18 mars
Caméra ONLINE,
ICI.
(Lien WEBCAM)
Soleil, puis couvert, 10°-12°
Brève rencontre.
Il fait bon, nombreux voyages.
Les aventures d'une touffe de mousse! J'ai dans l'idée
qu'elle sort toute la litterie à chaque passage, touffe
après touffe, pour remettre le tout à sa place
immédiatement.
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VIDEO (29609ko,1mn34s)
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VIDEO (3371ko,19s)
A l'intérieur.
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VIDEO (3082ko,1mn17s)
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VIDEO (1649ko,36s)
Ce soir, réservation du centre bien visible.
Petites pluies le soir.
19 mars
Couvert, 5°-9°, vent d'Est.
L'heure du bain!
A deux reprises elle a pris un bon bain dans l'abreuvoir.
Moins de secouage de litterie aujourd'hui. La couche de mousse commence
à être consistente et elle commence à
s'occuper de la coupe du nid, qu'elle garde creuse et
façonne à l'aide de son corps.
Elle passe périodiquement, apportant une bouchée supplémentaire à chaque passage mais elle ne secoue plus le matériel déjà en place.
Vidéo en lumière naturelle avec un peu
d'éclairage, très faible, pour qu'elle s'habitue
peu à peu. Elle n'a pas semblé être du
tout concernée.
Passage du faucon crécerelle, la femelle, à la poursuite d'un moineau qui, vite, s'est réfugié sous les pots, sauvé.
20 mars
Soleil, 5-11°
Printemps!
Voyons voir, sous ce rebord, peut-être bien une chouette gourmandise?
Quelques araignées probablement, qui aiment se
réfugier dans ces creux.
Périodiquement, les deux bleues explorent toute la
terrasse. Les yeux exercés ont tôt fait
de trouver les petites bestioles qui y vivent.
Au passage, admirer la souplesse du cou! La mésange de droite (c'est le mâle) a la tête complétement retournée.
21 mars
Plein soleil, et fraîcheur le matin 6°-15°.
Assez peu de présence ce matin. Le nid semble
terminé. Ils arrivent
ensembles. Lui, arrive le premier, s'accroche à
l'entrée puis s'efface
lorsqu'elle arrive pour rentrer dans le nichoir.
Sauf là, où il arrive, s'installe à
l'entrée, hésite
longuement et finalement la curiosité l'emporte,
personne? si j'allais jeter une coup d'œil,
là-dedans?
Il finit par se risquer à visiter, peu de temps, madame
arrive, je n'ai malheureusement pas vu la scène et
il n'en reste que cette
mauvaise photo car le soleil entraîne une forte surexposition
à cette heure de la journée. Mais je
l'ai entendu avant de le voir sortir, pas si vite que cela d'ailleurs.
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VIDEO (11068ko,52s)
Elle apporte moins de matériel maintenant.
Les visites sont plus espacées, parfois un délai de presqu'une heure antre deux passages.
Elle continue de former la coupe du nid qui recevra les œufs.
Caméra live: contrairement à ce que je pensais,
pour
l'instant pas de son, merci de me l'avoir signalé. Il semble
que
mon serveur ne veuille pas transmettre la bande son. Dommage, j'y
travaille. A certaines heures de la journée, le soleil donne
directement dans le nichoir et dans ce cas les images sont fortement
surexposées. Attendons un peu, les jours passant, il entrera
de
moins en moins. Car si je peux régler contraste et
luminosité de la caméra,
décidément ce
serveur n'en fait qu'à sa tête et prend les
valeurs par
défaut et ma compensation est seulement valide en direct de
la
caméra! D'autre part, de temps en temps, l'image "rosie"! Je
ne
sais d'où cela provient, si je passe par là, je
rétablie la bonne couleur, sinon... c'est une bleue sur fond
rose. Il est possible que le flux s'arrête aussi parfois,
faire
réactualiser ou rappeler la fonction webcam.
