1er septembre
L'Ecaille
chinée, la Callimorphe.
[Euplagia quadripunctaria
- Arctiidae Arctiinae Euplagia (Erebidae Arctinae)-]
(Jersey Tiger)
Bien visible avec ses rayures blanches sur fond noir, un
très joli papillon.
Il vole de jour comme de nuit.
Surprise, quand il veut bien écarter un peu les ailes, il
est d'un orange violent presque rouge, aux ailes
postérieures.
La plante était très haute, impossible
de le voir bien par le dessus, où l'orange feu tranche si
joliment sur le noir des ailes antérieures.
(45-55mm)
Amateur de nectar que l'on voit passer dans sa trompe.
Il est posé sur l'Eupatoire à feuilles de
chanvre, Eupatorium
cannabinum.
(S&MVaires060811)
2 septembre
Quand une belle brune rencontre un
beau brun...
Où? Sur un pélargonium bien
sûr et un rose, leur couleur
préférée!
Ce jeune bouton floral où ils sont installés,
sera
l'endroit idéal pour la ponte. Les larves
éclosent sur le bouton, les chenilles y rentrent alors et se
nourrissent de l'intérieur, vidant peu à peu la
hampe
florale. En toute discrétion, rien de très
visible au dehors, du moins au début. Dans une
trentaine
de jours une nouvelle génération de papillons
adultes
sera prête mais les
pélargoniums eux seront bien
dépouillés, privés qu'ils seront de
leur substance...
Ailes complètement ouvertes, position qu'il prend rarement, il se contente, généralement, d'entre ouvrir seulement les ailes.
(Paris310811)
3 septembre
Un petit tour chez les Coléo...
[Cteniopus sulphureus
(Ctenopius flavus)-
Tenebrionidae Alleculinae. Ctenopius - ]
Couleur anis pour ce tout petit coléoptère,
amoureux des ombellifères, joli sur ses fleurs en
ce mois de juillet. Il
mange
du pollen et sa larve des racines.
(7mm)
(Paris080711)
4 septembre
Restons encore un peu chez les coléo...
La Cicindèle
champêtre. [Cicindela
campestris -Carabidae Cicindelinae -]
(Green Tiger Beetle)
Ce petit coléoptère est un carnassier, un
prédateur. Cette Cicindèle est vert
métallisé, d'autres
sous espèces sont noires, ocre ou brunes, même
magnifiquement bleues.
Fortes mandibules dentées qui se croisent à
l'avant, que l'on entrevoit ici. Elles sont impressionnantes mais
celle-ci n'a pas voulu se laisser approcher plus. Son nom de "tigre
vert" en anglais lui
va fort bien.
(15mm)
Elle est commune, on la trouve souvent sur les chemins
brûlés de soleil. Elle voit très bien,
vole et
décampe devant l'objectif rapidement, courant sur ses
grandes pattes. Elle chasse en fait à vue. Elle attrape ses
proies comme par exemple, des
"Gendarmes", à la course. Elle chasse aussi les petits
diptères et souvent les fourmis. Sa larve aussi est
prédatrice et attend dans son terrier, les mandibules
ouvertes
au raz du sol, prête à happer tout ce qui passe
à
sa portée.
Joli vert métallique
pour celle sur l'herbe qui curieusement a une différence de
teinte entre ses deux élytres, l'une
particulièrement irisée. Dans l'herbe, elle n'est
pas facile à poursuivre.
En voici une autre, sur le sol aride et brûlant d'un
chemin, mais moins belle car couverte de poussière.
(S&M260411)
5 septembre
Tipule.
[Ctenophora
flaveolata
-Tipulidae -]
Avec sa robe de quêpe, quand on le voit voleter autour de soi, on a comme un instant de doute...
Mais c'est un Diptère, un grand Tipule déguisé en guêpe parfaitement inoffensif qui ne ferait pas de mal à... une mouche. Mais il est impressionnant par sa taille et ses grandes pattes.
Une dame ici, qui se traînait plus qu'elle ne marchait,
à
terre.
