6 octobre
Matin d'automne.
Pas
facile quand on est moineau! Mais on y arrive quand même.
La Lepture rouge.
[-Stictoleptura
rubra- -
Coleoptera Cerambycidae -.]
Voici la femelle qui lui donne son nom vernaculaire. Elytres
rouges et pronotum rouge. Elle est plus grande que le
mâle.
Couverte de pollen en compagnie d'une jolie petite
Tenthrède.
Monsieur, café au lait.
(050810)
8 octobre
La Coccinelle
à sept points.
[Coccinelle
septempunctata - Coleoptera Coccinellidae-]
(Ladybirds, Ladybugs, Ladybirds beetle)
C'est notre bien connue et commune, "bête à bon dieu".
Il commence à faire frais, à l'automne elles se regroupent pour se mettre à l'abri et passer l'hiver.
Elles sont nées en juin et elles se reproduiront
au
printemps
prochain.
(5-8 mm)
Cette autre Coccinelle est
déjà
passée régulièrement sur ce
site.
Elle aussi est bien connue, trop bien, maintenant mais elle
n'est
pas indigène, c'est la Coccinelle asiatique, l'Harmonia
axyridis,
espèce introduite, invasive, installée au
détriment des
espèces
indigènes.
Elle est un peu plus grosse que les natives mais pas toujours si facile à déterminer.
La larve est différente de celles des natives,
très
reconnaissable par son nombre important de points orangés.
Les natives sont bleutées avec des pointes jaunes.
A aujourd'hui, elle est encore commercialisée mais dans une
autre version, non volante...
Voici la nymphe.
Et l'enveloppe vide, une fois la Coccinelle sortie.
10 octobre
Baies de l'if pour la Perruche à collier.
La Cétoine dorée. [Cetonia aurata - Coleoptera Cetoniidae-]
Vrrrr... Vrombissant, le bel insecte vole au-dessus de nos têtes pour s'abattre dans un thuya, malheureusement un peu trop haut pour bien apprécier sa beauté.
La belle émeraude déambule en haut des branches, tournant autour des rameaux. J'ai déjà vu les Cétoines couchées dans l'écrin d'une rose, plutôt qu'ainsi dans un arbre. Elle se nourrit de pollen, nectar, fruits bien murs. Les floraisons se faisant plus rares, elle doit trouver ici dans les branches du thuya, quelques gouttes de sève à lécher.
La larve est née en fin de printemps. La transformation en adulte a eu lieu durant l'été. Elle va disparaître sous terre aussitôt les froids venus, tout l'hiver, pour sortir au début du printemps prochain et s'occuper de la génération suivante.
(Paris081010)
11 octobre
Le panier à provision est plein pour le Geai.
On appelle aussi les Tenthrèdes "mouche à scie" ou "porte-scie" car elles découpent les végétaux pour y introduire un œuf grace à un ovipositeur muni de "lame de scie". Mais ce ne sont pas des mouches!
Leur ordre est celui des
Hyménoptères, celui des guêpes, des
frelons.
Leurs larves sont les "fausses chenilles" déjà
rencontrées ici.
Ici un couple de [Macrophya
montana - Hymenoptera Tenthredinidae-]
La femelle est à dominance bien jaune, les pattes, noires et jaunes pour les pattes arrières, l'abdomen, une partie du pronotum.
Leur genre est celui des Macrophies, dont les pattes
arrières sont tellement longues qu'elles
dépassent l'abdomen.
On distingue ici sur les photos, la longue patte du
mâle chaussée de blanc,
étirée en arrière sur le dos de la
femelle.
Un deuxième mâle est
venu se joindre au
couple et croise ses pattes démesurées avec la
patte du mâle.
Plusieurs mâles essayaient d'atteindre la femelle et tout ce
monde se
déplaçait sans cesse.
Les voila à droite, séparés
et on distingue un peu
mieux chacun, là ils sont quatre maintenant, 3
mâles et une femelle.
Nombreux sur ces
ombellifères
(Paris110610)
16 octobre
Vous ne voyez pas la belle paonne pour qui cette parade à
deux, a lieu?
Non, il n'y a pas de belle dame paon présente.
Ces jolies danses ont lieu au bénéfice de... ce pigeon biset!
Parade bien synchronisée d'ailleurs, chacun
effectue le même mouvement en même temps.
Ce pigeon cherche sa pitance, avançant en picorant
au sol,
de temps en temps il sort de la piste de danse devant le banc et
s'éloigne plus loin. Et aussitôt nos
deux paons se
calment, les plumes descendent et ils vaquent à leurs
affaires tranquilles.
Le pigeon revient, la danse recommence
immédiatement. On se
dresse sur la pointe des pattes, l'éventail des plumes se
dresse, elles sont parcourues de frémissements.
Et on s'incline pour mettre en valeur ses belles plumes, heu! un peu
courtes encore pour l'instant.
Parade ou attitude dissuasive?
Le tout, sans aucun succès.
Indifférence totale du pigeon, les a t-il
seulement remarqués?
J'en doute.
19 octobre
Pas
chaud (5-10°), pas beau tout ces derniers jours, automne bien
frais.
Depuis une semaine, elles ont rapidement repris les habitudes! Toujours aussi agiles ces petites.
Elles viennent souvent à trois.
Et cinq charbonnières. Deux adultes et trois jeunes de
l'année, comme celle-ci.
Elles forment de petites bandes, car souvent les bleues accompagnent
les charbo.
Une petite halte repas pour le Vulcain
(Vanessa atalanta) sur les
dahlias.
Il est né au nord et il migre de fin août
à octobre, vers les régions
méditerranéennes. Ses parents
sont arrivés au printemps quittant le Maroc et survolant
Gibraltar, ils ont suivi les côtes Atlantiques pour se
diriger soit vers la Manche et les
Iles Britanniques. Soit par une autre voie, ils ont emprunté
la vallée du
Rhône et de la
Saône, montant vers les Pays-bas. Ils peuvent continuer de
remonter très au nord, jusque vers
l'Islande et la
Scandinavie. Leurs descendants retournent au sud à l'automne.
En migration ils ne semblent pas très
concernés pour butiner et volent principalement au-dessus
des obstacles.
Un oeil très... atomium!
Surprenant.
(Paris111010)
20 octobre
Très frais, vent fort du nord.
Au
creux d'un dahlia, une sauterelle verte, le
Phanéroptère.
Je pense à Phaneroptera
nana? ou Phanéroptère
méridional.
[Il y a deux espèces
proches, la
taille du côté du pronotum est
différente, plus
haut que large chez "nana".]
Une petite gymnastique?
Les ailes plus longues sortent de dessous les élytres et
dépassent largement.
Les jolis yeux.
Elle entend avec les pattes, voici le tympan auditif sur le
tibia, juste en dessous du coude, de la patte avant.
(Paris111010)
21 octobre
Froid (3-10°) et beau.
26 octobre
(Fuligule milouin)
27 octobre
Un petit cynorhodon?
La petite mésange bleue les trouve
à son
goût. Ce sont les fruits de mon rosier grimpant. Je les
laisse
car les oiseaux semblent bien les apprécier. Ils
sont
jolis l'hiver et comme ils sont difficiles d'accès tout
là haut cela m'évite les équilibres.
Il n'a pas encore gelé, ils sont encore coriaces sauf
certains
comme ici. Ils sont acides et astringents tels quels mais
ceux de
l'églantier sont délicieux en confiture.
(Dommage pour toutes ces branches, mais elle était dans un
endroit difficile à atteindre.)