Et dans d'autres couleurs, voici une bien jolie rencontre de
début mars dont je n'avais pas encore eu le temps de parler.
Un splendide montagnard, amateur de vieilles pierres.
Là haut, non pas sur la montagne, mais sur
l'église,
déambule un tout petit oiseau, pas plus gros qu'un moineau.
Vif, toujours en activité, il court d'un
côté et
d'autre de la paroi, presque invisible s'il n'était pas si
remuant.
Il est fort occupé à arpenter en tout sens la
pierre avec laquelle il se confond si bien.
Voici le Tichodrome
échelette.
[Tichodroma muraria
- Passériformes Tichodromidés -]
(Wallcreeper)
Plus habitué aux paysages de montagnes des Alpes et des Pyrénées, le voici, pour la deuxième année, à Dourdan dans l'Essonne où il tient la vedette car il très rare par chez nous. On le trouve d'habitude vers 1000-3000 mètres. C'est avant tout un oiseau de montagnes.
Il descend vers la plaine à l'arrivée de l'hiver et du moment qu'il a rochers et murailles de pierres, il peut s'établir en ville où clochers et château lui procurent ses terrains de chasse. Il n'est pas farouche. Dans l'ensemble il ne s'éloigne pas loin de son coin. Sauf pour certains... et cela donne l'occasion d'admirer ce ravissant petit passereau ici.
Comment arrive-t-il jusqu'ici? Individus qui veulent voir du
pays, plus erratiques que d'autres ou oiseaux emportés par
une tempête?
L'an passé, un autre est resté durant tout
l'hiver, au
Mont
Valérien (Hauts-de-Seine). Il y a plusieurs
années, on l'a vu sur le Panthéon à
Paris.
Un est venu s'établir pour passer l'hiver à la
cathédrale de
Poitiers.
On le retrouve encore sur les remparts d'Angoulême, et
à Cognac.
Depuis plusieurs années, il fréquente la ville du
Mans, dans le vieux Mans.
On l'a rencontré en Angleterre, et à Amsterdam et
Maastricht.
Difficile à distinguer sur la paroi, ce n'est que
quand on le regarde un peu plus attentivement et de plus
près, que l'on
distingue les plumes
rouge carmin des ailes, tranchant joliment avec le gris perle du dos.
Il est maintenant classé dans une famille rien que pour lui,
les Tichodromidés mais on l'a classé
tantôt dans celle des Grimpereaux tantôt dans celle
des Sittelles, chacun de ces oiseaux ayant des attitudes similaires.
En plumage nuptial le mâle aura une bavette noire.
Il court sur la roche, et se tient uniquement avec ses ongles, sans
utiliser sa queue comme le ferait un
Grimpereau.
Sauf pendant la période de reproduction c'est un solitaire
convaincu.
Parfois il descend à terre, ici de tout en haut, il
a d'un seul coup plongé dans le vide pour attraper
probablement un insecte à son goût et il s'est
posé un trop court instant.
Parfois, on le voit entrouvrir et refermer rapidement les
ailes, montrant un instant, l'éclair rouge des plumes.
Un long bec incurvé pour lui permettre d'extraire les
insectes habitants les
crevasses qu'il explore inlassablement. Beaucoup de larves,
œufs et araignées
à son régime.
Admirez ici mes pattes, avec mes longues griffes
acérées qui s'accrochent sans
problème aux moindres interstices de la roche,
même tête en bas ou en surplomb.
En vol, les ailes sont arrondies et très
caractéristiques.
Et... les photos très mauvaises, mais les seules qui montrent un peu la forme! Il est loin, bien haut.
Il décolle peu souvent, sauf pour partir faire un tour rapide et revenir à sa paroi de prédilection. On le voit surtout marcher en tous sens.
Trop de photos probablement ici, mais il est si beau!
(Essonne020311)
Je ne les avais pas vu, mais dans le petit nichoir...
22 mars
Soleil, bien rouge au lever, 7°. Beau temps, 18°
Elle passe beaucoup de temps à l'entrée.