(30mm)
(S&M260411)
9 septembre
Le
Silphe à quatre points. [ Dendroxena
quadrimaculata (ancien Xylodrepa quadripunctata) -
Silphidae Dendroxena-]
Ce petit Coléoptère café au lait,
taché de quatre points, aplati, on le rencontre dans les
chênaies. Il se nourrit de chenilles vivantes contrairement
au reste
de la
famille, qui comprend les "Nécrophores", les
"Silphes" et
les "Histers", qui consomment charognes, excréments,
champignons
putréfiés.
(12mm)
(S&M260411-avril)
Voici une de ses proies favorites, des chenilles qui peuplent les forêts de chênes et de conifères et s'établissent aussi sur les arbres fruitiers, où autant dire qu'elles y sont fort peu appréciées.
La chenille du Bombyx disparate ou Spongieuse ou Zigzag.
[Lymantria dispar -Lymantriidae-] (Gypsy Moth)Ce sont des chenilles ravageuses.
Elles présentent des "boutons", des verrues hérissées de longs poils raides, sur le dos, 5 paires bleues et 6 paires rouges. Voici sa tête traversée de deux marques bleu sombre.
(6cm)
(Paris150711-juillet)
10 septembre
Fin d'été, les asters sont en fleur et on y
butine avec délectation.
L'Hélophile
à bandes grises.
[Helophilus
trivittatus - Diptera
Syrphidae -]
Attablé sur la fleur, on distingue le fémur de sa
troisième patte qui est noir en haut
puis jaune autour du "genou" et son tibia en partie
jaune.
Pour
cette espèce le critère de
l'écartement des yeux
ne fonctionne pas, mâle et femelle ont des yeux
séparés. Malgré tout, les yeux
divergent
brusquement chez la femelle au niveau du front et restent un peu
parallèle chez le
mâle. Une dame donc ici.
12 septembre
Une amusante toute petite rencontre...
Dans ces deux photos se cache une drôle de petite
épine
verte, comme une épine de rosier, un brin alien. Elle est
juste au centre des
photos.
Jamais
je
ne l'aurais vu si elle n'avait sauté pour se poser juste
là. Et encore, si peu visible qu'il faut être
convaincu d'avoir vu sauter quelque chose pour la trouver.
Cette petite épine est un Membracide. Une étrange petite "Cigale" venue d'Amérique où on compte plusieurs milliers d'espèces. Quatre seulement sont présentes en France.
Tout en vert, c'est le Membracide bison, un tout petit insecte de 4-5mm environ.
Le Membracide bison. [Stictocephala bisonia - Homoptera Membracidae Membracinae -] (Buffalo Treehopper)
C'est sa forme qui lui vaut son nom
de "bison".
Il vient d'Amérique
du nord, il s'est retrouvé ici par accident au
19ème siècle et il y est encore.
Les Membracides ont tous ces excroissances en épines, ces folles avancées ou protubérances, en casque sur la tête (plus exactement il s'agit d'un pronotum élargi) qui sont plus extraordinaires les unes que les autres. Une petite idée? Regardez les ICI (americaninsects.net). Ils sont fascinants, bon, les quatre "français" sont plus simples.
Le Membracide pond sur les végétaux dont il pique les tissus pour y introduire ses œufs, y laissant des plaies qui se nécrosent et sont fort peu appréciées quand il s'agit d'arbres fruitiers. Adultes et larves se nourrissent de la sève des végétaux. Ils s'installent sur les saules, cerisiers mais aussi trèfle, asters, ormes. En petit nombre il n'est pas trop préjudiciable aux végétaux mais s'il se multiplie trop, il peut causer quelques dégâts lors de la ponte.
Comme beaucoup d'insectes qui se nourrissent de
sève, les Membracides produisent un liquide
sucré,
le miellat, dont les fourmis raffolent et elles sont prêtes
à défendre leur "troupeau de bisons" comme dans
le cas des colonies de pucerons.
Son nom fait allusion à ses
points sur la tête.
Il est bien caché avec sa couleur vert feuillage
car il est apprécié de pas mal de
prédateurs, il finit parfois dans la toile de
l'araignée
ou le bec de l'oiseau. Parfois, par chance, il se pose sur
des
fonds
colorés comme ici.
