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Janvier 2011



Novembre 2010

1er novembre


Syrphes d'automne.


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Une touche de soleil et le petit Syrphe vole encore.

Peut-être le Syrphe des groseilliers, [Syrphus ribesii] car ce petit diptère est presque identique à un autre Syrphe (Syrphus vitripennis) et il est difficile de les distinguer.


Son fémur arrière est à majorité jaune (pour les femelles!). Ici et sur d'autres photos on le voit même entièrement jaune.

Celui-ci se chauffait au timide soleil de fin octobre, dans un coin de potager.
J'aime bien ces petites mouches déguisées, vives et colorées, bonnes pollinisatrices et à la progéniture prédatrice de pucerons, c'est le cas pour les larves de ce groupe.






(10mm)




(Paris261010)






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Sur les bizarres fleurs du lierre, cet autre syrphe se régale.

Il montre ce même fémur au 3/4 de couleur noire, cette fois il est possible qu'il s'agisse de l'autre [Syrphus vitripennis].

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Le "lierre commun" (Hedera helix) fleurit à l'automne, et fructifie au printemps.

Les fleurs du lierre sont étranges, suavement parfumées, et elles offrent à cette saison un nectar fort apprécié. Sur celui-ci ils étaient venus nombreux pour se gorger encore de pollen et nectar. 


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Une Guêpe commune y est attablée.




(S&M281010)





2 novembre





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Bon, fais pas bien beau, mais c'est un plaisir de s'offrir un bon bain.

Les moineaux se baignent régulièrement dans l'abreuvoir.


















.Ce bien étrange insecte qui ressemble à un papillon, est un Trichoptère ou Phrygane.

Il m'a bien intrigué avec ses ailes portées en toit, ses très longues antennes, sa couleur beige jaunâtre. On ne les distingue pas, car ses ailes antérieures sont bien plus longues que les postérieures, mais il a quatre ailes.

Sa larve est aquatique et se confectionne un fourreau de protection autour de son corps mou. Elle se tisse un petit sac de couchage pure soie et fixe à l'extérieur divers matériaux, de petits morceaux de bois, de cailloux, des petits escargots. Larves prédatrices bien sûr.

On appelle parfois les Phryganes,"porte-bois".







(10mm)




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Ils sont souvent nocturnes, mais certains sortent de jour. Celui-ci a été rencontré en pleine après-midi en compagnie des syrphes précédents. L'adulte ne se nourrit presque pas.

Il est ici sur le lierre, venu peut-être absorber un peu de son nectar.

Ils sont nombreux et difficiles à reconnaître (parmi les critères, le nombre d'éperons des tibias, les palpes maxillaires, la nervation des ailes...), bref connaissance d'experts, je ne me risquerais donc ni dans sa famille ni son genre. 

Il pond au-dessus de l'eau où ses œufs tombent et éclosent.


(S&M281010)





4 novembre


Astuce de bourdon...



.Nous sommes à la mi-octobre, le soleil décline déjà et la profusion de fleurs de l'été s'apaise. Une grosse touffe de Sauge guaranatica propose toujours ses calices d'un bleu violet profond.

Je vois arriver ce brave bourdon, bien intéressé. On tourne un peu pour choisir. Laquelle vais-je prendre?

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On se décide. Bon, je prends celle-ci. Mais au lieu de se poser à l'entrée de la fleur comme on aurait pu s'y attendre, je le vois qui se pose directement sur une des fleurs sans chercher l'entrée.




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Il grimpe jusqu'en haut, embrasse la fleur avec ses pattes et s'occupe à percer tout en haut du calice un petit trou.









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Juste là où il sait trouver le liquide précieux, il va se gorger de son nectar à la source. En dessous de ses deux antennes on entrevoit sa langue.

La Sauge guaranatica ou Sauge concolor est originaire d'Amérique du Sud et a une floraison d'un bleu intense. Les fleurs ont 3-5 cm de long, un calice très profond.  En anglais elle se nomme "Hummingbird sage", la sauge colibri, tout à fait à propos.






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Le bourdon ne peut atteindre le cadeau de nectar conservé tout en haut (produit par les glandes florales, les nectaires) en entrant dans la fleur par son long tube (l'éperon).

Il est un peu trop grassouillet pour cela et sa langue n'est pas assez longue (9-11mm, ce qui malgré tout est plus que celle d'une abeille) pour ce long calice de 3-5 cm. Alors comme il ne peut s'y glisser jusqu'au bout, il a inventé une ruse, il va directement à la source, perce un petit un trou au bon endroit et s'approvisionne directement "sans payer".