Ces plumes en éventail, indiquent qu'un intrus
n'est pas loin.
Passages à peu près toutes les 20-30 mn,
jusqu'à 17h30.
Et dans le petit nichoir on continue de se rencontrer.
23 mars
Temps superbe, 7-19°
Même travail que la veille mais aujourd'hui elle commence
à amener de doux matériaux.
Ce soir, à 17h35 elle est encore là comme les
deux jours précédents, puis elle s'en va.
Mais à 18h39, hé oui! c'est elle qui revient,
entre, sort et entre de
nouveau.
A 19h, elle reste dans le nichoir. Voila, elle a décidé de dormir "chez nous"!
Et à 19h13, dodo! Elle gonfle les plumes, se fait
toute ronde et met la tête sous
l'aile.
Elle est couchée dans la coupe du nid.
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VIDEO (507ko,45s)
Maintenant c'est difficile de prévoir la suite, les dates de
ponte par rapport au premier jour où elle reste passer la
nuit
dans le nichoir, c'est très variable. 21 jours l'an
passé, deux mois en 2008, seulement 10 jours en 2007, et 11
jours en 2006! Alors pas simple, et je me demande si cela que
cela ne dépend pas du temps qu'il fait, plus ou moins chaud,
plus ou moins d'insectes peut-être. Demain matin,
lui
devrait être à son poste, pour chanter, chanter et
encore
chanter avant que la belle se lève.
Le petit nichoir? Si, si, on continue de sy retrouver régulièrement.
Bonne nuit!
24 mars
Soleil magnifique encore,
10°-20°
Une lève-tôt! A 6h40 elle est déjà partie. Retour à 7h40. Pas vu le mâle. Puis passages courts, 8h et 8h40.
Bien souvent, ils ne semblent pas dans les parages , mais il suffit de sortir un peu pour entendre quelques minutes plus tard, le tititit doux juste au-dessus. Jamais loin en réalité.
Du doux et encore du doux le matériel de ce matin. Elle passe régulièrement apporter plumes, poils. Le nid commence à devenir douillet.
Dans la journée, elle passe toutes les demi-heure, trois-quart d'heure pour apporter une petite douceur de plus, qu'elle place dans la coupe du nid ou à son pourtour.
Ce que l'on entend ici, ce n'est pas elle qui est dans le
nichoir, mais lui, le roméo, qui chante placé
sous
son nichoir.
Attention ici, grosse (!) vidéo, un peu plus longue
à charger, partience. Le son est assez
infâme, mais je l'ai laissé quand même.
Pas au point la bande son, mais pour cette année ce sera
ainsi. Il y a aussi beaucoup de bruits ambiants.
Le bain. Oui, encore!
Amusant le résultat d'une mésange
trempée!
19h15, on se couche.
Allez bonne nuit!
25 mars
Soleil magnifique encore, 15°-21°
Couchée dans la coupe du nid, au début de la
nuit, çà démange?
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VIDEO (1256ko,1mn12)
Puis, elle passera une grande partie de la nuit, hors de la coupe du
nid,
dans le coin en haut.
6h30, ce matin, la belle qui a regagné la coupe du nid, se
réveille et paresse un peu dans son nid.
Elle écoute le grand chanteur qui s'égosille tout près.
Enfin, elle se pose à l'entrée et écoute son chanteur qui l'attend avec impatience.
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VIDEO (567ko,24s)
6h31 elle sort et il l'a rejoint, pour la rencontre matinale, le calin
du matin.
Note IR: nous avions diminué l'éclairage IR lors
des
tests le trouvant trop intense, erreur! En pleine nuit, il est
insuffisant. Trop tard pour déranger notre belle maintenant.
Difficile d'arriver à juger avant que le nid ne soit
présent, j'aurais du y mettre un ancien nid pour les tests,
à retenir.
De plus
en plus doux dans le nid.
Cette fois le rose, ce n'est pas que la
caméra!