Il
y a une génération par an pour cette
espèce. Les adultes
apparaissent en
juillet août. Les œufs sont pondus dans les
végétaux où ils resteront
passer l'hiver, les éclosions ont lieu au printemps de
l'année suivante.
Les sons sont inaudibles pour nous mais ils "chantent" pour
communiquer entre eux.
Récemment on a montré que la curieuse excroissance des Membracides correspond à une troisième paire d'ailes.
Et si vous n'êtes pas lassés, d'autres Membracides, ICI (bugguide.net).
Le
Membracide détecte très bien le mouvement,
celui-ci est resté longtemps perché
tranquillement sur sa branche, indifférent,
jusqu'à ce que je change de place pour le voir d'un autre
côté. Aussitôt il s'est
laissé tomber et a pivoté autour de la tige, se
cachant derrière, et continuant de pivoter, au fur et
à mesure que je changeais de
place pour le regarder. Pour ressortir lentement quelques instants plus
tard, rassuré. Et enfin, sauter brusquement plus loin,
où il a disparu.
Presque caché, il nous montre ainsi son œil,
très curieux.
Celui-ci, à gauche, a été le
premier que j'ai vu, il a eu la gentillesse d'atterrir sur
une fleur jaune et d'être ainsi repérable.
Il n'est pas resté longtemps ainsi à découvert, il a brusquement sauté, impossible de le retrouver malgré mes efforts.
Les Membracides se déplacent très vite, en sautant plus qu'en volant, mais ils sautent loin.
Heureusement
quelques jours plus tard, au même endroit, plusieurs
étaient présents dont la vedette de cette page,
qui a bien voulu après plusieurs
sauts, bien
difficiles à suivre, s'approcher et poser suffisamment de
temps. Ils
sont particulièrement difficiles à suivre
lorsqu'ils sautent, quand on
les a dans le viseur, mieux vaut alors être à
deux, l'un prend la
photo, l'autre ne quitte pas des yeux le petit bison sauteur, sinon...
brusquement on ne le voit plus dans le cadre, disparu.
(Paris9-22-310811)
15 septembre
Ascocenda.
(VendaxAscocentrum)
De bien beaux yeux...
Pendant que je m'occupais de son cousin de la veille, cette jolie petite cicadelle s'est installée dans la maison, sur mon Népenthes.
Petite, toute petite, 4 mm mais bien jolie avec ses yeux verts, une petite Cicadelle.
Pas facile de trouver son identité, je pense que c'est peut-être Dryodurgades. Mais son espèce restera inconnue.
[Dryodurgades sp.(?)
-Homoptera
Cicadellidae - ]
Je
ne crois pas qu'elle affectionne le Népenthes, fort
probablement
elle est arrivée à la maison en même
temps qu'une
orchidée que j'ai rentrée il y a
quelques jours (celle là, plus haut).
Comme son cousin "bison" elle doit piquer les végétaux pour se nourrir de leur sève. Bon, vu sa taille, pas de panique, mais je l'ai mise dehors.
Jolies nervures sur ses ailes, très
dessinées.
(4mm)
(Paris120911-septembre)
Puisque on en est aux Cicadelles, de nouveau ces deux là, présentes en même temps que le Membracide et que j'ai déjà montrées ici.
La
Cicadelle du rhododendron.
[Graphocephala fennahi -Homoptera
Cicadellidae - ]
Américaine aussi.
Elles sont parfois assez jolies ces petites pestes tout de
même.
La
Cicadelle verte.
[Cicadella
viridis -Homoptera Cicadellidae - ]
Femelle. C'est la plus commune.
16 septembre
Un bijou enchassé dans le romarin...
La
Chrysomèle du romarin ou Chrysomèle
américaine.
[Chrysolina americana
-
Coleoptera Chrysomelidae -]
(Rosemary beetle)
Elle s'installe sur le thym, le romarin, la lavande dont elle broute les feuilles. Elle et ses larves sont strictement végétariennes.
Et, non! elle n'est pas américaine comme le voudrait curieusement son nom, mais bien européenne!
Septembre les voit pondre, elles continuent tant que le temps reste assez chaud, sinon elles se mettront au ralenti, bien cachées, si le froid devient trop vif.
(8mm)
(Paris150911-septembre)
17 septembre
Une émeraude
perdue dans la menthe.