Pour la fleur c'est probablement moins intéressant, il ne se chargera pas ainsi de son pollen. Seuls les gros Hyménoptères sont aptes à percer ainsi les pétales. Les petites abeilles, elles, n'en sont pas capables et continueront de s'introduire par l'éperon, heureusement pour la plante.





Pour ces Bourdons terrestres (Bombus terrestris) les provisions d'automne sont importantes.  A la fin de l'été, jeunes reines et mâles sont nés, d'œufs pondus par la vieille reine de l'année de la colonie. Puis ils se sont accouplés. En fin d'automne, seules les jeunes reines fécondées verront une autre saison, elles chercheront une place protégée pour passer l'hiver.  Avec un peu de chance, elles ressortiront au printemps pour fonder chacune une nouvelle colonie.




15 novembre

Pluies, vents, gris, dix jours de sombres intempéries.

Les splendeurs de l'automne ont brulées et s'en sont trop vite allées, dans le vent et la pluie.

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16 novembre

Calme, soleil et ciel bleu! Si, si. 8°

Plumes d'automne.


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Quelques petits cris secs, tic-tic-tic, annoncent sa présence. Aux couleurs de l'automne, ils sont partout les petits rouge-gorges. 

Celui-ci m'a vu depuis un moment arriver. Confiant, il se laisse approcher.

Il s'est contenté, curieux, de tourner la tête pour me voir mieux.








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Un peu plus loin, les acrobates sont à l'exercice.

Mésange à longue queue.


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Les charbonnières font provision.




Et au balcon...

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Curieusement, comme l'an passé, un couple de mésanges bleues et un couple... mésange bleue et charbonnière.
Toujours ensembles, inséparables.






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Plusieurs couples de charbonnières dont ce fort beau mâle. Il vient de voir arriver la femelle et se montre à son avantage. Ce n'est plus une cravate mais un plastron pour lui!

Tout aussi amateur de cynorhodon.


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17 novembre


Brouillard, fraicheur 3°.


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Et les plumes ne sauraient être complètes sans les amis moineaux. Bien haute la boule de graisse, cela demande de l'énergie mais placée en accès plus facile, les mésanges n'auraient pas même le temps d'y goûter.

Le moineau aime la compagnie et invite beaucoup de  copains, beaucoup...










18 novembre

Gris, tout gris, 4°.



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Après les ors de l'automne, les torpeurs de l'hiver...

(Héron cendré)






21 novembre

Gris, froid, pluie.

Eclats de soleil avec ce petit Syrphe automnal.





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Novembre. Pas très beau, pas bien chaud, un petit Syrphe est installé dans les dernières fleurs et lèche goulûment leur nectar.


Syrphe. [Didea fasciata - Diptera Syrphidae -] 


On peut le rencontrer de mai à octobre (celui-ci est de début novembre).


















. Succulent nectar.

Sa larve, elle, se nourrit de pucerons principalement sur des arbres, conifères ou caducs.
Probablement Didea fasciata. On entrevoit ses balanciers jaunes. 





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Il n'est pas tout jeune, enfin je devrais dire, elle, une de ses ailes est déchirée.


(8-12mm)



(Paris03110)





22 novembre

Gris, froid, 5°


Roux d'automne...



. Jolie fourrure pour temps frais!

Tout roux orangé sur le thorax, hirsute, le voila encore butinant à la mi-octobre. C'est un "Bourdon d'automne".

Le Bourdon des champs. [Bombus pascuorum -Hymenoptera Apidae-]  (Common Carder Bee)

Une dame.


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Poils noirs sur l'abdomen.

Il vit en colonie dans des terriers au sol. Une reine est sortie ce printemps et a créé sa colonie produisant des ouvrières qui ont assuré l'approvisionnement.

Puis, des œufs de fin d'été, ce sont des mâles et des femelles qui naissent. Les mâles vont "voir du pays", un peu plus loin de leur nid natal. Puis ils s'accouplent. Seules les jeunes reines fécondées se cacheront pour passer l'hiver et à leur tour, elles sortiront de leur trou, au printemps suivant, pour fonder de nouvelles colonies et reprendre leur précieux rôle de butineurs.



(9-15mm)



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Longue langue récolteuse de nectar.
Yeux glabres, une des caractéristiques du bourdon.