De la plume, du poil... gris rosé, elle dévalise
tout se qui est douillet; et encore des herbes sèches.
Elle passe régulièrement mais avec des
délais plus longs entre chaque passage.
A 16h elle est partie, à 18 heures, encore personne.
Retour à 18h50 accompagnée du
mâle. Elle arrange
deux trois plumes, déplace un peu de doux, s'intalle dans le
nid. Deux minutes plus tard, elle ressort. Elle m'a donné
tout
à fait l'impression de tirer les draps pour
préparer le
lit!
A 19h15, elle revient, cette fois pour se coucher.
Le bouleau offre ses chatons miel tout neufs au soleil et...
à la mésange.
Elles adorent grignoter ses graines qui pourtant, sont minuscules.
Elle se suspendent aux fins rameaux du chaton pour déguster leur délice.
Vous avez dit printemps?
Chez les Coccinelles.
Coccinelles à sept points, Coccinella septempunctata.
Et dans mes pensées, coccinelles asiatiques, Harmonia axyridis.
Et tant mieux quand même, car les pucerons n'ont pas attendus, dès les premiers rayons, les voila attablés.
Chez les Gendarmes, Pyrrhocoris
apterus. Ces punaises sortent par milliers sous le soleil,
une seule idée, la prochaine
génération.
Monsieur un peu plus gros, entraîne madame qu'elle le veuille
ou non!
Et chez les Punaises nébuleuses, Rhaphigaster nebulosa.
Bon, on en est qu'au début... je n'ai pas eu la patience.
Chez
les Grands Bombyles, Bombylius
major.
Et pour une fois, ces nounours se tiennent longuement tranquilles.
Au début, je les ai vu passer ainsi en vol, j'ai
pensé quel bizarre insecte, avant de les suivre et de les
voir se poser.
La suite? La femelle déposera ses œufs
à l'entrée d'un terrier d'abeille et les larves
voleront les réserves de l'infortunée.
Et... oui, cà y est, les premières
libellules ont rejoint les bords de l'eau. Voila pas mal de
jours que je les cherchais.
Pas bien nombreuses encore, une poignée, voici les Brunettes ou Lestes brun, Sympecma fusca. Pas de temps à perdre, on se met immédiatement au boulot.
Elles viennent de sortir de leur cachette hivernale, pour se rapprocher de l'eau et des copains et copines. Elles sont les seules à passer l'hiver en adulte cachées dans des écorces, des feuilles, des herbes, des recoins, loin de l'eau..
(S&MPari22-250311)
Sans oublier, ceux-là, le Crapaud commun,
Bufo bufo.
Bon, lui, il en a plein les bras!
Mais ne vous en faites pas, il tient
bien, très fermement accroché à
l'élu
de son cœur.
26 mars
Brumeux, voilé mais clair, 15°-20°
Décidés à voir le petit chanteur matinal, je l'attends, il est 6h10.
Mais surprise, il fait encore bien nuit, mais dans le nichoir
elle n'est plus
là!
Personne, lui non plus.
Bizarre et un peu inquiétant. L'enregistrement nocturne de
la caméra s'est planté dans la nuit, la
dernière photo est à 4h56. Elle dort d'ailleurs
comme la veille, dans le coin en haut, hors de la coupe.
A 6h19, un chant, c'est lui qui passe, il s'accroche un instant
à l'entrée, chante, t-es pas là? et
puis repart. Curieux, curieux.
C'est seulement à 7h11, que les voila tous les deux.
Je vous avais dit que c'était une
lève-tôt,
pourtant j'aimerais bien le voir plus longuement le chanteur,
à
qu'elle heure faut-il venir?
Matinée consacrée à la plume.
Voir
VIDEO (2940ko,2mn)
Je m'amuse toujours de ce qu'elle peut apporter à ce stade
de douceur.
Même un petit fil blanc rigolo.
Ce qui vu de l'extérieur donne une mésange
à moustache.
Elle a sorti la mousse, pas de raison, elle sort la plume.
