Janvier 2010Janvier 2010 -2-Février 2010 -2-Février 2010 -2-Mars 2010 -2-Avril 2010 Avril 2 2010 Avril 3 2010 Mai 2010 Mai 2 2010 Mai 3 2010 Juin 2010 Juillet 2010 Août 2010 Septembre 2010 Octobre 2010 Novembre 2010 Décembre 2010
Janvier 2011



Février 2010

1er février



.
Entre deux averses de neige.

Un coin de ciel bleu, un rayon de soleil cela mérite un coup d'œil!



.
























T'as vu quoi?


Hier trois charbonnières et trois mésanges bleues sur le balcon. Deux des charbonnières sont bien connues, c'est le couple dont le mâle a la queue quelque peu abîmée. La troisième est un autre mâle, si j'en crois la belle cravate.

Ce dernier prend une attitude ailes baissées, tête dressée et regarde vers le haut de l'arbre voisin avec insistance. Et elle insiste, pas moyen de voir ce qu'elle a repéré. 


.













Intriguée, intéressée, furieuse? Curieusement, l'autre mâle, va venir la rejoindre et prendre la même posture. T'as vu quoi dis? Une autre charbonnière? Elles vont rester ainsi plusieurs minutes.


.















. Quelques minutes plus tard l'une (queue effilochée) commence un concours d'agilité, se suspendant par une patte aux fins rameaux. Passant de branche en branche.

L'autre tape de toutes ses forces sur une branche qui ne lui a rien fait, jetant toujours des regards insistant vers le haut. Difficile de savoir si ce type d'attitude est dissuasif, s'il s'agissait de chasser un concurrent ou de parader, j'ai vu adopter cette attitude dans les deux cas. La dernière fois s'était pour chasser une autre charbonnière. Les deux mâles, en tout cas, cohabitent sans problèmes.

.
Il faudra 4-5 minutes pour qu'elles retrouvent leur calme.
Pendant ce temps, la femelle a continué son déjeuner fort tranquillement.














3 février




Un petit bout d'écorce agile.


.Une petite souris beige marron qui court là haut dans le grand arbre, qui tourne autour du tronc en spirale, inspecte chaque recoin de l'écorce, parcourt les branches à l'envers pour en inspecter le dessous, c'est le Grimpereau.

S'il n'avait pas bougé, je ne l'aurais pas deviné, tant il se confond aisément avec l'écorce.

Heureusement il continue inlassablement son petit bonhomme de chemin. Une avance à toute vitesse, un arrêt, une avance rapide, un arrêt.  Arrivé en haut de l'arbre ou au bout de sa branche il s'envole, pour se poser de nouveau plus bas sur le tronc ou sur une autre branche.
Ses courtes pattes, qu'il garde écartées, aux longs ongles acérés lui permettent de s'agripper dans toutes les positions, bien plaqué à l'arbre.



.







Comme les pics, sa queue aux plumes rigides lui sert d'appui. Il fouille chaque fissure à l'aide de son bec courbé.

(Difficile d'avoir son portrait, ce petit oiseau est toujours en mouvements et si haut dans l'arbre sous un trop pâle rayon de soleil).

(12cm)


.







Grimpereau des jardins [Certhia brachydactyla (Short-Toed Treecreeper)] ou Grimpereau des bois [Certhia familiaris (Treecreeper)], il est très difficile de faire la différence. Pendant longtemps ils n'ont pas été différenciés. On signale un bec plus court et une teinte générale plus blanche pour celui "des bois" par rapport à son cousin "des jardins". Et si on en croit son nom anglais, des doigts plus courts pour celui des jardins.




.







Leur chant est différent et il est plus simple de les différencier ainsi... pour une oreille avertie.  Enfin, quand ils n'ont pas la bonne idée de se livrer à des imitations de leurs chants respectifs... Pas de chants ce jour là.


Compte tenu de la répartition et du nombre des deux espèces, je pense qu'il s'agit probablement ici d'un Grimpereau des jardins qui est beaucoup plus commun.

Cartes d'abondance (Vigie-Nature):
Grimpereau des jardins                  Grimpereau des bois

(Vincennes, 270110)






9 février



.

















Je garde la tête froide...

Froid, gel. Averses de neige.





14 février


.













Froid encore, il gèle toujours ce matin sous un ciel enfin bleu.
Mais sous la neige qui s'attarde, pousse le printemps.


.



Le couple de bleues, les deux charbonnières et un mâle charbo et la bleue "célibataire" composent la bande d'habitués. Maintenant les chants se multiplient, posées à tour de rôle, bien en vue dans le bouleau. La bleue solitaire a l'habitude de venir chanter le soir lorsque la nuit tombe! Elle s'attarde au-delà de 18h, on l'entend plus qu'on ne la voit,  quand il fait déjà bien sombre.



.



















Régulièrement l'une se pose à l'entrée du nichoir.


.













Alors mon abreuvoir?















17 février

Plumes, plumes, plumes...



.














Déguisement en nuage de neige pour l'Etourneau dans son costume d'hiver.







.
Bleu-gris et orange, ce petit oiseau masqué est la Sittelle torchepot .




.
















.

.


Elle a pour habitude de cacher des graines dans les crevasses de l'écorce des arbres. Elle retrouve ses cachettes et  casse les cosses en coinçant les fruits dans les fentes et en tapant allégrement à l'aide de son bec fin mais puissant jusqu'à ce que la coque se casse.








(Vincennes)





Retour      Suite