La Chrysomèle de la menthe.
[Chrysolina herbacea
(menthastri) -
Coleoptera Chrysomelidae -]
Sur menthe. Ponctuation alignée.
(8mm)
(Paris010711-juillet)
18 septembre
Le petit peuple des grandes marguerites...
Je n'ai pas résisté à inviter encore
ce magnifique Paon du jour.
Tout neuf, c'est lui que nous retrouverons au printemps. Il est de la nouvelle génération de fin août, la deuxième, celle qui va se blottir sous une feuille, dans une crevasse, dans un coin protégé pour passer l'hiver et sortir au printemps.
Alors, il mange et mange encore jusqu'aux derniers jours
encore
assez chauds pour qu'il puisse voler.
Le
Paon du jour.
[Inachis
io -Vanesse
io- -Aglais
io- ]
(Paris150911-septembre)
20 septembre
Le petit peuple des grandes marguerites...
Août. Le lourd soleil d'après-midi
pèse sur le massif. Les grands
capitules des Rudbeckias présentent leur piste
d'atterrissage entourée d'appétissantes buvettes.
Abeilles, syrphes, grands et
petits, s'y abreuvent goulûment, passant de l'une
à l'autre.
Une Eristale orangée transporte son sablier et
tourne de fleuron en fleuron.
Eristale.
[Eristalis interrupta
-- Diptera Syrphidae -]
(15mm)
Déterminer les Eristales n'est pas si simple. Le dessin de
l'abdomen n'est pas du tout suffisant comme on pourrait le penser
(comme je le pensais!) en se
disant qu'il est bien caractéristique. Il y a beaucoup de
variantes et chez elles, l'habit d'eté peut être
différent de l'habit d'automne. Rajoutez que
mâles et
femelles n'ont pas toujours la même livrée...
Témoin celle-ci (femelle) que je pense être E. interrupta mais qui m'a fait beaucoup hésiter, re visiter les Eristales déjà présentes.
Elle est
très similaire
à E.
arbustorum où je l'avais classée au
premier abord. Elle a un
ptérostigma tout
petit, des fémurs noirs avec
l'extrémité jaune. Les ailes, sont totalement
transparentes, par rapport à celles de l'Eristale des
arbustes, au bord jaunâtre, ce qui
amène plutôt vers E. interrupta. La
vue de face, importante
pour
différencier les Syrphes, n'est pas assez de face ici pour
voir bien.
(Paris-090811- août)
21 septembre
Le petit peuple des grandes marguerites...
Pour la petite Abeille, c'est pour emporter.
Le panier de celle-ci est bien rempli.
Abeille
mellifère. [Apis mellifera -Hymenoptera
Apidae-]
(Paris-090811- août)
22 septembre
Le petit peuple des grandes marguerites...
Les gros nounours sont là aussi pour la fête du pollen.
C'est un Bombus, lequel? c'est plus difficile, ils sont
plusieurs à avoir ces fesses blanches! Pas
évident de distinguer, le Bourdon terrestre, B. terrestris,
de B. lucorum,
le Bourdon des saussaies. Peut-être B. lucorum ici, car
je le vois assez
jaune par rapport à d'autres B. terrestris
bien orange. L'un est plus orange l'autre plus citron mais distinguer
les ouvrières est quasi impossible et c'est ici, une
jolie dame.
Le gros nounours roux, lui, c'est Bombus
pascuorum, le Bourdon des champs. Une dame aussi.
(Paris-090811- août)
23 septembre
Le petit peuple des grandes marguerites...
Tournons nous vers la fleur du Rudbeckia d'à côté, pour un retour vers les Diptères avec cette grosse mouche, très, très... piquante.
Une Tachinaire.
L'Echinomyie sauvage. [Tachina fera - Diptera Tachinidae -]
Elle parasite les chenilles, dans lesquelles elle pond, comme celles de
la Piéride ou de Lymantria
dispar (encore elle, tout le monde en veut, voir le 9
septembre). Les larves se développent et dévorent
la chenille en la gardant
vivante au maximum. Bien dur le monde des parasites.
Bien sûr, mais elles limitent les populations de
chenilles.