Et va la trier un peu plus loin.
Hé oui! juste derrière la clématite qui pousse allégrement ces derniers jours.
L'heure du bain.
Je n'ai jamais vu de mésange de la terrasse, se
baigner si
souvent.
Cela fait du bien.
Elle doit être satisfaite de son nid. Il est 16h, elle est
partie depuis 13h30. Elle en profite avant de s'enfermer!
Quant à lui, le voila qui débarque et appelle
doucement
en remuant les ailes comme pendant la période du
nourrissage.
Elle n'est toujours pas là.
Il va voir dans le grand nichoir, appelle, personne, va au petit, personne non plus. Il regarde en haut, un peu partout puis s'en va, comme si d'un seul coup il avait une idée.
Comme quoi, il ne sont pas toujours ensembles à
cette période. Elle reviendra à 16h10.
18h Caméra offline, reprise demain matin.
Je n'ai pas eu le temps de rédiger et de visualiser et trier, photos et vidéos, ces derniers jours, alors voila plusieurs jours ensembles que je compléterais par la suite.
27 mars
Fortes pluies la veille au soir. Couvert, 10°-12°
Et passage à l'heure d'été.
A quelle heure faut-il venir le matin? Il m'a donné la réponse.
La recette?
Laisser la caméra en route, avec l'acquisition du son, laisser le son au maximum, et lui se chargera de vous réveiller, pas de problème.
A 6h10, le petit réveil matin à plumes se met en route ce dimanche matin. Je me suis demandé ce que j'entendais, quel était ce bruit qui nous avait réveillés, Hé bien! simplement lui, chantant haut et fort, dehors bien sûr... mais aussi dans la pièce à côté, par l'intermédiaire de la caméra.
Et il chante, chante encore, je vous mets 3mn d'une longue tirade de plus d'une demi-heure.
Et on l'entend bien car il vient de temps en temps chanter directement à la porte, c'est là où le son est plus haut.
Elle? Sans commentaire.
Son amoureux attendra 7h20 pour la voir enfin sortir.
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VIDEO (1302ko,1mn)
Puis après l'accouplement matinal, ils partent
jusqu'à
8h20, pour se retrouver de nouveau sur la terrasse pour un nouvel
accouplement.
Ils seront peu présents comme hier dans
l'après-midi, passant de temps en temps.
Mais vers 15h, les voila encore, et moi aussi je passe
par-là
et j'ai la chance de les voir (ben oui, çà va
vite,
très vite).
Comme ce qui est maintenant une habitude, elle "fera son lit" vers 19h-19h13, puis viendra se coucher vers 19h50.
Je m'amuse de voir qu'elle ne bouge presque pas de la nuit, et dort maintenant dans le coin en bas à gauche, à l'opposé de la porte
28 mars
Beau temps printanier, 10-17°
A 6h14, il est déjà là à chanter.
Et il va chanter, sans interruption jusqu'à 7h24, car ce matin la dame ne veut vraiment rien savoir.
On dirait qu'elle est sur le point de pondre, peut-être. Cet état va durer assez longtemps, vingt minutes en tout, 30s ici.
Mais non, ce n'est pas pour aujourd'hui, il n'en est rien.
Lui, il en a assez d'attendre et à 7h25 il part. Mais revient vite, fait la navette fébrile entre le peuplier et le nichoir. A 7h30, il part.
Enfin, à 7h42 elle se décide à sortir, non pas de ponte pour aujourd'hui. Il revient vite, la rejoint mais ce matin c'est non! Elle entre aussitôt et il a compris et il s'en va immédiatement.
Elle sort alors et part seule.
Dans la journée, elle passe de temps en temps, rajoutant une
plume.
Longs intervalles sans personne dans l'après-midi, de 13h à 15h30, par exemple.
Retour pour 20h et dodo.Elle dort maintenant dans ce coin, à gauche.
29 mars
Beau le matin, 15°-18°, peu à peu
couvert.