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(Paris111010)





23 novembre

Gris encore et froid. 4°

Un peu plus tôt dans la saison...


.Cerceris.  [Cerceris rybyensis -Hymenoptera Crabonidae Philanthinae-]

Adulte, cette petite guêpe s'alimente de nectar, comme ici.

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Mais elle est une chasseresse de petites abeilles solitaires (des Halictes) quand il s'agit d'assurer l'approvisionnement de sa progéniture.




                   

                                                                                (Halictus scabiosae)


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Elle creuse une galerie profonde (d'où son appellation de guêpe fouisseuse) où elle construit plusieurs cellules. Puis elle enfouit ses proies, qu'elle a paralysées d'une piqûre venimeuse (neurotoxique), dans chaque cellule et sur sa victime, elle pond un œuf. Puis elle rebouche l'entrée et laisse là sa future progéniture.

A elle de se débrouiller seule. La larve trouvera à sa naissance provision bien fraîche, qu'elle dévorera avant de sortir. 




Pattes noires et jaunes, jaunes à partir du milieu du fémur.

Segment 4 (tergite 4 de l'abdomen, le 1 étant celui le plus proche du thorax) plus noir que le segment 5. Il est ici, entièrement noir. La coloration des bandes peut varier d'un individu à l'autre.



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(10-12mm)


Peu visible, mais la face avant (clypeus) comporte une dépression sur ses deux tiers.



D'autres Cerceris s'attaquent à des Coléoptères, Charançons ou Buprestes. Ce sont des Sphécoïdes. Celui-ci est le plus commun et le plus répandu des Cerceris.


(Paris100910)







24 novembre

Un rayon de soleil. 4°




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Le froid va s'installer et comme tous les ans je rentre le gros Cymbidium qui a passé l'été dehors.  Il peut facilement supporter un petit gel, mais c'est moi qui supporte plus mal d'aller m'en occuper lorsqu'il gèle dehors.

J'en profite pour faire les derniers travaux avant que tout s'endorme avant l'hiver.

Au-dessus de moi, les plumes protestent, au début tout va bien mais quand même au bout de deux heures... c'est trop. On tape des pattes là-haut. Les bleues pépient sans interruption.

Rien que trois charbonnières et quatre mésanges bleues! Bon, je ne compte pas les moineaux. J'ai à peine tourné les talons que tout ce petit monde reprend sa terrasse.

C'est alors amusant de voir qu'ils ne viennent pas avant tout pour le tournesol mais qu'ils se mettent tous à explorer le moindre recoin et particulièrement tous les endroits où j'ai changé de place des pots, ou enlevé ou coupé ou nettoyé certaines plantes. Voyons, si quelques morceaux de choix avaient pu être dérangés avant l'hiver...








.Et ma foi, elles n'ont pas tort. Se faisant, je dérange pas mal de bébêtes.

Par exemple, comme tous les ans, j'ai dérangé avec l'orchidée, ces toutes petites punaises, des Punaises des fleurs que je soupçonne de venir hiverner dans l'orchidée et que je rencontre tous les ans.

Ce sont des Anthocoris.

(122012: Erreur d'identification, famille des Lygaeidae, possible Scolopostethus sp. )

Elles ont de très longues antennes. Je pense [Anthocoris nemorum -Heteroptera Anthocoridae-].






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(122012: Cette description correspond aux Anthocorides. Dommage! L'autre n'est pas un si bon auxiliaire!)


Ce sont de bons petits auxiliaires, des prédatrices d'acariens, de pucerons, de psylle, ou même encore de cochenilles. Certaines sont mêmes utilisées en lutte biologique (pour la protection des poiriers en particulier). On lache, dans ce cas, des adultes au printemps. La larve et l'adulte sont tous deux carnivores. C'est la deuxième génération qui hiverne et ressort affamée au printemps.

Là, je viens de nettoyer les pots et les rentrer au chaud.  Elles n'ont pas aimé et sortent en joyeux nombre. Alors, je les remets les unes après les autres dehors... Pas facile, ces petites bêtes courent vite. J'espère qu'elles retrouveront un autre bon coin pour passer l'hiver.


(4-5mm)






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Les mésanges bleues visitent avec application, tous les recoins de la terrasse.

Et on va même visiter le trou de la bûche qui me sert de pied à l'abreuvoir.


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.Ici, quelque chose?


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Que vois-je par-là?







25 novembre


Froid ce soir, 3°, averses, grésil.


