui filtrent la vase pour récupérer mollusques et crustacés. 

Le lac est gelé sauf pour une petite piscine. Ces deux là, ne pouvant nager en eau libre, suivent tout le bord de la glace à la limite de l'eau libre, pour filtrer l'eau. 
Les deux se ressemblent mais lui (à droite) a une protubérance reconnaissable au bec, qu'ils ont tous les deux rouges. Quant au regard de dame Tadorne  (à gauche) il semble bien malicieux ici...

Lorsque le lac est libre de glace, on les rencontre filtrant l'eau. Voici Madame suivie de Monsieur.
Les deux résidents des Minimes à Vincennes.











Les teintes noires et blanches dominent chez les Tadornes de Belon mais leurs ailes sont aussi rousses et vertes et une grande écharpe rousse entoure poitrine et dos. Le tout en fait un gros canard multicolore.

Belon? Non, aucun rapport avec l'huître! 
Pierre Belon est un naturaliste français du Mans, du 16ème. Il voyagea en Grèce, Turquie, Arabie, Judée et réalisa des études sur les animaux marins, les oiseaux et la botanique. Connu aussi pour avoir mis au point une variété de prune jaune verte greffée sur un plant apporté de Damas et qui deviendra la "reine-claude".

Le Grèbe huppé a encore la nostalgie des fêtes... tout d'ors et d'argent.
J'aime toujours beaucoup ces émérites plongeurs.

20 janvier

17 janvier: Il fait beau ce dimanche et voila qui donne des idées plus précises à une des mésanges bleues.

Depuis un moment elle tourne et retourne autour du nichoir.

Regarde à droite, à gauche, passe au-dessus, s'approche de la fenêtre.

Enfin, elle se pose à l'entrée. Tourne la tête à gauche, à droite, s'envole, se repose à côté, puis revient à l'entrée. Et on reprend un tour.

Elle passe un peu le bec par la porte, puis un peu plus.
Repart, refait un tour sur le balcon et se repose à l'entrée, entre le bec de nouveau.












J'irais bien mais c'est toujours impressionnant ces premières visites. Et quand je mets la tête je ferme l'entrée.
Décidément je ne vois rien. Il va falloir entrer. Allez un peu plus jusqu'aux épaules.  

Encore un peu. Fait sombre, pas facile de distinguer l'intérieur.

Bon, pas d'autres moyens que d'y aller.














11h44


Alors, c'est comment?
Un petit tour et elle va ressortir immédiatement.

Puis elle va explorer le nichoir sous toutes les coutures.

Après avoir inspecté le dos puis le dessous du nichoir, une inspection du toit.

Elle reste sur le balcon regardant à droite et à gauche, se reposant sur le nichoir et de temps en temps à la porte.

Et, un quart d'heure plus tard, retour à l'intérieur.

Tout aussi courte la visite mais cette fois elle va se percher à l'entrée et restera deux secondes à regarder à l'extérieur.












12h15





Comme précédemment les entrées s'effectuent lorsque le soleil entre dans le nichoir. C'est le mâle qui effectue ces premières visites, il présentera ensuite les différents logements qu'il a repérés à l'élue de son cœur (ou aux élues...). A elle le dernier mot pour le choix. S'il réussit à la convaincre d'entrer, ce sera en partie gagné. On va espérer tous les deux...

Le lendemain 18, il chante (enfin je suppose que c'est lui).

Difficile de dire s'il est seul ou pas, car de temps en temps nous voyons deux mésanges bleues. Les mêmes, pas les mêmes? 

A moins de réussir à trouver un signe caractéristique, chose que je n'ai pas encore trouvé, impossible de les reconnaître.


Le lendemain nouvelle inspection à l'entrée du nichoir mais pas d'entrée.

Ces deux là pas de problème de reconnaissance. Lui à gauche a toujours une queue aussi effilochée! 

En plus il a une petite tache noire bien visible sur la poitrine. Ce sont deux habitués qui signalent bruyamment leur arrivée.




















Très souvent mésanges charbonnières et bleues viennent ensembles. Je sais qu'effectivement en hiver les mésanges peuvent former des bandes et qu'on les rencontre ensembles. C'est amusant, si on entend arriver les charbo, il suffit de regarder, les bleues ne vont pas tarder et réciproquement.

25 janvier

Un petit blanc?