Cela dépend où on se place... pour lutter contre
la
prolifération de chenilles, elles sont de bons auxiliaires.
(15mm)
(Paris-090811- août)
26 septembre
Superbe temps.Le petit peuple des grandes marguerites...
Cette frimousse toute enfarinée de pollen, c'est celle d'une Abeille-coucou, un Sphécode.
Abeille-coucou.
Sphécode à labre blanc.
[Sphecodes albilabris-
Hymenoptera Halictidae -]
Un mâle qui fait le tour, sirotant buvette après
buvette à nectar,
secouant le pollen.
Cette abeille est parasite d'autres abeilles solitaires, si c'est bien
S. albilabris, elle
parasite les Colletes
cunicularius.
D'autres Sphécodes parasitent des Halictides comme eux, comme l'Halictus scabiosa.
Elle pond dans leur terrier et sa larve mange les réserves accumulées par l'hôte.
Bref simple, pas besoin de se fatiguer à
récolter le pollen, la table est déjà
mise par d'autres!
Le mâle, ici, c'est le nectar qu'il aime.
Reconnaissable à ses antennes
droites.
C'est un Halictide. La photo en agrandissement
montre la nervure basale de l'aile très en S et les 3
cellules
cubitales, type des Halictides. Poils blancs sur les pattes. "Labre"
(partie de la tête juste après le front)
blanc.
Un grand! 12-13mm pour celui-ci.
Antennes du mâle (droites).
(Paris-090811- août)
Antennes d'une femelle à droite ("pliées", long scape).
(Paris280311-mars)
28 septembre
Temps superbe, 24-29°.
Pas de chant mais un discret "pit, pit", tout délicat et
doux anonce leur arrivée.
Elles sont deux à venir, sous un radieux soleil, pour
grignoter
les toutes petites graines du bouleau qui montre, avec ses feuilles
dorées, que l'automne est tout de même
là.
Le petit peuple des grandes marguerites...
Le capitule suivant accueille un tout joli Halictide installé lui aussi à la buvette. Je pense un mâle Halicte, mâle très allongé et svelte par rapport aux femelles.
(environ 12mm)
Pour déterminer son espèce, c'est très
difficile,
ils sont si nombreux, avec peu de différences, j'ai
longuement
et vainement essayé mais je ne m'y risque donc pas!
Qu'importe, je trouve ces petites abeilles ravissantes dans leur
costume rayé.
Halicte. [Halictus sp.-
Hymenoptera Halictidae -]
Le petit peuple des grandes marguerites...
Elles aussi s'invitent à la dégustation. On ne les aime pas beaucoup les importunes, goûtant tout, elles nous sont synonymes de souillures, de saletés.
Mais au soleil, leurs reflets métalliques peuvent
être assez jolis, tantôt vert bleuté,
vert métallique, teintés de cuivre ou de
doré, de petits éclairs volant d'un seul
coup de fleurs en fleurs.
Celle-ci est une Mouche verte, une Lucilie. C'est une Calliphoride dont
les larves sont nécrophages, comme le dit J-H.
Fabres, "pour faire rentrer dans les trésors de la vie la
matière animale défunte".
A la belle saison, les adultes lèchent le nectar des fleurs.
La Mouche verte ou
Lucilie. [Lucilia
sp. - Diptera Calliphoridae-] (Blow Flies, Common
Greenbottle)
Pas plus loin dans sa détermination car il est
très difficile de distinguer les différentes
espèces uniquement sur des photos.
(12mm)
(Paris90811- août)
En voici quelques autres.
Elles sont très communes. Non identifiables donc, mais citons tout de même deux espèces, à titre de références, L. caesar et L. ampullacea, pour les plus courantes.
(Paris100910 230710-août septembre)
Que des dames ici...
Le petit peuple des grandes marguerites... encore!
Une Eristale des fleurs en pleine gymnastique.
Rien ne vaut quelques dégourdissements et un vigoureux nettoyage après un bon repas pour ce petit "batman" (voir pourquoi ce petit nom, ici) qui a passé un long moment au soleil à se faire beau.
L'Eristale des fleurs.
[Myathropa florea
-Diptera Syrphidae Myathropa-]
(Paris90811- août)