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Rassurez-vous je ne suis pas en prison!

Mais à l'abri dans ma boîte à tournesol!

Seules les copines charbonnières peuvent m'y rejoindre.

Il m'arrive d'y rester longtemps, je prends tout mon temps pour choisir ma graine de tournesol.

Celle-ci? Non! Je jette. Celle-là? Voyons, est-elle assez grosse, il n'y a pas mieux? Allez ouste, dehors. Suivante!

Ce menu gaspillage fait un plaisir fou aux moineaux qui le savent bien et attendent autour.

Mais ces derniers développent aussi des habitudes de chénapans. Attaquant la mésange à sa sortie pour lui faire lacher la graine.

C'est probablement une des raisons qui pousse toute la petite troupe à venir tard le soir quand il fait déjà presque nuit. Les moineaux sont couchés depuis longtemps eux.













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Nouvelles tentatives pour photographier cette petite boule de plumes montée sur ressort qu'est le petit Roitelet huppé.

Impossible qu'il se tienne tranquille! Alors sans lumière (rare ces derniers jours), dans les branches, à peine de quoi reconnaître le bandeau jaune de sa calotte.



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Mais un jour... ce n'est que partie remise, il finira bien par accepter de poser!







26 novembre

Froid, 1°, averses de neige.

Tenue rayée pour cette petite abeille.


.L'Halicte.  [Halictus scabiosae -Hymenoptera Halictidae-]

Tricolore, c'est une abeille solitaire, elle s'établit dans des terrains sableux où elle creuse des terriers. C'est celle que J-H. Fabre appelle l'Abeille zèbre.

La femelle construit au printemps, un ensemble de plusieurs cellules.  Elles ne restent pas isolées mais tout en restant chacune chez elles, elles aiment contruire en communautés. Leurs cellules sont propriété privée mais des couloirs réunissent l'ensemble de la ville.

Elles récoltent nectar et pollen qui sont enteposés dans les cellules.

Puis, un œuf est pondu sur le butin. Mais la cellule n'est pas cloturée et reste ouverte un certain temps. Elle ne sera fermée que lorsque la larve sera nymphe.





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Pauvres abeilles. Elles sont très parasitées et même par d'autres Halictes. Comme l'Abeille coucou (Sphécodes) qui parasite son nid. 

Leurs nids sont volés par d'autres hyménoptères, elles servent de gibier à d'autres comme les Cerceris par exemple. Beaucoup de monde essaye de vivre à leurs dépends.



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Seules les femelles fécondées en automne passeront l'hiver pour ressortir au printemps et commencer un nouveau village.











(Paris100910)





27 novembre

Clair mais 0° ce matin.


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Ecureuil roux.





28 novembre

Froid, gel, gris.


Donnez nous un petit coup de main...




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Il fait froid de bonne heure cette année, gel, neige.

N'oubliez pas nos mangeoires.

Et n'oubliez pas non plus, un coin boisson, en hiver l'eau est aussi fort difficile à trouver.







29 novembre


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De plus en plus froid, gel, gris, un soupçon de neige seulement, chez nous et du verglas.


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Nombreux visiteurs aujourd'hui. Grand succès pour les plats présentés. Il n'en restera que la peau.





30 novembre


Glacial, il gèle mais pas de neige.





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Nous sommes fin octobre, à la recherche des libellules de l'automne.
Et voici ces drôles de ressorts.

Ce sont des graines. Le fruit comporte trois compartiments qui contiennent les graines, qui bien empilées ressemblent à des ressorts.

Amusant, chaque "lot" est percé d'un trou, et même de plusieurs, je n'en ai pas trouvé d'intact. Je n'ai pas trouvé non plus le perceur de coffre-fort, parti depuis longtemps sans doute.










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Le fruit, prêt à ouvrir.

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Les fruits ouverts, on voit ici l'arrangement des graines dans le compartiment, l'apparence est moins "ressort".















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Ce sont les graines de l'Iris des marais [Iris pseudacorus]. Il est encore nommé (entre autres!) Iris faux-Acore ou Flambe d'eau. C'est un bel iris jaune de marécages, aimant les eaux peu profondes.
Ses capsules sont destinées à tomber à l'eau et peuvent ainsi voyager.

Il est ici accompagné d'aulnes.
Nous sommes en mai et il est en pleine floraison.



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. Abeilles ou Libellules? Peu importe, tout lui va très bien!



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Libellule à quatre taches. [Libellula quadrimaculata].










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