6h15, le chanteur est là, et bien sûr chante pendant que la dame dort profondément.
Il va chanter ainsi jusqu'à 7h15, où il
commence à trouver le temps long. Le jour se lève.
Il va et vient entre le nichoir et le haut des arbres,
s'accroche un instant au nichoir, puis s'en va, revient.
A 7h20, comme la veille, elle semble prête à pondre. Mais cette fois, c'est la bonne, comme on peut le voir.
La vidéo est ici abrégée à 5mn, la ponte durant environ 20 minutes. C'est en fait assez rapide par rapport à d'autres pontes des années passées. A un moment, vers 1mn14s, elle ouvre le bec. Pendant tout ce temps, il chante, un peu éloigné ce matin, on l'entend moins. Au passage une remarque que je ne me souviens pas avoir faite, elle aussi chante dans la journée, un chant assez similaire mais plus simple.
Elle couvre légèrement son œuf et sort à 7h35, il est toujours là à l'attendre et cette fois, elle l'accepte, puis les deux partent. Elle reviendra une demi-heure plus tard. Pour l'instant l'œuf est couvert légèrement, peut-être sera-t-il visible dans l'après-midi, car lorsqu'il commence à faire plus chaud, elle le découvre.
(Page complétée un peu plus tard.)
Elle reviendra vers 8h, puis 8h30, puis 10h, 10h30, puis 12h30, puis 13h, 13h22, soit environ toutes les demi-heures, juste pour vérifier que tout va bien, parfois accompagnée du mâle. Elle reste très peu de temps. Elle va continuer à pondre, normalement un œuf par jour, probablement aux mêmes horaires qu'aujourd'hui. D'habitude, ils ont une montre. Le nombre d'œufs varie de six à douze. C'est beaucoup mais généralement les petits oiseaux pondent beaucoup d'œufs, car en final il restera peu d'élus. Nous en avons eu dix en 2006, douze en 2007, dix en 2008 et neuf en 2010. Premier œuf, le 11 avril en 2006, le 6 avril en 2007, le 15 avril en 2008, et le 8 avril en 2010. Un peu d'avance cette année.
Elle ne commencera à couver un peu que vers la fin de la ponte, à deux ou trois jours de la fin. Puis la ponte finie, elle couvera toute la journée, nourrie par le mâle. Onze à douze jours plus tard, éclosions. J'espère alors qu'il fera beau pour l'éclosion en parallèle, des goûteuses chenilles vertes.
Le début de la ponte a eu lieu cinq jours après sa première nuit dans le nichoir.
De toute la journée, à chaque
entrée elle n'a passé que quelques seondes dans
le nichoir.
A 17h l'orage gronde, la température a
baissé, il n'y a plus de soleil, cette fois elle vient un
peu plus
longtemps réchauffer, son œuf.
Elle va rester 3mn couchée dans la coupe du
nid. Lui, chante (encore!) pas loin.
18h, il pleut. 19h46 rentre pour la nuit.
Le petit nichoir continue d'être
visité. Curieusement ce matin,
elle est dans le nichoir, une autre mésange est
là, lui, bien sûr.
Il entre dans le petit nichoir. Grignote l'entrée, sort
à moitié,
entre, reste accroché à l'entrée, re
grignote, s'agite, re rentre. Elle
sort et l'appelle, même attitude que pour
réclamer un repas, il la
regarde et re rentre dans le petit nichoir! Elle insiste, se rapproche,
il sort la tête, regarde et rentre. Elle revient à
la charge se
rapprochant encore, il reste au petit nichoir. Lassée,
elle va se
lisser les plumes plus haut. Il attend dans le petit nichoir. Puis elle
s'en va, il finit par sortir, regarde, ne l'a trouve pas, est-il
surpris? On dirait et enfin s'envole. Curieux. On dirait qu'il insiste
pour qu'elle entre dans le nichoir, comme à
l'époque
précédente de la séduction.
Le manège se reproduira dans la journée.