Un retour vers l'été avec ces petits papillons blancs que l'on trouve partout. Ce sont des Piérides. Ils auraient du trouver leur place un peu plus tôt mais je trouve que l'identification de ces papillons n'est pas si simple. Je photographie systématiquement tout petit papillon blanc.
Trois se ressemblent beaucoup. 
Ce sont les Piérides du navet, de la rave et du chou, Piérides communes. Celle du navet, à la bonne époque, est reconnaissable à ses nervures. Entre le chou et la rave, la Piéride du chou est la plus grande. Mais pour chacune, l'aspect peut varier suivant la génération du papillon, son âge, son sexe. 
Voici présentées ici celles que je pense être "le navet" et "la rave". Il me reste un bon nombre de photos où le doute subsiste, peut-être parmi elles, d'autres s'y cachent encore.

Piéride du navet [Pieris napi -Pieridae -] (Green-veined White)

Le revers de ses ailes possède d'épaisses nervures vertes grisâtres (on dit "suffusion"). 

Suivant la génération du papillon (il peut y en avoir trois, même quatre) les teintes et le gris des nervures varient et sont plus ou moins accusés.


(35-45mm)





















Sur ces photos, on voit assez bien le gris des nervures sur un fond verdâtre.




















Femelle, nervures rehaussées de noir très visibles et deux points noirs.

Dans "Quel est donc ce papillon?" de H. Bellmann, il est signalé que "ce papillon n'est pas dommageable aux cultures ... car sa chenille se développe essentiellement sur des crucifères sauvages". Quant au navet, il n'est pas sûr qu'il y ait déjà gouté!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Piéride_du_navet

http://www.leps.it/indexjs.htm?SpeciesPages/ArtogNapi.htm

Piéride de la rave [Pieris rapae - Pieridae -] (Small White)

La femelle a deux points noirs sur les ailes, le mâle un seul (mais qui peut faire défaut!).

(40-50mm)

La tache sombre au bout des ailes est plus longue dans sa partie en allant vers la tête que dans sa partie externe.

Dégustation: Tous réunis pour siroter quelques sels minéraux.

http://www.leps.it/indexjs.htm?SpeciesPages/ArtogRapae.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Piéride_de_la_rave

Insectes et principaux arachnides. Heiko  Bellmann
Quel est donc ce papillon? Heiko Bellmann
Insectes de France et d'Europe occidentale. Maichel Chineruy.

27 janvier

(22 janvier)

Presque jour pour jour l'année dernière, dame Faucon crécerelle hantait le balcon.

Cette fois, ce jour là, c'est  Monsieur qui a trouvé l'abreuvoir bien pratique. Il va rester perché ainsi plusieurs minutes.

Le dessus de sa tête, sa nuque et ses côtés sont gris bleu alors que la femelle a la tête brune rayée.  

 

Je ne l'ai pas vu arriver et je ne sais depuis combien de temps il était là à observer quand je l'ai vu.

Très peu de lumière ce jour là, encore un jour gris et les photos s'en ressentent. Et je déplore (oh! combien) l'idée qui m'a fait déposer un si joli pot vert juste pour le fond! Je n'ai pas osé changer de position. 

Belles moustaches sombres, plus accusées que celle de la femelle.

Fines rayures sombres sur le bleu de la tête. Dessus des ailes brique sombre.
Ongles noirs.

















Queue gris bleutée, sans les ondulations noires que porte la femelle, avec une seule barre noire et large à l'extrémité.
Taches noires sur les ailes.








Il est resté longtemps, puis s'est paresseusement envolé vers la vitre, j'ai vu un moineau s'échapper de dessous un pot. Puis toujours aussi lentement il a sauté sur le bord du balcon, inspecté les alentours puis est parti.

Pendant tout ce temps j'ai entendu les mésanges se promener au-dessus. J'ai déjà observé ce fait, elles ne semblent pas concernées.

Les moineaux eux, par contre, sont très prudents et s'étaient tous bien cachés, plus un bruit. Il a fallu plus d'un bon quart d'heure pour qu'ils commencent à sortir timidement de leurs cachettes sous les pots dans les recoins les plus inaccessibles.

Après une semaine plus douce mais grise et pluvieuse, voila le gel de nouveau. L'abreuvoir est gelé hier comme ce matin (-4°). Le petit vent du nord-est est glacial. Depuis la visite de la mésange bleue, pas de nouvelles au nichoir. On vient se restaurer, toujours le couple de charbonnière, un couple de mésange bleues de temps en temps et accompagnant souvent les charbonnières, une bleue, celle qui a visité, que je pense solitaire.

29 janvier

Pluie, gris, 7°.

Jeux de glace.