Il est au petit nichoir, elle a fini par monter tout la haut dans le
bouleau.
C'est elle, sur une bien mauvaise photo ici, ailes
entrouvertes vibrantes.
Pas simple, lui aussi peut prendre cette attitude d'appel.
Et lorsqu'elle commencera à couver et plus tard quand les
petits seront éclos, elle prendra cette pose
pour
quémander qu'on la nourrisse, plus tard les petits aussi,
demanderont ainsi.
30 mars
Couvert, 12°-15°, petites pluies.
Il chante tout doucement, gentiment ce matin, est-ce parce que le ciel est bien couvert?
Deux œufs? On en voit bien un, mais l'autre?
Je pense que oui, mais ils n'ont été
visibles à aucun moment, clairement. Un seul se voit bien.
Et nous n'en sommes
qu'au début, par la suite, compter sera de plus en plus
difficile. Quelle idée aussi de mettre des plumes blanches,
la confusion règne entre plume et œuf.
La ponte possible a eu lieu vers 7h15.
Lui, part puis revient et s'accroche à la porte, ailes
ouvertes, mais il n'est pas très bien accueilli, elle ouvre
le bec et crie.
Deux minutes plus tard elle se décale enfin de la coupe du nid, mais impossible de voir bien, elle a déjà recouvert le centre.
Bien sûr ces images sont en IR. Je mets un peu d'éclairage dans la journée mais évidemment jamais ainsi la nuit ou le matin quand il fait encore sombre et je coupe lorsque la lumière décroît en fin d'après-midi pour garder des conditions suffisamment naturelles.
Lui est parti. Puis elle sort un instant et revient. A 7h30 le
voila
de retour et elle sort cette fois pour le rejoindre pour un
accouplement.
Ils partent à 7h30 et à 10h elle n'est pas encore
revenue dans le nid même si je les ai vu aller et venir sur
la
terrasse. Retour à 10h15. Puis visite seulement à
12h et 12h30. Ne croyez pas
qu'ils sont bien loin. Il me suffit de sortir pour les voir arriver,
ils se posent, titit et me regardent tranquillement.
Un intrus doit être près du nichoir, son attitude protectrice, bec ouvert, ailes cachant son nid en témoigne.
Depuis 14h, elle passe environ toutes les demi-heures. Un rapide passage juste un contrôle. Et non, toujours pas vu un seul œuf sur les photos. Elle ne couve pas du tout, laisse ses (ou son) oeufs à peine recouvert. Par contre, cette nuit , elle n'a pas quitté la coupe du nid.
Si,si, encore, je n'ai pas le compte mais c'est plusieurs fois par jour.
Couvert, pluie, 12°.
Chantons
sous la pluie ce matin pour lui.
Mais l'amoureux transi et tout trempé est là.
A 7h14, la ponte du troisième œuf a lieu. Admirez
la
précision, même heure que la veille.
La ponte en chanson accompagnée d'un chœur de moineaux qui arrivent juste à cette heure tous les matins.
Voir
VIDEO (2734ko,1mn14s)
Elle sort à 7h34 pour le rejoindre.
Retour à 7h40, revient un quart d'heure plus tard et part
vers 8h20.
Je pense qu'on la verra peu comme hier.
Pendant qu'elle est partie, un instant d'éclairage pour voir
mieux, et on arrive à distinguer les trois œufs
(clic), délicatement mouchetés de brun,
en
triangle, les uns contre les autres.
Dans la nuit ces curieux mouvements de l'aile. Et confirmation des
deux oeufs de la veille quand elle déménage dans
le coin probablement
pour ne pas couver trop longuement les œufs.
Tout va
bien? Personne n'y a touché?
Passage de vérification.
Comme la veille, elle ne passe que de temps en temps, parfois toutes
les heures, pour juste quelques secondes.
Voir
VIDEO (761ko,27s)
Dans la journée, elle apporte encore de nouvelles plumes
fraîches.
Coucher à 20h.